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Festival international du court métrage (Ouaga coté court) : La première édition lancée

Publié le dimanche 20 novembre 2022 à 18h30min

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Festival international du court métrage (Ouaga coté court) : La première édition lancée

Le clap de lancement du festival international du court métrage de Ouagadougou (Ouaga coté court) a eu lieu le samedi 19 novembre 2022, à Canal Olympia Ouaga 2000. Le festival se tient dans la capitale burkinabè jusqu’au 26 novembre prochain.

Pour cette première édition, plus d’une soixantaine de films issus de 37 pays sont en compétition. Le Burkina Faso est représenté par deux films. Au total, neuf prix vont être décernés aux œuvres qui se seront le plus démarquées. Les films sont repartis dans trois catégories : le documentaire, l’animation et la fiction. Lors de la cérémonie de lancement, deux films ont été projetés. Il s’agit des courts métrages « Les écuelles » d’Idrissa Ouédraogo et de « La petite vendeuse de soleil » du Sénégalais Djibril Diop.

Les films en compétition datent de moins de deux ans.

C’est la réalisatrice, danseuse et chorégraphe Irène Tassembédo qui est la promotrice du festival. « Nous sommes dans le pays du cinéma, mais il n’y avait pas de festival de courts métrages. Et pourtant, le court métrage est un art complètement fort. Je pense qu’il ne faut pas le minimiser. Il y a des réalisateurs qui sont prêts à faire le court métrage, mais il n’y a pas tellement d’espace pour s’exprimer. Cela fait que tout le monde fait des longs métrages. Moi je pense qu’il y a des histoires qui peuvent être racontées en trois minutes et qui sont tout aussi fortes et belles. Il y a une place très importance dans le paysage cinématographique du monde. A travers ces films, les réalisateurs parlent de leurs pays. Cela peut nous rapprocher des autres. Si on se rapproche des autres, on voit la vie d’une autre manière et sans les préjugés. Il y a donc la possibilité de s’entendre et de vivre ensemble », s’est exprimée Irène Tassembédo.

Pour Irène Tassembédo, ce festival est une fenêtre ouverte sur le Burkina et sur le monde.

Selon la réalisatrice Apolline Traoré, « un festival de courts métrages, on en avait extrêmement besoin. C’est une opportunité pour montrer à la jeunesse que cela représente le début d’une carrière. On voit un phénomène en ce moment avec nos jeunes frères et sœurs qui se lèvent un beau matin pour faire un long métrage. Ce n’est pas comme cela qu’il faut faire. Tout cinéaste, quel que soit son parcours, commence toujours par un court métrage parce que c’est une carte de visite pour montrer au monde entier qu’on est capable de faire un film. C’est après cela qu’on peut se lancer dans le long métrage », a-t-elle argumenté.

Apolline Traoré a conseillé aux jeunes réalisateurs d’affluer dans les salles pour regarder les courts métrages.

Pour cette première édition, plus de 700 œuvres ont été réceptionnées. Un jury international s’est chargé de faire le tri en sélectionnant les films qui vont être en compétition.

SB
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Voir le programme du festival ici :

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