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Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

Publié le dimanche 21 août 2022 à 18h37min

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Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

Depuis la nuit des temps, de génération en génération, leurs biens les plus précieux ne sont pas du tout les vaches comme on serait tenté de le croire, ni les commerces, ni les bâtisses, les terres, les espaces, les belles voitures, les affaires, le lait, etc., mais plutôt le fait de ne jamais, au plus grand « jamais, se défaire de leur noblesse et de leur dignité ». Voilà toute leur richesse et tout le principe sacré de vie des Fulɓe bien résumés.

Rien que pour cela, malgré les impératifs et les lourdeurs qu’on leur impose, sans agitation, sans trouble, ils sont capables de s’armer de patience en toute circonstance, de persévérance, de courage, d’opiniâtreté...

Quoi qu’il en soit, tous ceux qui se réclament de cette culture sont supposés incarner ces valeurs du Pulaaku. Un code d’honneur qui se reflète dans leur attitude si bien remplie de retenue, de grandeur, de pudeur, de réserve, de fierté, de dignité, etc.

Partant de ce fait, quelqu’un a dit : « le Pulaaku n’est pas une donnée biologique ou génétique, mais une valeur sociale vécue et pleinement assumée. Le Pulaaku n’est pas lié à l’aspect physique, ni à la couleur de la peau, mais à une valeur morale. »

De bonne heure, il s’agit de se gouverner soi-même selon des principes éthiques : faire toujours preuve d’attitude chevaleresque, de grandeur d’âme, de grandeur morale, de dignité, de distinction et d’élégance. Certes, c’est un héritage lourd à porter selon le respect de la tradition reçue.

Sous ce rapport, tout pénétré donc « d’éthique peule » à 100%, cela leur donne « l’aptitude à supporter les désagréments », l’affliction, les épreuves, notamment les haines politiques sans bornes, jadis dissimulées mais aujourd’hui ouvertement exposées au grand public, grâce à la magie de l’Internet.

D’une manière générale, cela resserre de plus en plus le cercle familial Fulɓe sans frontière et fait d’eux de meilleures personnes. Sans s’en rendre compte, les haineux, les vipérins rendent ainsi les Fulɓe plus forts, plus solides, plus créatifs et beaucoup plus solidaires avec un attachement non-stop aux valeurs cardinales, à la Patrie tout comme à la Nation.

Si tel est le cas, cela doit certainement être un lourd fardeau pour un être humain direz-vous d’être né Pullo dans ce territoire ébouriffant qu’on appelle "Afrique de l’Ouest", sinon comment expliquer cette faible représentation des Fulɓe dans les Gouvernements bien que très représentatifs dans les différents pays. Amusez-vous à jouer le jeu que le poète-Président Senghor aimait bien jouer lorsqu’on lui donnait la liste des joueurs de l’équipe nationale au stade ? Faut-il dorénavant imposer des exigences réglementaires par rapport à la diversité culturelle et linguistique dans l’appareil étatique ? Amusez-vous aussi à remplacer dans ce texte partout où vous trouvez le mot Fulɓe par le nom de votre propre culture pour vous remercier de votre attention d’être allé jusqu’au bout de votre lecture. Il n’y a aucun mal à cela n’est-ce pas ? Merci d’agir pour que notre société soit plus juste envers toutes les cultures de la Nation !

Reste que tout ceci est bien élogieux pour les Fulɓe. Cela ne saurait être l’apanage bien entendu d’une seule communauté. « Mais la grandeur c’est bien sûr les grands principes et les codes d’honneur. Mais qu’en faisons-nous ? Comment l’implémentons-nous au quotidien ? Comment vivre le « Pulaaku » pour qu’il donne envie d’être vécu ? ». Question que m’a un jour posée Newton Ahmed Barry et qui attend toujours sa réponse.

