Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, le Cercle d’éveil donne sa lecture de la situation nationale. Il estime que le coup d’État du 30 septembre 2022, " au lieu de clarifier une situation déjà ambiguë, ajoute une confusion dangereuse, porteuse d’énormes risques multidimensionnels susceptibles de nuire à l’existence de la nation burkinabè et à la sécurité des Burkinabè".
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SITUATION NATIONALE : RISQUES DE DERIVES GRAVES SUR LA SECURITE DES BURKINABE ET SUR L’EXISTENCE DE LA NATION BURKINABE
Nul ne peut nier que les multiples processus électoralistes conduits par la classe politique et subsidiairement par certaines fractions de la société civile ont naturellement accouché des coups d’Etats à répétition que le Burkina Faso connait depuis le soulèvement populaire du 03 janvier 1966.
Durant cette période, la dégradation de la gouvernance de l’Etat n’a fait que croître, jetant les populations burkinabè dans l’incertitude et la précarité au point que le premier militaire arrivé par la force des mitraillettes au pouvoir faisait figure de messie.
C’est le même processus qui se reproduit aujourd’hui avec la déchéance électoraliste du régime incompétent du MPP avec comme conséquence, une rafale de coups d’Etat dont les titulaires n’ont pas visiblement la capacité de tenir dans la durée.
Le coup de force du 30 septembre 2022, au lieu de clarifier une situation déjà ambiguë, ajoute une confusion dangereuse, porteuse d’énormes risques multidimensionnels susceptibles de nuire à l’existence de la nation burkinabè et à la sécurité des Burkinabè.
Il est certain que ceux qui ont pris le pouvoir par les armes et leurs partisans l’ont fait en connaissance de cause et conséquence, et que la situation nationale qui en résulte, est pleinement de leurs responsabilités.
Certes, le contexte n’est pas simple, mais il est vain de chercher des boucs émissaires et des explications à l’intérieur comme à l’extérieur pour se dédouaner de sa responsabilité devant le peuple et devant l’histoire.
Dans un tel climat explosif et lourd de conséquences en termes de vie humaine, il est du devoir de la société civile responsable, de rappeler à tous les acteurs (autorités militaires, autorités civiles et Organisations de la société civile) et à leurs soutiens, que les faits et actes posés de nature à engendrer des conséquences répréhensibles ne sauraient bénéficier d’aucune impunité.
Lorsqu’on s’empare d’un navire par la force et que celui-ci vient à couler, ni la mer, ni le navire ne sont responsables du naufrage.
Il est également patent que ce cercle infernal des coups d’Etats à répétition n’est absolument pas la voie pour sortir le Burkina Faso de l’ornière.
Les militaires aussi, compétents sur le terrain, ne peuvent pas et toute l’histoire du Burkina Faso le démontre, résoudre une situation aussi complexe dans un temps si court.
La plus élémentaire raison pousse à mettre en avant une gouvernance collective où chacun a sa partition à jouer, mais rien que sa partition.
Il faut certes commencer par s’entendre, se mettre d’accord sur un programme commun, ce qui est finalement assez simple dès lors qu’on s’attache à ne considérer que les priorités vitales à savoir :
lutter contre le terrorisme, ce qui est une affaire essentiellement militaire ;
promouvoir la bonne gouvernance, ce qui est une affaire politique ;
refonder la démocratie électorale, ce qui est une affaire de gouvernance politique et citoyenne.
Sans la mise en synergie de ces trois dimensions :
militaire ;
politique ;
citoyenne,
dans un esprit de transparence, de courage et d’innovation, il n’y a aucune solution pour échapper à la traversée du désert à laquelle nous voue la querelle des égos qui poussent les uns ou les autres à s’imaginer être le sauveur de la nation.
Le pouvoir pour le pouvoir est une impasse.
Ouagadougou, le 08 décembre 2022
Le Président du Comité Exécutif
Dr. Evariste. Faustin. KONSIMBO
Vos commentaires
1. Le 8 décembre 2022 à 13:43, par Deafnot En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Tu fais pitié mon cher Konseibo. Tu caches mal ton penchant pour Damiba. Mais le Burkina ne coulera pas, tel votre souhait. Tu étais d’accord avec le coup d’état de Damiba car tu traites le régime du MPP d’incompétent mais le coup d’état de IBT te passe mal à la gorge. Le régime de Damiba était-il compétent ? Il faut vraiment être conséquent avec toi même. Si vous avez applaudi le coup d’état de Damiba, il faut continuer d’applaudir les autres coups. En cela, je respecte Me Farama, dès le début, il a dit ouvertement son désaccord avec les putschistes du 24 janvier. C’est ca un homme intelligent et de principe. Pendant ce temps, on vous écoutait tranquillement sur BF1 avec vos analyses bidons à la recherche de poste. Vous êtes tous responsables de la situation. Contre vents et marrées, IBT ira jusqu’au bout de sa mission n’en déplaise aux oiseaux de mauvaises augures dont vous en faites partie.
