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Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

Publié le dimanche 11 février 2024 à 22h40min

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Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

Réuni en urgence ce jeudi 8 février 2024 à Abuja, au Nigeria, le Conseil ministériel de Médiation et de Sécurité (CMS) de la CEDEAO a tenu une session extraordinaire dudit Conseil. La question du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel A(ES) a été au menu des échanges. Selon les participants à cette session, « les raisons avancées par les trois États membres pour justifier leur retrait ne constituent que de la poudre aux yeux, cachant la véritable raison qui est leur intention de ne pas remplir leurs obligations ». Nous vous proposons l’intégralité du rapport de ladite session.

RAPPORT DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DU CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE (CMS) AU NIVEAU MINISTERIEL SUR LE PROJET DE RETRAIT DE TROIS ETATS MEMBRES DE LA CEDEAO

I.INTRODUCTION :

A l’invitation de Son Excellence Yusuf Maitama TUGGAR, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria et président en exercice du Conseil ministériel de Médiation et de Sécurité (CMS), une session extraordinaire dudit Conseil s’est tenue le jeudi 8 février 2024 à Abuja, en République fédérale du Nigeria.

Ont pris part aux travaux, les ministres provenant des Etats membres ci-après, ou leur représentants dûment accrédités :

- la République du Bénin ;

- la République du Cabo Verde ; - la République de Côte d’Ivoire ; - la République de Gambie ;

- la République du Ghana ;

- la République de Guinée Bissau ; - la République du Liberia ;

- la République fédérale du Nigeria ; - la République du Sénégal ;

- la République de Sierra Leone ; - la République Togolaise.

Les hautes personnalités ci-après ont également assisté aux travaux de la session extraordinaire :

- S.E. Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO ;

- S.E. Bankole ADEOYE, Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, Commission de l’Union africaine ;

- S.E. M. Leonardo Santos SIMÃO, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest - UNOWAS ;

- L’Ambassadeur Abdel-Fatau MUSAH, Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, CEDEAO.

Cette session extraordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité (CMS) avait été convoquée pour permettre aux Etats membres d’engager des discussions sur les notifications officielles de retrait reçues du Burkina, du Mali et du Niger, et d’en examiner les conséquences potentielles.

II. CEREMONIE D’OUVERTURE

Dr. Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO, a souhaité aux ministres la bienvenue à la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité. Il a souligné que leur présence à la réunion, en dépit d’un court préavis, est un témoignage de leur engagement et de leur ferme volonté d’œuvrer avec la Commission de la CEDEAO au renforcement de la démocratie, de la paix collective, de la sécurité et de la stabilité dans l’espace CEDEAO. Il a insisté sur la nécessité de l’unité de la CEDEAO et des Etats membres de la CEDEAO.

6. Le Président de la Commission a souligné les enjeux majeurs de ce retrait potentiel des trois pays, puis il a appelé le CMS à examiner de manière sobre et lucide les conséquences potentielles d’un tel retrait et d’en tirer les conclusions appropriées.

Le Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Son Excellence Moussa Faki Mahamat, représenté par le Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité à l’UA, S.E Bankole Adeoye, a exprimé le soutien de l’UA à la CEDEAO et exhorté les pays à poursuivre le dialogue avec la CEDEAO, dans l’objectif de favoriser le développement politique, économique et social de la région et du continent tout entier. L’UA a souligné la nécessité de préserver l’unité de la CEDEAO et la solidarité en Afrique.

Pour sa part, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), M. Leonardo Santos Simão, a estimé que l’annonce de retrait faite par les autorités de transition des trois pays constitue un défi pour la région, compte tenu du fait que ce retrait pourrait exacerber les risques de sécurité dans la région, et aggraver les problèmes humanitaires dans les pays. Il a souligné la nécessité d’un dialogue constructif, y voyant le principal moyen de répondre aux préoccupations soulevées par les trois pays concernés. Enfin, il a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à continuer de travailler en partenariat avec la CEDEAO pour trouver des solutions durables aux défis.

Dans son discours d’ouverture, S.E. Yusuf Maitama TUGGAR, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria et Président du Conseil de Médiation et de Sécurité au niveau ministériel, a souhaité la cordiale bienvenue à ses homologues, à la haute direction et au personnel de la Commission de la CEDEAO, à la Session extraordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité au niveau ministériel. Il a félicité ses homologues d’avoir répondu à l’invitation dans un délai aussi court.

Il a mentionné les importantes étapes franchies avec la création de la CEDEAO, notamment la libre circulation des personnes, des biens, services et le droit d’établissement. Il a estimé que la convocation de la session extraordinaire était cruciale pour répondre et trouver des solutions à la notification de retrait des trois pays, afin d’assurer l’unité de la Communauté et le respect du constitutionnalisme et des libertés et droits fondamentaux des citoyens de la Communauté.

Il a exhorté ses homologues à engager un dialogue constructif et à formuler des recommandations réalisables pour traiter les questions dans l’intérêt des citoyens de la Communauté. Le ministre a invité ses homologues à être guidés par les impératifs de la promotion et du maintien des valeurs démocratiques, telles que contenues dans les instruments de la CEDEAO.