Dian Diallo
Digital Creator.
Spécialiste des outils d’Intelligence Artificielle

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Vos commentaires

  • Le 21 août 2022 à 19:27, par TANGA En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Quand vous arrivez vers un groupe de personnes et que vous demandez : qui est fils de salopard ?
    Celui qui qui lèvera la main aura insulte son père !
    Ceci dit, chaque peuple, chaque groupe ethnique a ces valeurs auxquelles elle est attachée et mais souvent on ne l’y reconnaît pas.
    Parlons du groupe Mossi, voilà un groupe qui a fait de l’acceptation de l’autre un chéval de bataille. On parle souvent même que ce groupe englouti d’autres.
    Les mossi ont accueilli les yarcés simples passants revenant de pèlerinage et vu la richesse que ces derniers avaient, les mossi les ont courtisé jusqu’à ce qu’ils acceptent rester pour apporter la religion musulmane. Présentement, ils ne parlent plus leur langue mais le Moore et sont considérés comme tels.
    Les mossi ont fait appels à DES DANFING pour le renforcement de la religion toujours.
    Autrefois, les peulhs qui n’étaient que de simples passants à qui les mossi confiaient leurs animaux sont devenus aussi sédentaires d’abord dans le plateau centrale puis partout ailleurs en pays mossi. Des peulhs ont été appelés en renfort aussi dans le cadre du renforcement de la religion ( Les Bâ, les Bandé et bien d’autres). Tellement bien insérés au niveau du groupe Mossi, les chefs en ont fait des conseillers ( Un peulh conseiller a même eu a être naaba).
    Du côté Gourmatché, il y a aussi des peulhs conseillers à la cour.
    Nous nous arrêterons la car on peut parler de l’occupation (peuplement) du pays gourmatché ( Dori veut dire derrière le fleuve en gourmatché car elle appartenait aux gourmtchés). Bref.
    Comme je le disait tantôt, chaque peuple a des valeurs qui pèsent sur la balance.

    • Le 21 août 2022 à 21:10, par jan jan En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      @ Tanga, très bon commentaire véridique, rien à rajouter.

    • Le 21 août 2022 à 22:30, par Peuple insurgé En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      Justement Tanga. Ce sont ces valeurs profondes de nos différentes communautés ou nationalités qu’il faut exalter et valoriser. Ces valeurs sont des atouts pour l’avenir de nos états, pour peu qu’on soit visionnaire, juste, courageux et intelligent ! Une nation se bâtit dans la justice et l’équité.

  • Le 21 août 2022 à 21:07, par Eric En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Moi je pense que l’affirmation de l’ethnie est l’une des principales causes des soucis qu’on a aujourd’hui. Chacun reste attachée à son ethnie alors que nous devrions plutôt être attaché au Burkina. Ce serait mieux de supprimer les patronyme comme le font les nigeriens. On est Burkinabé POINT BARRE.

