Par ce cadre, il s’agit de mener des réflexions poussées dans le sens de dégager des opportunités pour la santé des populations, faciliter une réflexion collective et une animation scientifique rassemblant l’ensemble des chercheurs, enseignants, professionnels de santé et acteurs de santé publique aux prises avec ce quadruple choc et défis quotidiens.

Le ministre en charge de la santé, Dr Robert Kargougou, président du congrès (à gauche), remettant une distinction à l’un (Dr Maxime Drabo) des acteurs distingués au cours de la cérémonie d’ouverture officielle.

Les travaux se déroulent sous formes de conférences inaugurales, de présentations scientifiques orales et affichées et d’ateliers thématiques de réflexion. Également au programme, des tables-rondes sur des thématiques en lien avec la réponse vaccinale contre le paludisme (état des lieux et perspectives et le One heath et le numérique comme des nouveaux outils).

Selon le président de ce troisième congrès, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou, cette instance se tient dans un contexte où le pays est confronté à des défis sécuritaires, sanitaires et sociaux croissants. « Cela nous amène à réadapter et à redéfinir les paradigmes de la santé publique », dit-il avant de noter que chaque sous-thème de cette assise a été choisi non seulement pour sa pertinence, mais aussi pour son potentiel à façonner l’avenir du pays en matière de santé.

A l’en croire, la perspective de la recherche et la gestion des défis sécuritaires, sanitaires et sociaux, pour comprendre comment ces défis peuvent se transformer en opportunités pour la santé publique, est essentielle pour aborder les problématiques actuelles de manière innovante et efficace.

« L’autre aspect central de ce congrès sera l’examen des nouveaux défis sociaux dans le contexte des personnes déplacées internes. Ce sujet exige notre attention et notre compassion afin d’explorer des solutions pratiques et humaines », décline le président de l’activité, le ministre Robert Kargougou.

Une photo de famille de fin de cérémonie dans une ambiance bon enfant, et avec au premier plan, les ministres Roger Baro (à gauche), Robert Kargougou et Amadou Dicko.

Le ministre note en outre que ce congrès fera une évaluation de l’état actuel et les perspectives de la réponse vaccinale contre le paludisme, un défi majeur de santé publique pour le Burkina et pour le monde entier.
Dr Kargougou est revenu, en commentaires, sur l’importance qu’occupe également le secteur de la santé dans la vision du chef de l’Etat, avec en illustration, la place de la question lors de son adresse à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance 2023.

Dr Smaïla, président du comité scientifique.

Pour le président du comité scientifique, Dr Smaïla Ouédraogo, ce congrès offre une opportunité d’échanges entre les enseignants-chercheurs, chercheurs, apprenants en science de la santé. Le nombre important de communications témoigne l’intérêt porté à l’assise. Après avoir dressé la cartographie sanitaire globale, l’ancien ministre de la santé, ancien secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH Sida et les IST, Dr Smaïla Ouédraogo, épidémiologiste, maître assistant en santé publique, a mis en exergue l’enjeu du thème.

Le président du comité d’organisation, président de la SOBUSAP, Maxime Drabo, a exprimé les reconnaissances à tous les partenaires de l’activité.

Le président du comité d’organisation, Dr Maxime Drabo, président de la SOBUSAP a, quant à lui, souligné que parmi les thèmes qui seront abordés, il y a celui en lien avec le vaccin contre le paludisme. « Le vaccin contre le palu est d’actualité ; c’est une endémie qui nous a beaucoup préoccupés, et le fait de découvrir un vaccin est d’un intérêt très particulier. C’est pourquoi, ce congrès en a fait un thème prioritaire. Donc, tous ceux qui ont travaillé dans ce vaccin, viendront présenter les résultats de leurs recherches, et bien-sûr, on espère que ces résultats-là vont être utilisés pour le bénéfice de nos populations », a expliqué Dr Drabo à l’issue de la cérémonie officielle d’ouverture qui a été suivie de visite de stands par la délégation gouvernementale, composée, outre le président du congrès, du ministre en charge de l’environnement, Roger Baro, et du ministre délégué chargé des ressources animales, Dr Amadou Dicko.

O.L
Lefaso.net