ELECTION DU BUREAU

10. Le bureau suivant a été élu :

Président : République fédérale du Nigeria

Rapporteurs :

République fédérale du Nigeria République de Cabo Verde

République du Bénin

IV. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR ET DU PROGRAMME DE TRAVAIL

11. La réunion a adopté l’ordre du jour et le programme de travail après amendement.

CONCLUSION DES TRAVAUX DE LA REUNION

12. La Commission de la CEDEAO a informé le Conseil de Médiation et de Sécurité qu’elle avait reçu, le 29 janvier 2024, des notifications écrites distinctes du Burkina Faso, du Mali et du Niger, annonçant leur retrait de la CEDEAO "avec effet immédiat". La Commission a indiqué que les trois États membres ont exposé les raisons de leur retrait, à savoir (i) la perception d’un éloignement de la CEDEAO des "idéaux panafricains de ses pères fondateurs" ; (ii) la perception de l’influence de puissances étrangères hostiles sur la CEDEAO ; (iii) un sentiment d’abandon par la CEDEAO dans sa lutte contre le terrorisme ; et (iv) l’imposition de sanctions "illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables" par la CEDEAO.

13. La Commission a noté qu’en dépit des efforts diplomatiques déployés par la CEDEAO, les relations entre les trois Etats membres et la Communauté se sont progressivement détériorées à la suite des coups d’Etat survenus dans leurs pays respectifs et de l’imposition subséquente de sanctions à leur encontre en vue d’assurer un rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel. Il a rappelé que le Mali et le Burkina Faso devaient organiser des élections cette année en vue du retour à l’ordre constitutionnel, conformément aux cadres de transition et aux chronogrammes convenus avec la CEDEAO, mais que ces élections ont été reportées sine die, pour des raisons invoquées par les deux pays, à savoir des "problèmes techniques" (Mali) et une "aggravation de l’insécurité" (Burkina Faso).

La Commission a rappelé que, pour témoigner de sa volonté de dialoguer avec les autorités de transition et de lever tout goulot d’étranglement dans le processus de transition, la CEDEAO a adopté, lors de son sommet ordinaire du 10 décembre 2023 à Abuja, certaines mesures de conciliation dont la levée des sanctions ciblées contre les Présidents de transition, les Premiers ministres et les Ministres des affaires étrangères, en plus de l’admission des pays aux réunions techniques et autres réunions de haut niveau ainsi que du dialogue sur des questions relatives à la sécurité, à la lutte contre le terrorisme, aux besoins humanitaires et à la criminalité transnationale organisée.

En outre la Commission a noté en outre qu’au lieu d’adopter la même attitude que de la CEDEAO, les autorités militaires des trois États membres ont continué de s’adonner à des sentiments et des discours populistes anti-CEDEAO, tout en faisant obstacle aux interactions avec les représentants de la CEDEAO. Cela a compliqué les efforts diplomatiques déployés par la CEDEAO et ses partenaires en vue d’une transition sans heurt vers l’ordre constitutionnel dans les pays.

Répondant aux raisons invoquées par les trois États membres pour se retirer de la CEDEAO, la Commission a noté ce qui suit :

Les sanctions imposées au Niger, en particulier, ne sont ni illégales ni inhumaines car elles sont ancrées dans les Protocoles de la CEDEAO dont ces trois pays sont signataires. La Commission a également indiqué que le Burkina Faso et le Mali ne sont pas soumis aux sanctions de grande ampleur auxquelles font allusion les trois États membres. Les sanctions contre le Niger devaient être progressivement levées une fois qu’une feuille de route pour la transition aurait été adoptée et que le Président Bazoum aurait été libéré ;

Aucune puissance ou influence extérieure n’a contraint la CEDEAO à adopter ses traités, protocoles et actes dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont signataires de plein gré ;

Loin d’« abandonner la vision des pères fondateurs de la CEDEAO », la CEDEAO a approfondi l’intégration et la solidarité régionales dont les trois Etats membres ont été les principaux bénéficiaires ; les exigences de l’époque ont contraint la Communauté à associer la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme et l’état de droit dans son programme d’intégration économique ; et

Enfin, les décisions et directives de la Conférence sur la lutte contre l’insécurité et le terrorisme, ainsi que la mise en œuvre assidue de ces décisions et directives par la Commission, démentent l’affirmation d’abandon évoqué par les trois États membres en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme.

La Commission a réitéré que les raisons avancées par les trois États membres pour justifier leur retrait ne constituent que de la poudre aux yeux, cachant la véritable raison qui est leur intention de ne pas remplir leurs obligations au titre du traité et du protocole. En particulier, ils n’ont nullement l’intention de renoncer, dans un futur proche, au pouvoir politique qu’ils ont obtenu par des voies non constitutionnelles. Leur position pourrait être interprétée comme un stratagème visant à détourner l’attention de l’insistance de la CEDEAO sur le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel.

La Commission a souligné les dispositions pertinentes du traité révisé de la CEDEAO de 1993 qui énonce les conditions applicables à un État membre souhaitant retirer son adhésion à la Communauté. Il s’agit notamment de l’article 91 du Traité révisé, tel que modifié, dispose ainsi :

Tout État membre souhaitant se retirer de la Communauté est tenu de donner par écrit un préavis d’un an au président de la Commission, qui en informe l’ensemble des États membres. À l’expiration de ce délai, si ce préavis n’est pas retiré, cet État cesse d’être membre de la Communauté.

Au cours de la période d’un an à laquelle il est fait référence au paragraphe qui précède, ledit État membre continue de se conformer aux dispositions du présent traité et reste tenu de s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du présent traité.

La Commission a noté que le processus de retrait a été entamé et que le délai d’un an ne commence à compter qu’après la transmission d’une notification écrite officielle d’un État membre au Président de la Commission qui, à son tour, en informe les États membres, dès réception de ladite notification.