  • Le 22 août 2022 à 01:17, par Dibi En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Attention ! Et faisons attention aux inscriptions-prescriptions-injonctions identitaires !
    Surtout, lorsque malgré les précautions discursives, elles font de l’identité ethnique une donnée essentialisant et enfermant, bien close avec des frontières étanches qui présevent contre l’altérité et garantissent des puretés mythologiques de nature ou de valeurs !
    Bien évidemment, il est difficile de défendre une identité biologique de nos jours ! Mais malgré les précautions de discours, le fond de ce texte flirte avec un essentialisme identitaire nauséeux, digne d’une anthologie d’archives coloniales qui ont fait du Peulh, une exception ethno-biologique, un élément quasi-blanc vivant suivant des pratiques matrimoniales endogamiques de préservation de la « race ».
    Et vu sous cet angle, c’est nier l’histoire pluriséculaire de vie partagée ; et donc de valeurs partagées entre des communautés de coexistence sociale de nomadisme couplé avec des villages d’agriculteurs sédentaires, non sans contradictions, mais d’échanges respectueux réciproques vivriers, de services mutuels opérés dans des cadres villageois intercommunautaires de relative stabilité sociale.
    Mais l’administration coloniale, en maintes endroits, a joué sur les contradictions des modes de production du nomadisme itinérant précocement islamisé et du sédentarisme agricole resté largement attaché aux cultes agraires de la terre et des ancêtres !
    L’essentialisation de ces modes de production et leur cristallisation en oppositions ethno-identitaires opposées violentes par la colonisation belge, par exemple, a fait du Tutsi un éleveur raffiné, fin, beau, un presque-blanc perdu dans la région des Grands lacs, opposé au paysan sédentaire Hutu-nègre grossier, et inapte à l’exercice du pouvoir ! Cette politique a généré des représentations biopolitiques dont l’acceptation et leurs manipulations quasi-ethnicistes par le colon et les élites néocolonialistes au Rwanda et au Burundi ont fini par provoquer des guerre de génocides épouvantables au sein de peuples pourtant monolingues et monoculturels.
    Faisons donc attention de manipuler ces questions ethno-identitaires avec prudence ! Et évitons de figer l’histoire ; car elle rarement déterminée par des immobilismes, mais s’inscrit plutôt dans des dynamiques des ruptures, de recompositions, des régressions et des avancées !
    Voilà pourquoi, il n’existe pas une identité peulh immuable, intemporelle, et porteuse d’une éthique 100°/° peulh. A moins d’une vue de l’esprit ! L’identité Peulh, comme la Mossi, Bwa, Lobi, Bissa, San, Gourmantché… s’inscrivent des dynamiques d’échanges, de contacts, dévolution, de transformations internes et externes !
    En ce sens, il n’existe pas de Peulh pur, comme il n’existe pas de Bissa pur ou de Dagara pur ! Il en va de même pour les Mossi, les Toussian, les Sénoufo ; et c’est cette diversité qui fonde la richesse culturelle de notre peuple. Il est vain de se défendre de faire du « Pulaaku biologique ou ethnique », quand tout le texte ramène son auteur dans une fosse fétide et nauséeuse !
    En plus, les nombreuses allusions tenues sous-tapis sont franchement réactionnaires : l’argumentaire est totalitaire et totalisant ! Le Peulh ou tous les Peulhs seraient habités par le sens de l’honneur, la retenue, la grandeur, la fierté, la dignité etc… Une anthologie d’inspiration coloniale qui a fait du Peulh une race à part ; et construit identitaire pour ses besoins de présence coloniale ; et un construit que des élites Peuhls imbibées d’idéologies réactionnaires continuent de porter, même silencieusement ! Mais ici, les choses sont implicitement dites ! Qui sont ceux qui sont dépourvus de tous les nobles attributs propres aux Peulhs ?
    Seraient-ce Les San ? Les Gouin ? Les Dogon… ? Qui sont les Haineux ? Les Vipères ? Les Laids et autres Inélégants ? Les Faibles et peu-créatifs ?
    On est heureux d’entendre dire que les grands principes, les codes d’honneurs ne sont pas l’apanage d’une seule communauté ! Mais l’orientation essentialiste et imbue des propos poussent au rejet de toute autre identité quelconque ! Les Peulhs, comme tous les autres Burkinabè (mossi, Gurunsi, San, Bwa, Sénoufo, Dagara, Bissa…) sont inscrits et vivent dans la diversité de nos existences sociales et culturelles : des prolétaires, des pauvres, des riches, des bourgeois compradores ou bureaucratiques, des vendus, des incompétents, des chômeurs, des justes, des compétents, des corrompus, des féodaux, des menteurs, des sages, des honnêtes, des fourbes, des patriotes, des traitres, des chrétiens, des musulmans, des protestants, des athées, des animistes-féticheurs …
    Le Peulh, ne peut donc être réduit à de supposés attributs mythiques. Ce qui est intéressant, c’est plutôt la culture, l’histoire des sociétés peulh et les Peulhs dans la diversité de leurs humaines conditions ! Et non des mythologies sur la pureté, la dignité, la grandeur, la finesse d’une sorte de Peulh de race inexistante !
    Hier les colon Français et Belges en ont construit des représentations ahistoriques réactionnaires du Peulh ! Aujourd’hui c’est Macron et ses officiers de la coloniale qui s’essayent à des manipulations identitaires, dans leurs guerres de recolonisation, alliés à des forces proxies au Sahel !
    Il est donc urgent, de sortir de toutes ces logiques de constructions identitaires mythologiques, fossilisées que nous vendent encore des pseudo-intellectuels myopes de l’histoire et au bonheur des paradigmes de manipulation néocoloniales contre notre nationale populaire et sécurisée !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

