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Jean-Pierre Palm aux structures sportives de Bobo : "La chasse à l’argent facile, c’est terminé !"

Publié le mercredi 22 février 2006 à 07h52min

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Jean Pierre Palm

Le ministre des Sports et Loisirs, Jean-Pierre Mori Palm, a
rencontré les dirigeants des clubs et ligues sportifs de l’Ouest,
le vendredi 17 février dernier au Ran Hôtel de Bobo Dioulasso.
Objectif : renforcer les liens de collaboration entre ces structures
et le ministère en charge des Sports, pour une relance véritable
du sport national.

C’est un Jean-Pierre Palm résolu à en découdre définitivement
avec les problèmes de gestion au sein des associations
sportives qui s’est adressé le 17 février dernier à un parterre
d’environ une cinquantaine de dirigeants d’organisations
sportives de Bobo Dioulasso.

Il s’agit là, selon le ministre des
Sports, de la première d’une série de rencontres qui va
incessamment s’étendre aux autres régions. Avec les dirigeants
de clubs sportifs de Bobo, Jean-Pierre Mori Palm a fait
l’autopsie de la situation de léthargie qui caractérise le monde
du sport, particulièrement à Bobo Dioulasso où, selon lui, les
clubs vont cahin-caha, tout comme les résultats qu’ils
produisent. D’où la nécessité de pousser la réflexion à divers
niveaux en vue de trouver les voix et moyens pour le décollage
ou le redécollage (c’est selon) du sport au Burkina.

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2006 à 14:16 En réponse à : > Jean-Pierre Palm aux structures sportives de Bobo : "La chasse à l’argent facile, c’est terminé !"

    Il faudra vraiment un coup de balai pour que la ville de Sya puisse trouver sa place dans le sport Burkinabé. La mauvaise gestion des clubs de football est la cause directe des mauvais résultats. Les dirigeants veulent s’enrichir sur le dos des clubs. Or pourtant ces clubs sont pauvres et même incapables de payer les primes de leurs joueurs. Au sein des bureaux, c’est la guerre de clans. Chaque clan oeuvre en background pour mettre les batons dans les roues du président. Ce dernier lorsqu’il perd son fauteuil, il devient aussi un fauteur de troubles car le nouveau est responsable de son échec. Et le processus continue. Conséquences, mauvais résultats au championnat. Il suffit de regarder le classement des clubs de Bobo Dsso pour s’en rendre compte. RCB qui était parmi les meilleurs clubs du BF se cherche aujourd’hui. C’est scandaleux.

    Les clubs de Ouaga font actuellement de bons résultats. Ces résultats ne sont pas seulement dus à la qualité de leurs joueurs. Ils sont en grande partie dus à la gestion professionnelle de ces clubs. C’est qui est le contraire à Bobo où existe une gestion archaïque. Le président gère le club comme sa cour.

    On peut reconnaître les difficultés que rencontrent les clubs bobolais surtout en ce qui concerne leurs moyens financiers très limités. Malgré leurs moyens limités, si les dirigeants faisaient plus d’effort, ils sont capables de faire de bons résultats que les clubs les plus riches. Bobo est le jardin du football Burkinabé. Beaucoup de clubs Bobolais ont formé et continuent de former grand nombre de joueurs Burkinabés. Beaucoup de jeunes sont prêts à se sacrifier pour les clubs. Beaucoup de talents existent dans cette ville et beaucoup sont au chômage. Si les dirigeants étaient sérieux et avaient de visions à long terme, le football serait une ressource économique très importante pour cette ville. Parmi les jeunes formés, la déception est grande : Mauvaise gestion de la part des dirigeants, les primes non payées et détournées au profit d’un membre du bureau, etc. Les mauvais résultats de ces clubs ont entraîné aussi une déception chez les supporters. Conséquence : stades vides à chaque rencontre. Pourquoi gaspiller ses sous pour des gens qui ne sont pas animés de bonne volonté.

    J’ai connu pas mal d’amis qui ont évolué dans les clubs Bobolais, je sais ce que je dis.

    La baisse de qualité des clubs de Bobo Dsso, la seconde ville a une conséquence directe sur le niveau de notre championnat. Si RCB, USFRAN, ASFB et autre étaient mieux gérés comme le sont EFO, ASFA, RCK, et autres, je suis sur que nos représentants aux différentes compétitions africaines feront de bons résultats. Chaque fois qu’un représentant met les pieds dehors, il revient bredouille. La réponse est que peu de clubs participent réellement au championnat ; les autres sont des figurants.

    Alors, comme le disait l’autre, "Dirigeants de clubs Bobolais, balle à terre".

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