20. Au cours de ses délibérations, le Conseil de médiation et de sécurité a exprimé sa profonde préoccupation face à la décision des trois États Membres de se retirer de la CEDEAO. Il a examiné les conséquences désastreuses du retrait au regard des implications socio-économiques, politiques, sécuritaires, et humanitaires, en particulier pour les citoyens des trois États membres et sur le processus d’intégration régionale.

21. À l’issue de ses délibérations, le Conseil de médiation et de sécurité a pris note des notifications faites par les trois Etats membres dans le cadre de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993 et a exhorté les pays à revoir leur décision prise, dans l’intérêt de leurs citoyens et de leur postérité. Les ministres ont exprimé l’esprit communautaire qui sous-tend le projet de la CEDEAO et ont estimé que la décision des trois États membres compromettait gravement la solidarité régionale et l’action collective. Reconnaissant les avantages considérables que tous les États membres de la CEDEAO ont à faire partie du processus d’intégration régionale, le CMS a, en outre, exhorté les trois États membres à recourir au dialogue, à la négociation et à la médiation, qui sont les meilleurs outils pour trouver des solutions face à leurs préoccupations légitimes.

22. Le CSM a invité les trois États membres à respecter les dispositions du Traité révisé de 1993, en particulier l’article 91.

23. Les Ministres ont encouragé la CEDEAO à poursuivre son rapprochement et son ouverture à l’égard des trois États Membres afin de veiller à ce que leurs préoccupations soient rapidement prises en compte et restent saisis de l’évolution de la situation.

24. Les Ministres ont encouragé la CEDEAO à échanger sur cette question avec l’Union africaine, l’UEMOA, les Nations Unies et les organisations internationales, ainsi que d’autres partenaires bilatéraux, en vue d’exhorter les trois États membres à rester membres de la Communauté.

25. Les ministres ont également invité la CEDEAO à élargir son champ d’action pour inclure les chefs traditionnels et religieux, les personnalités éminentes, la société civile et les femmes leaders dans la recherche de solutions durables.

26.Le Conseil de Médiation et de Sécurité a réitéré la nécessité urgente pour la CEDEAO d’accélérer l’activation en cours de la Force en Attente dans son mode cinétique pour lutter contre le terrorisme dans la région, y compris les éléments de l’Initiative d’Accra, tel qu’ordonné par la Conférence. À cet égard, il est nécessaire de convoquer d’urgence une réunion des ministres des Finances et de la Défense pour proposer des modalités de financement et d’équipement de la force antiterroriste avec des ressources communautaires.

27. Le CSM a en outre encouragé la Commission à élaborer une stratégie de communication efficace pour impliquer les États membres et les citoyens de la Communauté, compte tenu de la désinformation actuelle qui donne une mauvaise image de la CEDEAO.

VI. DISCOURS DE CLÔTURE

28. Les Ministres ont exprimé leur gratitude à S.E.Dr. Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO, pour l’appui technique fourni pour assurer le bon déroulement de leurs travaux.

29. Par ailleurs, les Ministres ont exprimé leur gratitude à S. E. Yusuf M. TUGGAR, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigéria et Président du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO au niveau ministériel, pour la qualité avec laquelle il a assuré la présidence de la Session.

FAIT A ABUJA, LE 08 FEVRIER 2024.

POUR LE CONSEIL,

LE PRÉSIDENT,

S.E. YUSUF MAITAMA TUGGAR

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE DU

NIGERIA

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Vos commentaires

  • Le 9 février à 08:59, par Citoyen ordinaire En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport)

    Ce Compte Rendu de la réunion de la CEDEAO nous conforte que nous sommes sur la bonne voie. En effet, pas une seule ligne concernant la situation au Sénégal et le comportement de Macky SALL. C’est honteux ! En attendant on voit que le Bénin, ne tenant plus, décide de réouvrir leurs frontières avec le Niger ! Quelle hypocrisie, quelle malhonnêteté et quelle indignité ! On dirait que l’Afrique est vraiment condamnée pour des siècles de misère morale et matérielle !

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  • Le 9 février à 09:02, par Lom-Lom En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport)

    La force d’attente de la CEDEAO pourrait aller simplement combattre BOKO HARAM au Nigeria. Si elle ose mettre pieds au Burkina, elle trouvera en face des VDP pour les ramener à la maison !

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  • Le 9 février à 09:32, par El Pistolero En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport)

    Si les raisons avancées par les trois ne vous convient pas, allez y régler le cas du Sénégal . La CEDEAO n’est qu’une organisation et tout pays voulant la quitter est libre de partir.

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  • Le 9 février à 09:40, par Baga En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport)

    On dit qu’on est sorti de la CEDEAO ! Est ce que c’est forcé ? ou c’est de la sorcelérie ?

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  • Le 9 février à 09:55, par tengen-biiga En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Je n’approuve pas le retrait de la CEDEAO. Boko Haram a attaqué le NIgeria sans que la CEDEAO y compris le Mali, le Burkina et le NIger n’aille au secours de la CEDEAO. Est-ce que le NIgeria s’est retiré de la CEDEAO pour autant ?

    Comme si vous avez des problèmes avec votre épouse. Si vous êtes responsables et mature, vous discuterez pour trouver des solutions. Ca peut prendre du temps et de l’énergie mais vous devez être patient. Vous ne quitterez pas la maison conjugale.

