Le thème retenu pour cette édition est : « Industries culturelles et créatives dans l’espace UEMOA : un puissant levier de création d’emplois et de revenus pour le renforcement du développement socioéconomique ». Pour ce premier jour, une brochette d’artistes a presté. Il s’agit de Floby, Reman, Melkier et bien d’autres. Le festival Afrobeat ce sont des programmations artistiques avec à l’affiche des grosses pointures de la musique burkinabè et africaine.

Des artistes en herbe ont également la possibilité de prester pour se faire connaître des mélomanes. Au-delà de l’aspect festif, il représente une vitrine pour mener des actions sociales au profit de la communauté. Sur le site du festival, des stands ont été dressés pour des séances de dépistage gratuit sur des maladies comme le VIH/SIDA, le diabète, le covid-19, celles oculaires, etc. Aussi, au menu des activités, il y’a des sensibilisations sur des maladies et des actions de salubrité.

Le programme des prestations

Autre point à relever, le comité d’organisation du festival compte remuer ciel et terre pour entamer la réfection de la garderie populaire du secteur 16 qui est en état de délabrement depuis quelques années. Déjà, certains partenaires ont décidé d’accompagner ce projet avec des dons. D’autres, ont fait la promesse d’apporter des contributions durant la cérémonie après la doléance du promoteur du festival Afrobeat, Jean-Marie Nabi dit Zopito.

Zopito a affirmé que le festival représente un espace pour faire des plaidoyers

Des panels prévus

Des panels sont également organisés pour mener la réflexion sur la thématique choisie pour 2023. Il s’agit de la rencontre internationale des acteurs des industries culturelles et créatives de l’espace UEMOA.

« La 11e édition est très ouverte sur l’international. Nous avons voulu associer les différents spécialistes des questions culturelles des pays de l’UEMOA. Nous pensons que c’est dans les grands ensembles que nous pouvons créer l’énergie pour le développement de notre pays. Nous voulons que ces synergies soient positives et franches afin de nous permettre d’aller de l’avant dans notre combat pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a notifié Jean-Marie Nabi dit Zopito.

Harouna Kaboré a salué la résilience du promoteur

Selon le patron de la cérémonie, Harouna Kaboré, la thématique au cœur des échanges pour cette édition montre la maturité du festival et l’intérêt des activités culturelles dans le contexte national. « La culture est essentielle, et est un grand outil pour combattre l’obscurantisme. Elle permet de pérenniser nos valeurs et est un facteur de résilience », a-t-il déclaré.

Abdoulaye Sourgou a félicité le promoteur pour ses initiatives sociales

Pour le parrain de la 11e édition, Abdoulaye Sourgou, il est nécessaire d’accompagner le promoteur. Dans ses propos, il a confié que le festival n’est pas seulement consacré à la musique. Il y’a aussi des actions salutaires et utiles pour la communauté. « C’est un festival résiliant et qui contribue au bonheur des populations », a-t-il dit. A l’affiche de la 11e édition on peut citer Amzy, Prince Zoetaba, Ella Nikièma, Will B Black et Elty, Serge Beynaud de la Côte d’Ivoire et Afara Tsena du Congo Brazzaville.

SB
Lefaso.net