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Régions du Sahel et du Nord : L’OIM œuvre pour l’autonomisation et la résilience des femmes

Publié le dimanche 20 août 2023 à 20h44min

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Régions du Sahel et du Nord : L’OIM œuvre pour l’autonomisation et la résilience des femmes

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de l’autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a procédé au lancement d’une série de formations, le 24 juillet 2023. Le projet vise notamment à renforcer l’autonomisation et la résilience des femmes de ces deux régions affectées par la crise sécuritaire.

Au total, trois ateliers de renforcement des connaissances et des capacités des partenaires du projet dans la région du Sahel du Burkina Faso étaient prévus pour chacune des trois régions. Le premier concernait les autorités locales déconcentrées, les services techniques et aussi un certain nombre de leaders, notamment les jeunes. La deuxième formation a concerné les leaders communautaires ; et religieux et la troisième portait sur la coordination régionale et provinciale des femmes.

Selon le représentant de l’Organisation internationale des migrations (OIM) Etienne Guengani, « c’est un projet qui vise à autonomiser les femmes, à accroître leurs capacités économiques et financières au regard du contexte, à accroître leur participation aux prises de décisions qui concernent leurs communautés et qui les concernent aussi elles-mêmes et aussi à améliorer leur contribution dans la cohésion sociale ».

Ces trois ateliers entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de l’autonomisation et de la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso, initié par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Selon les initiateurs, la réussite du projet passe par des leaders locaux, notamment les femmes, qui constituent des acteurs clés dans la prévention et la résolution des conflits. « Les associations actuelles impactent donc le vivre-ensemble ; il s’agit de voir comment, en fonction des facteurs intrinsèques de chaque communauté et le vécu de chaque communauté, les femmes peuvent apporter leur contribution pour résoudre ou prévenir des conflits potentiels dans les différentes localités », souligne Etienne Guengani.

Pour la région du Sahel, qui a abrité la cérémonie de lancement, ce sont au total 81 acteurs qui ont pris part à ces séries de renforcement des capacités. La cérémonie de lancement a été présidée par le secrétaire général de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo. La première session a réuni les autorités administratives dont le gouverneur du Sahel, les hauts-commissaires des provinces de la région, la délégation spéciale et les directions régionales, du 24 au 25 juillet 2023. La deuxième session, qui a concerné 30 leaders communautaires notamment les autorités communautaires et les responsables des organisations de jeunes, s’est tenue les 26 et 27 juillet 2023. Le troisième atelier a regroupé 30 femmes représentant les organisations actives des femmes de la région du Sahel. Elle s’est tenue du 28 au 29 juillet 2023.

Pour le secrétaire général de la région, c’est une initiative fort louable qui contribuera au retour de la paix. « La région est très impactée. Donc avec les impacts que nous vivons, nous estimons que les femmes peuvent contribuer au retour de la paix et de la cohésion sociale », souligne Abdoul Karim Zongo.

Pour la suite de la mise en œuvre du projet, les organisateurs révèlent que des études de base sont en train d’être finalisées. À l’issue de ces études de base, une validation va être faite et des consultations communautaires vont être menées pour évaluer les besoins, les réalités, quelles sont les activités qui peuvent être menées pour renforcer la capacité des femmes et également en termes de réalisation d’infrastructures ; quels sont les besoins à l’heure actuelle au regard de la pression exercée sur les services existants en matière de santé et d’eau.

Depuis le début de la crise sécuritaire au Burkina, l’Organisation internationale des migrations multiplie les efforts pour non seulement la prise en charge des déplacés et réfugiés mais aussi l’éradication et la prévention des différents conflits.

Correspondance particulière

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