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  • Le 9 février à 10:38, par jb En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    c’est mieux que nos etats quittent la CEDEAO. si on dit afrique de l’ouest et il y’a des americains et des europeens qui assistent a vos reunions. ce n’est plus CEDEAO.

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  • Le 9 février à 10:58, par S En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    J’encourage vivement la CEDEAO à activer très rapidement la force en attente avant qu’il ne soit trop tard car il est déjà tard.

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  • Le 9 février à 11:12, par ZORRO En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    La commission soutient que les sanctions sont légales, légitimes et conformes au Traité et au protocole. Si c’est aussi clair, qu’elle donne les dispositions légales sur la question.

    Sur le préavis d’une année, elle s’est empressée de viser l’article 91. Pour les sanctions, elle a certainement la base légale. Qu’elle la partage donc !

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    • Le 9 février à 11:59, par Anaarchiqqukement En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      C’est écrit dans l’article 77 publié en 1975 pour la communauté, par les chefs D’états membres de la CEDEAO.

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      • Le 9 février à 13:01, par AAEESS En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

        J’espère que vous savez lire. Je vous soumets ici, l’article auquel vous faites référence et j’espère que vous m’indiquerez où l’on parle de la fermeture des frontières et dans quelle mesure les pays sanctionnés n’ont pas satisfaits à leurs obligations :

        CHAPITRE XVI : SANCTIONS
        Article 77
        Sanctions applicables en cas de non-respect des obligations
        l. Sans préjudice des dispositions du présent traité et des protocoles y afférents, lorsqu’un État
        membre n’honore pas ses obligations vis-à-vis de la Communauté, la Conférence peut adopter des
        sanctions à l’encontre de cet État membre.
        2. Ces sanctions peuvent comprendre :
        i) la suspension de l’octroi de tout nouveau prêt ou de toute nouvelle assistance par la
        Communauté ;
        ii) la suspension de décaissement pour tous les prêts, pour tous les projets ou les
        programmes d’assistance communautaires en cours ;
        iii) le rejet de la présentation de candidature aux postes statutaires et professionnels.
        iv) la suspension du droit de vote ; et
        v) la suspension de la participation aux activités de la Communauté.
        3. Nonobstant les dispositions du paragraphe l du présent article, la Conférence peut suspendre
        l’application desdites dispositions sur la base d’un rapport motivé et circonstancié établi par un organe
        indépendant et présenté par le Secrétaire exécutif qui spécifie que le non-respect des obligations est dû
        à des circonstances indépendantes de la volonté de cet État.

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      • Le 9 février à 13:32, par ZORRO En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

        Vous pensez vraiment que nous n’avons pas vu l’article 77 ? Les sanctions prévues là-bas n’ont rien à voir avec ce que les Chefs d’État de la CEDEAO prennent. Si c’était aussi simple, la Commission allait rapidement viser cette disposition. Conclusion : l’essentiel des sanctions de la CEDEAO n’a pas de base juridique dans le Traité et dans le Protocole. Lorsque qu’une Organisation commence à prendre des sanctions illégales, il y a un problème. Lorsque un grand nombre de chaises des salles de réunions de la CEDEAO est occupé par des blancs, ça nous pose problème. Peut-on voir ça au siège de l’Union Européenne ?

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        • Le 9 février à 14:58, par Passakziri En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

          Bases juridiques , bases juridiques. Quelles bases juridiques les putschs ont-ils ? Il faut être cohérents. Soit vous voulez vous baser jur les lois ou vous faites du hors la loi. Hors lanous soutenons l’illégalité quand ca semble nous arranger, et quand c’est le contraire , on brandit la légalité. Les enlévements , c’est sur quelle base légale ? leretrait du Burkina de la CEDEAO par un putschiste, c#est sur quelle base légale ? La présence d’armée étrangére sur le sol burkinabé, c’est quelle base légale ?
          Vive la CEDEAO, même si elle est imparfaite. À nous les citoyens de contribuer à l’améliorer. Moi aussi je suis contre ces salaires faramineux versés aux fonctionnaires de la CEDEAO, je trouve qu’il faut investir ces sommes dans des projets communautaires au profit de öla grande masse plûtot que d’embourgeoiser des gens comme l’oncle de l’autre qui au finish s’y sont retrouvés juste pour le pognon et non par conviction.Malgré tout, cette organisation a un énorme potentiel qu’il faut libérer, ce qui n’est pas forcément le cas de l’AES.

          Passakziri

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        • Le 9 février à 18:15, par Anaarchiqqukement En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

          Les putschistes ferment les frontières leurs voisins ne les réouvrent pas ! Quoi de plus légitime ?
          Il n’y a donc rien à contester ! D’autant que l’article 77 est suffisamment vague et ouvert pour entreprendre tout ce qu’on veut.
          Cette situation dans laquelle nous ont placés nos autorités est très délicate. Ils feraient mieux de se consacrer à la reconquête du territoire comme promis, pourtant cela semble relégué en arrière plan depuis quelques temps... Peut être font ils de la politique en fin de compte ?

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        • Le 9 février à 23:37, par baltimoreappts En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

          c’est bien ecrit que les sanctions peuvent comprendre. il n’est pas ecrit que les sanctions se limitent a.

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    • Le 9 février à 12:56, par AAEESS En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      Merci pour votre observation. Ils nous prennent certainement pour des idiots.

