Le wack de Omar Ouédraogo l’a, cette fois-ci, mis dans des problèmes. Conséquence, les hommes du commissaire Joseph Toni l’ont mis aux arrêts à Ouagadougou, il y a environ une semaine. Selon le commissaire Toni, Omar Ouédraogo opérait dans les cités Azimmo près de Ouaga-2000, grâce à un produit qui lui permettait de voler des ordinateurs portables, des appareils de musique, des DVD et autres objets électroniques sans que les propriétaires ne puissent se réveiller.

Sa stratégie, a expliqué le commissaire Toni, consiste à ceci : « avant d’aller voler, il mettait le produit dans de la bouillie et disait trois fois : mets-moi dans un problème et ressors-moi ». Selon le commissaire Toni, grâce à la collaboration de la population, M. Ouédraogo a été pris et la perquisition de son domicile a donné comme butin, deux ordinateurs portables, près de quatre appareils de musique, un DVD et trois postes téléviseurs.

Il entrait chez ses victimes par la cuisine ou en brisant les fenêtres à leur insu, à l’aide de matériels qu’il a achetés. Salif Zongo, son complice, qui revendait les objets volés a été également mis aux arrêts. Tout comme Omar Ouédraogo et son complice, Pierre T. Ouédraogo et deux de ses complices, voleurs et falsificateurs de cyclomoteurs, ont été mis aux arrêts.

Pierre T. Ouédraogo était, selon les explications du commissaire Toni, le cerveau du réseau. Il volait les engins qu’il apportait à Abdul Aziz Simporé, mécanicien, chargé de changer la couleur. Salif Ouédraogo lui, achèverait le travail par la falsification du bloc de l’engin et de la culasse en y mettant un autre numéro.

En plus, Salif Ouédraogo confectionnait des reçus des engins volés et les remettait en vente sur le marché. Le commissaire Toni a fait observer que ce réseau a été également démantelé grâce à la collaboration d’un informateur. Ainsi, Pierre T. Ouédraogo a été pris sur une Yamaha volée au quartier Gounghin de Ouagadougou et le reste de l’enquête a permis de saisir trois cyclomoteurs et trois culasses d’engins contrefaites.

Pierre T. Ouédraogo et Salif Ouédraogo sont des récidivistes. Le commissaire Toni a souligné que le premier avait été condamné à 18 mois d’emprisonnement et le deuxième à six mois pour les mêmes types d’affaires. Les acteurs des deux réseaux démantelés sont accusés de vol avec effraction, complicité et recel de cyclomoteurs et objets divers. Selon le commissaire Toni, leur dossier est bouclé et ils seront déférés au parquet d’ici à la fin de la semaine en cours.

Le commissaire Toni appelle la population à collaborer avec la police, à ne rien craindre, car c’est par cette seule voie que le Burkina parviendra à lutter efficacement contre le banditisme.

Sidgomdé

Sidwaya