Informer les acteurs du développement sur les résultats de l’étude nationale prospective et échanger sur les enjeux de la prospective sont à l’ordre du jour de cet atelier national qui se tient du 16 au 17 mars à Ouagadougou.

Selon le directeur de l’Economie et du Développement, Daniel Bambara, cette rencontre permettra à la centaine de participants de « comprendre les faits qui ont marqué le pays depuis 25 ans, de dessiner des scénarios possibles de réalisation du développement du Burkina Faso, d’examiner la vision qui a été définie et de proposer une stratégie pour sa réalisation ».

Il s’agit donc, a-t-il poursuivi, de rassembler l’ensemble des Burkinabè autour du projet de société selon une vision consensuelle et partagée de l’avenir, sur 25 à 30 ans.

La vision retenue sera désormais pour tous les acteurs, un cadre d’orientation des actions de développement du Burkina Faso.

Elle sera pour le gouvernement, un cadre d’orientation pour, l’élaboration des politiques et stratégies de développement.

Le gouvernement du Burkina Faso, conscient que l’avenir n’est pas prédéterminé mais constamment en mutation, veut saisir toutes les opportunités pour réussir un développement durable équilibré et équitable, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Economie et du Développement, Bachirou Ly.

De ce fait, a-t-il ajouté, il se doit de savoir où il veut aller. C’est pourquoi, après le diagnostic de trois décennies de planification au Burkina Faso, le séminaire national sur le renouveau de la planification tenu en 1994, a conféré de nouvelles missions à la planification.

Il s’agit de la valorisation de la fonction prospective, la mise en œuvre d’un cadre stratégique à moyen terme et la traduction de l’orientation stratégique en un cadre de gestion opérationnelle de l’économie nationale.

C’est en donnant suite aux recommandations de ce séminaire que le gouvernement a engagé en 1999, la réalisation d’une étude dénommée Etude prospective « Burkina 2025 » (ENP).

L’objectif de cette étude est de renforcer les capacités de gestion du développement par la création d’un dialogue social sur les problèmes majeurs de développement en vue de définir une vision consensuelle du futur du pays. Selon M. Ly, cette approche rentre dans la vision prospective du président du Faso à travers son programme : « Le progrès continu pour une société d’espérance.

Assétou BADOH

Sidwaya