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  • Le 9 février à 12:00, par JMK En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Ah oui, comme le disait notre défunt et illustre Président je cite " l’exclave qui n’est pas capable d’assumer sa revolte, ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort" fin de citation.
    Il a fallu cette décision pour faire bouger les lignes. Et le tout feu tout flamme Talon qui voulait mater le Niger est prêt pour qu’on donne aux pays de L’AES tout ce qu’ils veulent pourvu qu’ils restent.

    On nous a chante que l’ union de ces 3 États ne valaient rien. Alors pourquoi cette agitation ?

    Le compte rendu de la réunion en son point 24 et 26 donne raison aux arguments de L’AES. Pourquoi la CEDEAO doit cette aller voir les autres organisations pour la soutenir à convaincre les pays de L’AES ? LA CEDEAO a telle deja été consulté pour aider une autre organisation régionale (NU, UE, USA...) à faire revenir un de ses membres sur une décision complexe ? Quelle honte de demander toujours aux autres de nous aider !!!!!
    Le point 26 proposé la mise en marche de la force de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme.... Quelle honte. Après combien de morts ? C’est plutôt ça la poudre aux yeux.

    Aucune mention de ce qui se passe au SÉNÉGAL ? Vous attendez quoi ??????

    VIVE L’AES. Nos ancêtres se sont sacrifies pour qu’on ai des territoires à défendre, À nous de nous sacrifier pour que nos enfants décident de leur avenir.

    Vive L’AES, LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS.

    MERCI.

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  • Le 9 février à 12:01, par Kladjou En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Chacun pourra faire son opinion de la CEDEAO et son fonctionnement. Moi je voudrais juste répondre à ceci : "Les sanctions imposées au Niger, en particulier, ne sont ni illégales ni inhumaines car elles sont ancrées dans les Protocoles de la CEDEAO dont ces trois pays sont signataires."
    Je voudrais qu’on me dise dans quelle article du traité additionnel il est inscrit la fermeture des frontières, le blocus alimentaire, l’interdiction de circulation des dirigeants, le gèle des avoir du pays ?
    Dans l’hypothèse ou cela soit inscrit, alors cette disposition viole une dispositions internationale qui interdit la fermeture des frontières aux pays de l’interland.
    Et quand Macron dit "j’appellerai Nana Akufo Ado demain pour que des sanctions dures soient adoptés" contre le Mali et le même weekend la CEDEAO met le Mali sous blocus, comment ne pas parler d’instrumentalisation de l’organisation ? Peut-on imaginer un seul instant un tel discours d’un chef d’Etat africain avant une réunion des chefs d’Etats de l’Union Européenne ?
    Je pense que nos Ministres des affaires étrangères ont manqué l’occasion de faire une analyse responsable de la situation pour se remettre en cause. Comment peut-on venir nous dire ici que c’est parce que les 3 Chefs d’Etats ne veulent pas organiser des élections qu’ils veulent sortir de la CEDEAO alors que vous avez appliquer les sanctions les plus inhumaines qui n’ont eu aucun effet et qu’est ce que vous pouvez faire encore si on vous dit qu’il n’y aura pas d’élection ? Rien absolument rien. Talon lui a fait une analyse lucide et a reconnu qu’ils sont allés trop loin. Quand on coupe l’électricité à un pays, on ferme les frontières pour empêcher carburant, médicaments et denrée alimentaires de rentrer pendant 6 mois et qu’on nous dise que ces sanctions ne sont pas inhumaines, alors de qui on se moquer là ?
    On comprend bien pourquoi cette organisation avec de tels ministres on ne peut aller nul part. Et puis en quoi quitter la CEDEAO équivaut à diviser les peuples quand on sait que cette organisation qui n’a de peuple que dans les slogans, et pour l’essentiel, n’est qu’un club de chef d’Etat

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    • Le 9 février à 16:35, par HORUDIAOM En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      Kladjou, analyse très propre. La commission de la CEDEAO est simplement dans le déni. On a écouté Macron plusieurs fois sur la crise du Mali. Il disait avoir appelé Nana Akufour pour prendre des sanctions plus dures contre le Mali. Il en est de même pour le Niger. C’est pour cela que j’ai qualifié Macron de président de la CEDEAO de fait. Quand un président Français appelle des présidents membres de la CEDEAO pour sanctionner un autre état membre de cette même organisation, comment appelle t-on cela ? Aussi, quand IB et Goita ont révélé les maninges de Macron qui voulait nommer un président et un premier ministre au Burkina et au Mali, la CEDEAO a t-elle condamné les agissements de ce dernier ? Les multiples tentatives de déstabilisation du Mali et du Burkina, à t-elle réagit ? La libération de Kidal ? Est-ce que la CEDEAO a réagit ? Talon au moins a reconnu que l’approche n’a pas été bonne. Les conséquences economiques ont conseillé.

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    • Le 10 février à 02:15, par Anaarchiqqukement En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      Bonjour Kladjou, comme vous le dites si bien, lorsque l’on manque de "carburant, de médicaments et de denrées alimentaires", on ne devrait pas pleurnicher mais rester humble. On pourrait ajouter engrais, plastiques, moto, godemiché... Et tant d’autres choses !
      Bref, la souveraineté est un gros mot en ce triste XXI ème siècle. Est ce que diviser pour mieux régner prend du sens à vos yeux ?