    • Le 22 août 2022 à 11:01, par Negblanc En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      Dibi,
      merci pour votre analyse. Rien à ajouter ! On entend ce mythe un peu partout en Afrique de l’Ouest.

    • Le 22 août 2022 à 14:34, par SOME En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      Oh mon frère Dibi t’es un bijou ! Tu as détaillé ce que moi j’ai dit en plus sibyllin . Ces pseudos intellectuels enfermés dans leur myopie de l’Histoire ne peuvent même pas comprendre qu’ils sont déjà dépassés.
      Macron en neoendocolon réactualise son logiciel sur de vieilles recettes. Tout exactement comme au Rwanda. Mais au Burkina il trouvera de vrais hommes. Nous comprenons que nos ennemis ont toujours utilise depuis longtemps l’anthropologie pour mieux nous assassiner. Et on ne tardera pas à user du rakire peul/bobo même lorsque cela ne s’applique pas. C’est une façon de dire que nos mythes peuvent être dévoyés par quelques uns insuffisamment outillés intellectuellement ou jouant consciemment les valets locaux du néocolonialisme pour s’y laisser prendre, tel ce monsieur Diallo. Le pire c’est de croire que nous ne verrions pas son caméléonisme équilibriste.
      No pasaran
      lapatrie ou la mort nous vaincrons
      SOME

  • Le 22 août 2022 à 01:31, par Brin En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Menaces à peine voilée devrait être le titre de votre écrit.
    Toujours à vous croire meilleur aux autres qui ont accepté depuis la nuit des temps à vous héberger après que vous ayez été affranchis.
    Vous vous posez en victime de la situation au lieu d’essayer d’appeler les siens à se démarquer. Aucun n’appelle dans ce sens ni dans votre écrit, ni dans celui de tahirou Barry, ni dans celui de alpha Barry.
    Le bf compte environ 60 ethnies, les 59 n’accusent qu’une seule. Le Mali aussi une 50taine, les 49 n’accusent qu’une seule pareille Au Niger. SVP Mettez vous une seule fois en cause.

    • Le 23 août 2022 à 11:54, par SOME En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      Mon frère ils savent très bien ce qu ils font : ils ne font que jouer leur rôle pour démarrer la guerre civile au Burkina sur fond d tribalisme afin de permettre aux occidentaux d’occuper le pays. C’est aussi simple que ça. Ils s’en foutent de défendre des peuls, bien au contraire. Et ce n’est pas un hasard qu ils vont titiller les gens du sud ouest…
      SOME

  • Le 22 août 2022 à 07:23, par Nouvelle lectrice En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Bien d’accord avec vous Tanga. Je vais aussi ajouter que personne ne les rejette comme veut le faire croire l’auteur de cet écrit. Un peuple qui se croît plus noble que les autres dans un même pays ne peut que rencontrer des oppositions. Toutes ces valeurs dont vous parlez, on ne les voit pas aujourd’hui. Allez rencontrer les communautés dans les campagnes et patlez leur de cohabitation avec les peuls. Bien entendu, votre raisonnement est déjà biaisé puisque vous êtes un des leurs, maïs soyez tout de même honnête, ceux que vous décrivez ne sont pas ceux qu’on connait. En matière de valeurs morales, ils ne sont pas les seuls à en avoir, et pour avoir vécu avec eux, je ne les reconnais pas toutes chez eux, par contre, ailleurs, ces valeurs feront l’unanimité, maïs les gens se taisent et travaillent, ils n’attendent pas qu’on vienne les louer car la vraie valeur, c’est ça aussi, ce n’est pas saboter celui de l’autre.
    Évitez de rentrer dans le culte de l’ethnie, évitez d’avoir des égos démesurés pour ne pas créer des tensions inutiles, on se connait tous ici.

