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Abolition de la torture : L’Etat burkinabè interpellé sur la peine de mort

Publié le samedi 24 juin 2006 à 09h16min

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L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, section du Burkina (ACAT-Burkina) a animé, mercredi 21 juin 2006, une conférence de presse au Centre national de presse Norbert Zongo. Cette conférence s’est tenue en prélude à la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture célébrée le 26 juin.

Animée par la présidente de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, section Burkina (ACAT-Burkina) et chargée de la Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Lucienne Ariane Zoma, la conférence de presse se voulait être une interpellation sur la prévention de la torture, « des traitements cruels, inhumains et dégradants au Burkina Faso ».

Par ailleurs l’ACAT, à la faveur de la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture, a tenu à inviter l’Etat burkinabè à ratifier le Protocole facultatif à la convention contre la torture (OPCAT) et à abolir la peine de mort de sa Constitution.

« Nous assistons à une profusion de discours qui légitiment le non respect des engagements des Etats en matière des droits de l’homme : arrestations arbitraires, exécutions extra-judiciaires, tortures, suicides etc. se multiplient.

Notre responsabilité particulière et commune est de rappeler l’exigence prioritaire du respect de la dignité humaine », a indiqué la présidente de l’ACAT, Lucienne Ariane Zoma. En effet a-t-elle poursuivi, « née en France en 1974 et arrivée en 1993 au Burkina Faso, l’ACAT agit dans le monde où un nombre important de pays pratiquent la torture comme mode de gouvernement ».

Cette organisation tire sa force du message chrétien et de l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Pour Ariane Zoma, la prière est au cœur des activités de l’ACAT, non pas comme une baguette magique, mais comme symbole de la réaffirmation avec foi et force que tous les êtres humains sont capables de solidarité. En outre, l’ACAT travaille, conformément à l’article 5 de la DUDH, à ce que personne ne soit soumise à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dont la peine capitale.

Les journalistes ont voulu savoir un peu plus sur la peine de mort, les vindictes populaires etc.

Et Lucienne Ariane Zoma de répondre que tout le monde est interpellé à bâtir une société dans laquelle l’homme sera en paix avec lui-même. Pour y parvenir, l’éducation doit servir de principe de base.

Charles OUEDRAOGO (charles_ouedraogo@yahoo.fr)

Sidwaya

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