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      • Le 12 février à 16:33, par Kladjou En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

        @Anaarchiqqukement

        Je ne comprend pas trop ce que vous dite mais retenez ceci.Ce n’est pas de l’ommone que la Niger demande c’est de laisser juste ces commandes en médicaments passer, est-ce que vous comprenez ça ?
        Toutes les économies sont imbriquées aujourd’hui c’est une évidence, et personne ne peut punir l’autre. La fermeture des frontières du Niger a fait plus du mal au Bénin qu’au Nigér qui a trouvé une autre alternative pour son approvisionnement.
        Seuls les nègres de maison pensent que ceux qui revendiquent leur souveraineté doit être punit et vont souffrir. Aujourd’hui le monde est devenu un village planétaire et les économies sont imbriquées, personne ne fait de mal à l’autre en fermant les frontières à l’autre.
        La souveraineté doit rester le maitre mot ; il n’est plus question de laisser un puissant dicter sa volonté selon ses intérêts. C’est de cela qu’il s’agit mon ami. appelles ça comme tu veut mais , nos pays y sont résolument engagés et assument leur choix.

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  • Le 9 février à 12:04, par Sacksida En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Internaute 5 Tengabiga tout a fait avec vous et encouragements aux Cadres Superieurs, Experts de la CEDEAO et aux Dirigeants Politiques de la CEDEAO dans leurs Travaux titanesques. Prenez Vos Responsabilites d’Etat car les Inepties et Reves Farfelues des Puschistes Militaro- Dictatorial Fachistes pro Imperialiste Russe qui ont pris nos Administration D’Etat et des Peuples Africains en Otages n’ont aucune Legitimite pour faire ce qu’il font. C’est justement pour leurs Interets Personnels Egoistes et Egocentrique Politique et des Valets Locaux Africains de l’imperialisme Russe. Des Revolutionnaires Burkinabe et Africains consequents tels que les Thomas Sankara, Jerry Rawlings et beaucoup d’autres Patriotes Africains et Revolutionnaires etaient des Visionnaires Vertueux et qui n’ont jamais deroute de facon archaiques comme ces Opportunistes et Situationistes Civils et Militaires qui ne font que les encourager dans de tels postures incongrue et Inconsequent. et ridicules Personnellement, nous reiterons que la Monnaie Nationale Communautaire et la strategie gagnante se trouve dans la lutte contre l’Imperialisme Occidental de Droite ou de Gauche dans le cadre de la CEDEAO. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe et Africains qui sont Integres. Salut

    .

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  • Le 9 février à 12:33, par Sheikhy En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Pour le bien de la communauté, l’Organisation doit mettre de l’eau dans son vin et adopter une démarche plus constructive. C’est une occasion de remettre tout à plat et de repartir sur de nouvelles bases. Il n’y a pas de mal à accepter de faire une mue si elle est nécessaire et je pense même que la situation est avantageuse pour ceux qui sont positifs. Sinon, leur rapport est un mélange de tout et de rien.

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  • Le 9 février à 12:50, par Swartskoff En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Hum ! Tous des Malo sado maso ces maet du syndicat de la Communauté d’Égéries de Dominateurs Européens en Afrique de l’Ouest.
    Poudre aux yeux ! Vous dites ! Que dites-vous des gaz lacry aux yeux au royaume de mackyland ?

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  • Le 9 février à 12:54, par AAEESS En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    "Les sanctions imposées au Niger, en particulier, ne sont ni illégales ni inhumaines car elles sont ancrées dans les Protocoles de la CEDEAO dont ces trois pays sont signataires."

    Il aurait été intérressant de citer les articles ou les dispositions auxquelles vous faites allusion pour éclairer la lanternes des pauvres citoyens soumis à la "propagande". Au lieu de cela, vous faites du dilatoire.

    Le seul texte que vous avez cité c’est celui qui fait référence à l’obligation de rester un an après notification du retrait. Pourquoi est-ce que pour les autres points, vous ne citez aucun texte de loi ? Ca en dit long sur le manque de substance de votre argumentaire.

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  • Le 9 février à 15:09, par Passakziri En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Pourquoi d’aucuns s’exitent ici ?
    Si les pays putschophiles veulent partir ,alors bye bye et laissez la CEDEAO avancer. Tous les pays n’ont pas ces mentalités à vouloir toujours réculer.
    La malhonêteté pousse beaucoup à s’accomoder en voulant comparer le Sénégal aux pays puschophiles. NON, c’est pas la même chose, et je trouve que Macky Sall a bien raison de vouloir clarifier ces accusations contre les juges constitutionnels qu’on accuse de corruption. Leurs décisions sur Wade et l’autre candidate ne parle pas en leur faveur. Oui, la gangréne des conseils constitutionnels vidés de leur sens doit être traitée. On a vu comment ces "sages" versent la figure du pays par terre à répetition depuis 2022 , ou depuis toujours. je mets à défi quiconque peut me montre une seule décision de ce conseil constitutionnel contraire aux volontés du plus fort de l’instant T. Donc vous allez laisser le Sénégal tranquille parce que tout le monde n#est pas comme nous autres. Vous rêvez de voir les sénégalais brûler leur pays ? Non ils ne le feront pas parce qu’eux ne sont pas comme nous. Donc arrêtez simplement de melanger pommes et poires.

    Passakziri

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    • Le 9 février à 15:53, par Citoyen ordinaire En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      Vous avez raison mais pourquoi on veut oublier des pays à continuer d’appartenir à une Organisation dans laquelle ils ne se reconnaissent plus ? Tantôt on fait référence à des articles précis pour justifier ceci et ailleurs on évite de préciser des articles pour justifier les sanctions. Qu’on le veuille ou non, d’autres pays risquent de quitter la CEDEAO tant que les représentants des nations occidentales dans leurs rencontres. Cessons d’être des idiots utiles de Mr l"Ambassadeur Luc Hallade !