  • Le 22 août 2022 à 09:32, par Stalinsky En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Il faut cessez de tomber dans le tribalisme et se rappeler que la société Burkinabê est une société de lutte de classes. La solution de tous ces problèmes passe par la lutte. Il faut lutter contre les peuhls qui exploitent les autres peuhls éleveurs de bétail en s’associant aux exploités des autres ethnies contre les impérialistes locaux qui volent les revenus du pays.
    Voici la seule voie à suivre que de tomber dans l’ethnicisme.

  • Le 22 août 2022 à 10:36, par boss En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Merci pour vos commentaires TANGA et DIBI.
    A l’auteur de l’article, arrêter avec les peulhs sont ceci, les mossis cela, les senoufos, ceci, etc. Ce que vous décrivez se retrouve dans beaucoup d’autres groupes et vice-versa. On appartient tous au BF, pas à une ethnie. Celui qui va contre les lois du pays, doit répondre et c’est tout - on s’en fout de son appartenance ethnique. Avez-vous écoutez le discours de Macron en Guinée Bissau ? Voyez-vous le piège qui est tendu ? Si nous n’arrêtons pas d’être "bête-bête" (comme le dit Alain-Alain) pour penser et réfléchir "NATION" dans tout ce que nous disons et faisons, ils risquent de réussir ce qu’ils ont réussi au Rwanda avec nous. Les terroristes doivent être neutralisés sans faire référence à l’appartenance à quoi que ce soit.

  • Le 22 août 2022 à 10:41, par Pom Pom girl En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Franchement je trouve le contenu de cet article douteux ! Je suis à me demander pourquoi d’ailleurs le site le publie. Il est truffé de narcissisme et l’apologie identitaire qui n’arrange rien dans le contexte du Burkina d’aujourd’hui. Du reste, tu trouveras personne en Afrique qui n est pas fier de ses aïeux et de son groupe ethnique. Cette situation explique d’ailleurs nombre de difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Ce qui importe pour le Burkina d’aujourd’hui ce n’est pas l’apologie de l’ethnie mais une auto critique sincère de chaque communauté. C est ce qui fait le plus défaut au niveau de votre communauté : l’auto critique

  • Le 22 août 2022 à 11:44, par jeunedame seret En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    WAouuhh.. l’heure est venue de réciter son estime de soi pour tout guérir ! BRAVO ! « Depuis la nuit des temps, de génération en génération, leurs biens les plus précieux ne sont pas du tout les vaches comme on serait tenté de le croire, ni les commerces, ni les bâtisses, les terres, les espaces, les belles voitures, les affaires, le lait, etc., mais plutôt le fait de ne jamais, au plus grand « jamais, se défaire de leur noblesse et de leur dignité ». Voilà toute leur richesse et tout le principe sacré de vie des Fulɓe bien résumés. » L’ironie est qu’ils sont les préférés des camps terroristes. L’auteur DIAN chante et gère son complexe d’infériorité en excluant inutilement les autres. Mais il ne faut pas s’en plaindre. Car BARRY a reconnu et publié le péché d’engagement peul aux actes terroristes. Et ce qui est bien accueilli avec amour et pardon. Mr DIAN nous sommes disposés à croire aux valeurs « de persévérance, de courage, d’opiniâtreté... » que vous affichez ; pourvu que cela soit démontré dans une lutte ouverte de dissuasion, d’éducation et de désarmement de vos frères qui vous ternissent l’image et nous privent de paix. La grandeur, les valeurs du Pulaaku ça ne se se récite pas ; ça se constate. MERCI d’avance !