Le 8 décembre 2022 à 18:09, par Fils du pays En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Merci pour ce commentaire.
tu as bien dit `Contre vents et marrées, IBT ira jusqu’au bout de sa mission n’en déplaise aux oiseaux de mauvaises augures dont vous en faites partie.`
Nous voulons la paix pour ce pays. Il faut que les gens arrêtent leur egoisme et accompagner les autorités actuelles qui sont de bonne foi.
Arrêter, arrêter la analyses a dormir debout. Le monsieur signe a la fin qu’il est docteur. C’est raisonement d’un docteur ca ???
2. Le 8 décembre 2022 à 19:12, par Bigbale En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Ce Monsieur fait vraiment pitié ce Monsieur Konsinbo. Il est à l’image du sénile Me Herman Yameogo, qui a totalement perdu le Nord, abasourdi par la fuite, la queue entre les jambes de Blaise Compaore, l’échec lamentable du General Diendere Gilbert et la débâcle du Lieutenant Colonel DAMIBA Sandaogo. Les individus.comme les peuples ont et auront toujours leur histoire. Cette histoire, sans être pressée, retablit toujours les faits contre vents et marées. Ce que Mr Konseibo pourrait faire, c’est prendre les devants en se mettant à l’abri car le peuple Burkinabe semble etre5 décédé à payer le prix pour sa liberté. Demain nkus dira qui a raison !
Le 9 décembre 2022 à 10:29, par kwiliga En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Bonjour Bigbale,
Vous avez écrit : "...le peuple Burkinabe semble etre5 décédé à payer le prix pour sa liberté".
Un formidable lapsus, révélateur de la réalité de notre situation nationale.
Vous auriez presque pu conclure par un glorieux : "La patrie ou la mort nous mourons".
3. Le 8 décembre 2022 à 19:38, par Karim OUEDRAOGO En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
ON DIRAIT QU IL Y A CERTANS QUI SONT DEPASSES PAR LES EVENEMENTS. YAKOO
4. Le 8 décembre 2022 à 21:10, par Contributeur En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Pathétique. J’espère que votre mentor Damiba vous a bien géré avant sa fuite. Comment défendre un tel gougnafier et critiquer le nouveau régime qui fait preuve d’un minimum d’intelligence et d’efficacité.
5. Le 8 décembre 2022 à 21:20, par Bebeto En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Mr. Konsimbo Evariste, que c’est pitoyable pour toi et ta petite ckuc !!!
Soit tu es pour les coup d’Etat ou tu ne l’es pas.
Votre idée de réconciliation nationale qui n’est qu’un serpent de mer s’est avéré être du mensonge et de la tromperie pour soustraire le criminel Blaise Compaoré de la justice Ce sont des individus comme vous et Loukman qui avez cru tromper les Burkinabè avec votre machin de " l’appel de Manega"dont l’idée centrale est fondée sur la tromperie, le mensonge et l’impunité. La chute de Damiba le 30 septembre s’est caracterisée par un rejet massif et populaire de son intention de restaurer l’ordre ancien, incarné par le dictateur Blaise Compaoré et ces vautours charognards qui gravitaient autour de lui
Mr. Konsimbo Evariste, trois dates historiques récentes de l’action des Burkinabè traduisent le rejet massif et populaire de cet ordre ancien incarné par le dictateur Blaise Compaoré. Il s’agit :
1) Les 30 et 31 octobre 2014, l’insurrection populaire qui a chassé le dictateur Blaise Compaoré.
2) Le 15 septembre 2015, le rejet populaire du coup f’Etat de Diendere qui voulait restaurer l’ordre ancien
3) Le 3o seotembre 2022 , la chute de Damiba par le Capitaine Ibrahim Traoré qui s’est transformé en une 3e insurrection populaire contre l’ordre ancien que voulait ressuscité l’aventurier Damiba, bien entendu avec le soutien d’individus comme vous.
Mr.Konsimbo, tous ces faits se sont produits sous nos yeux, vous étiez au Burkina, pas sur une autre planète. Ces événements sont des faits qui montrent clairement que les Burkinabè veulent avancer et bien, mais refusent l’ordre ancien incarné par l’ex dictateur Blaise Compaoré. Mr. Konsimbo, c’est clair et net. Maintenant que cela ne vous convient pas, c’est autre chose. Si vous avez des insomnies à cause de ces faits et leurs conséquences, c’est autre chose
Le message des Burkinabè est clair, limpide et sans ambiguïté. Vous ne pourrez vjzmzis effacer ou falsifier ces faits historiques de portée considérable.
Mr. Konsimbo en vous entêtant à vouloir nier le choix populaire des Burkinabè, vous allez vous brûler les ailes.
Les Burkinabè n’écoutent plus n’importe qui et n’importe qui ne pourra plus être Président au Burkina.
6. Le 8 décembre 2022 à 23:12, par Gwandba En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Bassian ta baoda touma. yin nin Amed Newton BARRY.
7. Le 9 décembre 2022 à 17:27, par Labor En réponse à : Burkina/situation nationale : Le Cercle d’éveil craint des dérives graves sur la sécurité des Burkinabè
Soyons concrets : des Burkinabés se font tuer par des djihadistes, RFI est interdite, on donne une mine d’or aux Russes
Le reste est du bavardage
Marc Labor