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      • Le 10 février à 02:40, par Anaarchiqqukement En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

        Cher Citoyen Ordinaire, il serait bon de cesser de condamner l’extérieur quel qu’il soit et d’avoir une réelle vision objective de nos propres actions.
        Nous condamnons le G5 Sahel alors même que nous n’y avons pas contribué à hauteur d’un franc.
        Nous condamnons la CEDEAO alors même que nous n’avons pas contribué au financement d’une défense communautaire à hauteur d’un franc.
        Nous chassons les vils occidentaux et autres ONU de nos terres alors même que les citoyens de contrés lointaines payent de leur pauvres impôts pour financer tout cela.
        Je vous donne donc raison, cessons d’être idiots et regardons la vérité en face nous n’avons rien semé m, par conséquent la récolte reste maigre.
        Est se cela le prix de la souveraineté ? De s’isoler encore davantage ?

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  • Le 9 février à 17:42, par MAMADOU DOULKOM En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Courage aux autorités de l’Alliance des Etas du Sahel pour leur persévérance .Il s’affranchir du colon et cela demande beaucoup de courage. La CEDEAO a pèche par son silence face aux et ses méthodes. Les états de l’AES auront des difficultés, mais, à travers le travail dans la discipline, ils verront le bout du tunnel.
    Encore courage au peuple.

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  • Le 9 février à 19:15, par Ka En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Ce qui est dit est dit : Moi qui suis contre la CEDEAO par ce que cette institution se dégonfle a chaque fois qu’elle prenne une décision ferme pour protéger les constitutions et la démocratie, mais a cette réunion je dis bravo a cette commission qui a dit la vérité aux putschistes, en concluant que ’’’’’’’’’’’’’’« les raisons avancées par les trois États membres pour justifier leur retrait ne constituent que de la poudre aux yeux, cachant la véritable raison qui est leur intention de ne pas remplir leurs obligations au titre du traité et du protocole. En particulier, ils n’ont nullement l’intention de renoncer, dans un futur proche, au pouvoir politique qu’ils ont obtenu par des voies non constitutionnelles. Leur position pourrait être interprétée comme un stratagème visant à détourner l’attention de l’insistance de la CEDEAO sur le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel. »’’’’’’’’’’’’’’

    Et comme je ne cesse de le répéter, la confiance ne se décrète pas. Oui je suis totalement d’accords avec la CEDEAO, car, dans une démocratie, le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache dans la légalité des urnes et dans la non-violence, et personne en au Burkina ne pourra nier que notre jeune président ou les deux présidents des deux pays voisins ont cette ambition légitime et légale. Cependant il sera impossible a se faire adouber par le peuple encore moins par une partie de l’armée même si on n’a les russes pour se protéger. Nous sommes tous des témoins contemporains de notre histoire politique récente.

    Que ces militaires sachent que la confiance se mérite, on la sent, elle se manifeste, on la voit, on l’appréhende par les actions de tous les jours. Elle ne disparait pas du jour au lendemain. C’est tout un processus. Donc si les populations n’ont pas confiance avec ce qui se passe, ça ne s’est pas fait au jour au lendemain. Combien de promesses sont considérées de nos jours comme des mensonges pour ne pas faire des élections ? Comme le jeune président l’a confirmer, on peut aller partout au Burkina sans problème, Pourquoi ne pas faire des élections ? Il y a tellement de chose à dire. Que chefs putschistes en transition se comportent en hommes dignes, intègre et honnêtes. On leur fera confiance.

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    • Le 10 février à 00:25, par Jeunedame seret En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      « Comme le jeune président l’a confirmer, on peut aller partout au Burkina sans problème, Pourquoi ne pas faire des élections ? » Parce que les élections encouragent le charlatanisme. Et la transition, le behaviorisme et le constructivisme. La démocratie n’est pas une fin en soi. On a marre des corrompus et des renegats des imposteurs et autres voleurs votés. Tout le monde a compris que dans les campagnes pour le pouvoir, le simple vote est l’acte et le symbole du droit d’un homme libre de faire de lui-même un sot et de son pays un chaos.

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      • Le 10 février à 12:41, par Ka En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

        Madame : Votre soutien à une transition qui est là uniquement que pour le pouvoir n’est pas au fond d’un tas de charbon, et tout le monde le sait en vous lisant.

        Mais sachiez que soutenir un régime ce n’est pas soutenir un individu, mais ses bonnes actions concrètes qui vont au peuple et le développement du pays. Ici, on peut dire que les régimes transitaires n’ont pas le droit de tout faire sans l’avis de leur peuple, car, ‘’’’’le libéralisme conduit inexorablement à la dérive morale : L’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut, sinon, ça devient de l’anarchie totale.’’’’’’’ Et si vous voulez dire la vérité, le jeune président a dit a son peuple qu’il n’est pas pour le pouvoir, mais pour éradiquer les terroristes et libérer le pays : tout ce qui suive après sa parole donnée n’est que de la trahison. C’est pourquoi je conseille a ses apprentis politiciens de faire attention de ce qu’ils disent devant un peuple qui prend tout en considération.