  • Le 22 août 2022 à 11:45, par Sans Rancune En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Comme le cas de Dori, sachez que Djibo appartient au Kouromba (Foulce). Djibo signifie en langue Kouroumba ICI ÇA VAUT MIEUX (ze booou). Sans Rancune

  • Le 22 août 2022 à 11:47, par KONFÉ En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Comme le cas de Dori, sachez que Djibo appartient au Kouromba (Foulce). Djibo signifie en langue Kouroumba ICI ÇA VAUT MIEUX (ze booou). Sans Rancune

  • Le 22 août 2022 à 12:44, par Passakziri En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Estimer qu il existe des groupes ethniques nobles sous entend qu il en existe qui ne le sont pas. C est ce qui complique la vie et le vivre ensemble. Quittons la fierté du groupe pour voir l individu qui lui naît toujours digne . D ailleurs la dignité de l individu est inviolable . Enfin dans certaines constitutions c est ainsi marqué. Donc je ne suis pas l auteur du tout . Il n y a pas de valeur qu on porte parce qu on est fulbe, mossi , lobi ou Manpoursé, sinon nos prisons ne seraient pas bourrées de voleurs, violeurs, assassins et escrocs de toutes les ethnies du Burkina, sans exception.

    Passakziri

  • Le 22 août 2022 à 14:12, par Bob En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    C’est le syndrome de l’intellectuel, pardon du lettré africain et plus particulièrement burkinabé. Ne jamais savoir quand se taire et oublier ou on est. Quel est l’objectif de ce panégyrique ? Défendre les peuls ? Qu’ont-ils fait de mal pour que vous vous les défendiez ? Vous ont ils commis comme défenseur ? Vous êtes presque qu’aussi dangereux, dans votre lyrisme narcissique que ceux qui appellent à casser du peul. Laissez les autres défendre les peuls et évitez de vous faire lyncher comme actuellement. Vous êtes plutôt un lettré, parce qu’un intellectuel réfléchit toujours aux conséquences de ses actes. Un fils de peul.

  • Le 22 août 2022 à 14:21, par soyons vrais En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Je souhaite que ces genres d’opinions si sensibles ne soient pas admises par les agences de presse. Le Burkina Faso est dans une posture très fragile : permettre actuellement aux uns et aux autres d’exhiber fièrement leurs identités ethniques pourrait conduire à l’irréparable. De ce qui est dit par ce monsieur, peut transparaitre en filigrane un appel à de toutes parts à l’unissons pour résister, conquérir et soumettre les autres. Vous devez donc analyser minutieusement les opinions de vos internautes avant de les publier. Dieu préserve le Burkina Faso.

  • Le 22 août 2022 à 16:44, par Dieu soit loué En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    La dignité et la noblesse sont dans le travail et l’autonomie et s’expriment lorsque vous les valoriser en servant vos semblables avec amabilité en vous basant sur l’expérience acquise. Les personnes que vous servez aimablement peuvent vous attribuer les qualités que vous décrivez sans être gênées.
    On ne décrète pas des qualités pour soi dans l’indolence, la somnolence bien que légère comme vous le dites. Où et qui avez vous servi ? Ne confondez pas noblesse et mollesse, car l’une est une vertus et l’autre est un vice qui amène à ruser pour profiter des autres, croyant qu’ils sont moins intelligents, donc enclins à travailler pour que les mous profitent. Et si dans leur mollesse ils n’ont plus aucun profit, ils pensent qu’on les négligent,. Mettons-nous tous à la tâche et on mangera aussi ensemble.
    Ça ne dépasse pas ça pour tout résumer. Vous pouvez investir comme les autres le font, concourir comme les autres, bref travailler comme les autres et développer vos régions avec l’appui de l’État, des collectivités. C’est le volume de travail des autres qui les fait avancer et non des discours idéologiques. La dignité s’exprime, ne se dît pas.

