Burkina/Droits et santé sexuels et reproductifs : Une amélioration de l’offre des services de santé enregistrée dans plusieurs régions
Le directeur général de la santé et de l’hygiène publique, le Dr Brice Bicaba, a présidé, ce jeudi 27 juillet 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de présentation des résultats du projet de renforcement des droits et santé sexuels et reproductifs. Le projet s’est également intéressé à la contraception, la planification familiale, la violence basée sur le genre, les femmes et les jeunes dans le contexte du covid-19 au Burkina. C’est un projet mis en place par le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec le Canada.
Mis en œuvre d’octobre 2020 à juin 2023, soit une durée de trois ans, ce projet a permis d’engranger plusieurs résultats, selon le bilan qui a été rendu public au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. En termes de résultats enregistrés, le représentant résident de l’UNFPA au Burkina, Alain Akpadji, a cité, entre autres, 600 980 nouvelles utilisatrices de planification familiale, une prise en charge de plus de 400 survivants de violence basée sur le genre, plus de 2 000 prestataires de santé du privé et du public, formés sur la planification clinique axée sur les droits humains.
- Les participants, venus des régions concernées discuteront au cours de la matinée sur le bilan du projet et feront le point de sa mise en œuvre
A ces résultats s’ajoutent la formation de 1491 agents de santé à base communautaire sur la distribution à base communautaire de la planification familiale, la prévention des VBG et du covid-19 et la dotation de kits de gestion des cas pour la sécurisation des données sur les violences basées sur le genre, à 42 districts.
- Le Dr Brice Bicaba, directeur général de la santé et de l’hygiène publique
Ces résultats ont permis, selon le Dr Brice Bicaba, d’améliorer l’offre en matière de santé reproductive dans 8 régions. Une occasion pour lui de remercier les différents partenaires de ce projet qui a commencé dans le contexte du covid-19 et a permis d’avoir un certain nombre de résultats tangibles en termes de santé reproductive, comme cités plus haut. Et tout cela concourt à l’amélioration de la santé de la population et à la réduction de la mortalité maternelle qui est un objectif du ministère en charge de la santé.
- Alain Akpadji, représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso
Malgré ces résultats tangibles, beaucoup de travail reste encore à faire pour réduire les inégalités, limiter les besoins non satisfaits en planification familiale et les grossesses non désirées et autres, a fait savoir le directeur général qui a joint sa voix à celle du représentant résident de l’UNFPA pour souhaiter la pérennisation des acquis et une éventuelle réplication du projet.
Ce projet, il faut le rappeler, a été mis en œuvre dans 8 régions du Burkina que sont les Cascades, le Centre, le Centre-est, le Centre-ouest, le Centre-sud, les Hauts Bassins, le Plateau central et le Sud-ouest.
- Emelo Nina Womitso-Mawulawoe, chargée de coopération de l’ambassade du Canada et représentante de l’ambassadrice
Par ailleurs les réalisations menées au cours de ce projet ont contribué à la réduction des besoins non satisfaits en matière de planification de 19 à 16%, selon le représentant résident de l’UNFPA.
- Une photo de famille avec les acteurs
Le niveau de mise en œuvre des activités s’élève à 98,4% et est très satisfaisant, selon la chargée de coopération de l’ambassade du Canada au Burkina, Emefa Nina-Womitso-Mawulawoe, partenaire financier de ce projet. Selon elle, c’est un projet qui a coûté plus de deux milliards de francs CFA et vu les résultats engrangés, on ne peut qu’être satisfait parce que ce sont des domaines privilégiés par le Canada.
Quant à la réplication du projet, elle a rassuré qu’il y a des interventions qui sont prévues à cet effet.
YZ
Lefaso.net