        Madame croyez moi que parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Ce n’est pas de se maintenir au pouvoir à vie par des bricolages constitutionnels et des scrutins biaisés (tant pour faire adopter les dits "bricolages constitutionnels" que pour fausser le résultat des scrutins qui en découlent). L’Afrique est à feu et à sang à cause de ces motifs, et notre Faso bien aimé risque fort d’emboîter le pas avec les manigances que fait notre premier ministre en voulant la révision d’une constitution bien faite.

        Au lieu de conseiller la transition d’aller au fond d’un mur, madame, il vaut mieux de la dire la vérité de se battre pour rétablir l’ordre constitutionnel, et si le jeune président de la transition veut montrer sa sincérité et sa crédibilité, personne ne l’empêche d’être candidat a une vraie élection d’où le peuple fera le choix de celui qui dirigera le pays.
        Merci de me lire.

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    • Le 10 février à 11:16, par Zadi-bagnon En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

      Blablabla l’AES peut exister à côté de la CEDEAO. Mais quitter la CEDEAO est une mauvaise option. L’union fait la force. Y a des problèmes, on discute. C’est trois dirigeants prennent des décisions majeures sans le choix de leurs peuples. Attention au retour du bâton. Avez-vous pensé à la souffrance des la diaspora dans la CEDEAO ? On ne jette pas l’eau du bain avec le bébé. AES il n’est pas tard de revenir à la maison.

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  • Le 10 février à 09:48, par Bala Wenceslas SANOU En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Que nos pays de l’AES avancent dans le sens de la décision prise ; cela va aider ce type d’organisation à se constituer sur des bases plus saines de fonctionnement. Avançons, sans jamais nous laisser divertir par les bruits de ceux qui tentent de se convaincre qu’ils sont utiles à quelque chose.

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  • Le 10 février à 11:06, par Zadi-bagnon En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Blablabla. Il me semble que tout ce qui est dit n’a aucun sens. Nous Africains nous sommes incapable de nous entendre pour faire le bonheur de nos peuples.
    L’AES peut exister à côté de la CEDEAO. Pourquoi partir après des années d’efforts. Il faut négocier et rester dans la CEDEAO cela fera du bien à nos peuples. On ne jette pas l’eau du bain avec le bébé. Ah. C’est gâté.

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  • Le 10 février à 11:19, par kwiliga En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Ah ben ça alors...?
    "...mais que ces élections ont été reportées sine die, pour des raisons invoquées par les deux pays, à savoir des "problèmes techniques" (Mali) et une "aggravation de l’insécurité" (Burkina Faso)."
    Il doit y avoir une erreur, parce que tous les jours, on extermine des terroristes, par dizaines, voire par centaines, parfois à la grande jubilation de journalistes, qui oublient qu’il s’agit de citoyens burkinabè.
    Il doit y avoir une erreur, parce que, des propres propos de notre Messie, aujourd’hui, on peut aller partout dans le pays...
    Il s’agit donc, sans aucun doute, d’un nouveau mensonge de la CEDEAO, qui cherche à nous démoraliser, en nous faisant croire qu’il y a une "aggravation de l’insécurité" au Burkina Faso.
    Tout ça, c’est de la propagande impérialiste qui ne nous touche pas, parce que les "nous autres", on constate quotidiennement que tout va bien au Faso, que chacun dans le monde, envie notre situation qui s’améliore tous les jours et que le moment est parfaitement choisi pour se fâcher avec le reste de la planète, à l’exception des russes, qui sont des partenaires fiables, ni avides, ni impérialistes.
    Au fait, quelqu’un peut-il expliquer pourquoi la Centrafrique à fait appel à la société de sécurité privée américaine (lire mercenaires) Bancroft Global Development...?
    Non ? Parmi tous les grands panafriputschistes, IBéologues convaincus, connaisseurs avertis de la géopolitique,...personne ne peut l’expliquer ?

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  • Le 11 février à 13:52, par Wendkuuni En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    Ce rapport de la CEDEAO est juste un déni de réalité. Il faut avoir le courage de s’assumer. Je prends seulement l’exemple des sanctions contre le Niger, surtout fermeture des frontières avec son lot de conséquences, la privation des produits de première nécessité pour le peuple nigérien. Les textes de la CEDEAO prévoient évidemment des sanctions, mais celles prises contre le Niger sont subjectives et relèvent de la passion des dirigeants. En effet, dire que La Conférence peut décider d’appliquer d’autres formes de sanctions à l’encontre des auteurs de
    changement anticonstitutionnel de gouvernement, y compris des sanctions économiques ne signifie pas nécessairement aux sanctions imposées au Niger. Et donc, ces sanctions n’ont pas de bases légales.
    Dans ce rapport, la CEDEAO devrait reconnaître qu’elle s’est méprise. Mais dire que les Etats de l’AES ne veulent pas respecter leurs engagements, est irréprochable. Ces Etats n’ont pas quitté juste après le putsch.

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  • Le 12 février à 00:19, par noaga En réponse à : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)

    La CEDEAO dit non aux coups d’états et cré les conditions pour que les coups d’état ne puissent plus prospérer. Nous semblons dire à la CEDEAO, merde et de nous laisser continuer dans ce que nous savons de mieux faire. Une des choses qui lie les 3 états de AES, c’est 3 pays fort en coups d’état. Pensez vous que cette alliance est suffisament solide pour prospérer ? Je serai réconforter s’il y avait dans le lot des régimes non issu de coups d’état. On peut continuer dans cette alliance, mais restons à la CEDEAO, on y gagne car elle protège même les dirigeants actuels en s’opposant énergiquement aux coups d’état, chose dans laquelle on est champion.

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