Les Maliens du Burkina ont un nouveau conseil de base. Les membres de cette structure ont été présentés à la communauté Malienne résidant au Burkina au cours d’une cérémonie d’installation qui a eu lieu le mercredi 5 avril 2006, sous la présidence de son Excellence Toumani Cissoko, ambassadeur de la République du Mali au Burkina.

Fort de 17 membres avec 7 commissions de travail, le bureau du Conseil de base des Maliens du Burkina sera dirigé par El Hadj Marafa Touré qui est également président de la coordination des communautés vivant au Burkina. Celui qui préside aux destinées du bureau du conseil de base sortant a été reconduit par ses compatriotes pour son dynamisme, son dévouement, sa disponibilité et surtout pour ses qualités de rassembleur.

Il a d’ailleurs appelé ses compatriotes à participer à l’animation de la structure qui œuvre dans l’intérêt de tous les Maliens vivant au Burkina. L’objectif des sept commissions de travail mises en place (le bureau sortant n’en disposait pas) est d’impliquer tous les Maliens du Burkina dans la vie de l’association.

« Il ne s’agit pas seulement d’avoir son nom dans le bureau ou dans une commission. Il faut apporter sa contribution dans l’animation du bureau de conseil de base... », a averti El Hadj Marafa Touré. L’ambassadeur Toumani Cissoko pour sa part, a félicité le président du conseil pour sa réélection. « La tâche qui vous attend est lourde... », a-t-il dit au président tout en lui assurant son soutien dans sa mission.

Il a ensuite appelé ses compatriotes à l’entente, à une solidarité mutuelle. L’ambassadeur Toumani Cissoko a, lui aussi, invité tous les Maliens du Burkina à participer à la vie du conseil. « Chacun de nous a un rôle à jouer dans ce conseil qui a été mis en place pour nous aider à résoudre nos problèmes. La structure ne peut pas fonctionner sans moyens. Chacun doit contribuer aux cotisations pour donner ces moyens au conseil. Lorsqu’il y a des problèmes, ce n’est pas seulement le président qui doit les résoudre seul... », a indiqué le diplomate malien à ses compatriotes.

Il leur a rappelé les liens « privilégiés » qui unissent les deux pays. « Nous vivons dans un pays frère et ami qui respecte notre pays et notre peuple. Nous devons nous unir si nous voulons renforcer davantage ce respect... », a souligné l’ambassadeur.

Étienne NASSA (Paratena @ yahoo.fr)

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