Burkina/Réconciliation et vivre ensemble : Le plan national en cours de validation
Le ministère en charge de la réconciliation nationale a organisé un atelier afin de procéder à la validation du plan d’action intégré des stratégies nationales ainsi que du plan intégré de communication. C’était ce vendredi 08 décembre 2023, à Ouagadougou.
L’étude sur le plan d’action intégré des stratégies nationales ainsi que du plan intégré de communication a pour objectif général la réconciliation des fils et filles du Burkina Faso afin de favoriser la paix et le vivre-ensemble.
A entendre le représentant du ministre en charge de la réconciliation nationale, le directeur de cabinet dudit ministère, Soumèla Sakho, l’adoption du plan d’actions intégré permettra de produire des rapports annuels et à mi-parcours à l’attention du gouvernement en vue de la prise de décisions à l’aplanissement des difficultés. Elle conduira également à l’amélioration des conditions de mise en œuvre des stratégies de la réconciliation, de la cohésion sociale, de la prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent, du pacte de vivre-ensemble et aussi des dossiers des victimes.
Il n’a cependant pas manqué de remercier le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) pour l’accompagnement technique et financier dans le cadre de la mise en œuvre des différentes missions de réconciliation, de cohésion sociale et du vivre ensemble
« Dans cette étude notre mission a été d’élaborer une stratégie de communication pour la réconciliation et le vivre ensemble. Nous avons procédé à une enquête sociologique au niveau des Burkinabè aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur pour recueillir leurs attentes et suggestions. Et sur cette base, nous avons conçu une analyse à partir de laquelle nous avons essayé d’élaborer des axes de communication qui ont consisté dans l’ensemble à permettre à l’ensemble des Burkinabè d’être sensibilisé d’abord sur l’importance de la réconciliation du vivre ensemble et sur la nécessité de maintenir la cohésion sociale », a expliqué Théophile Balima, coordonateur de l’étude.
Les impacts attendus de cette étude sont entre autres le vivre-ensemble harmonieux et paisible ; la réduction des conflits ; l’amélioration de l’accès des personnes indigentes à la justice ainsi que la réduction des inégalités.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net