  • Le 22 août 2022 à 18:23, par SOME En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

    Décidément le Burkina est foutu et on nous a conduits à marche forcée vers la guerre tribaliste. A quoi sert, que vise cet écrit et surtout à cette heure si critique de notre vivre ensemble ? Depuis que Macron lors de sa tournée calamiteuse en Afrique pour démarrer son plan, il s’est levé par ci par là des valets locaux en ennemis internes dormants pour jouer leur rôle. Cet écrit en fait partie. M Hallade ambassadeur de France à Ouagadougou maître d’ouvrage de ce sale boulot, a lâché ses chacals (lisez john Perkins in « Les confessions d’un assassin financier ». Il en est le spécialiste, raison pour laquelle il a été envoyé à Ouagadougou

    M Diallo, pour l’heure tu crois avoir le vent en poupe parce que adoubé tel un chevalier, par ton maître chevalier Macron. Mais je te rappelle qu il y a chevalerie et chevalerie. Y a t il une chevalerie aussi structurée que la chevalerie moaga ? Et dans tous les sens de la chevalerie. Et justement votre comportement actuel vous sort de la vraie chevalerie. Je te rappelle de garder en mémoire comment on a « ukrainé » Zelensky. No more comment ! 
Mais de toute façon tu le sais et tu sais ce que tu fais. Tu es conscient de ce que tu fais, et c’est là le plus grave ! Dans l’Histoire (grand H je signale) on a à déjà rencontré ce genre de situation : l’Histoire est cyclique et le cycle n’est pas la répétition. Seuls les idiots ont eu l’outrecuidance que leur confère leur ignorance, de déclarer la fin de l’Histoire. Ils ne comprennent pas que c’est leur fin à eux. Alors cet idiot là se réveille un beau jour pour constater qu il est en train de se mourir. Alors avec la fougue du désespéré il s’accroche à tout, croyant pouvoir survivre mais ne peut que précipiter même sa fin.

    Oui M Diallo, ta sortie après celle de Alpha Barry confirme que c’est vous autres le vrai danger pour les peuls. Vous êtes les vrais exterminateurs des peuls. Ton écrit, on le sait, ne vise rien d’autre que jeter le feu du brin d’allumette allumé sur le tas de dynamite. Et vous le faites exprès : c’est ce que vous recherchez, vous jouez votre rôle d’Hans ce plan qu on vous livré clé en main. Je ne demanderai donc pas d’arrêter d’insulter notre intelligence. Tu auras tenté de camoufler ta vraie idéologie de ton écrit mais tous on le voit.

    « Il s’agit de se gouverner soi-même selon des principes éthiques » mais malheureusement tu ne l’incarnes point du tout ton éthique chevaleresque 
« …les haines politiques sans bornes, jadis dissimulées mais aujourd’hui ouvertement exposées au grand public, grâce à la magie de l’Internet. »
« D’une manière générale, cela resserre de plus en plus le cercle familial Fulɓe sans frontière et fait d’eux de meilleures personnes. Sans s’en rendre compte, les haineux, les vipérins rendent ainsi les Fulɓe plus forts, plus solides, plus créatifs et beaucoup plus solidaires avec un attachement non-stop aux valeurs cardinales, à la Patrie tout comme à la Nation. ».
    De quelle patrie parles tu ? De quelle nation parles turc ? Même si tu évites de le dire ouvertement, on n’est pas aussi cons que tu le penses ; on l’a compris et on t’a compris.

    « Si tel est le cas, cela doit certainement être un lourd fardeau pour un être humain direz-vous d’être né Pullo dans ce territoire ébouriffant qu’on appelle "Afrique de l’Ouest", sinon comment expliquer cette faible représentation des Fulɓe dans les Gouvernements bien que très représentatifs dans les différents pays. Hitler n’a pas dit autre chose. Et on connaît la suite ! Ça n’arrive pas qu’aux autres !

    « Reste que tout ceci est bien élogieux pour les Fulɓe. Cela ne saurait être l’apanage bien entendu d’une seule communauté. « Mais la grandeur c’est bien sûr les grands principes et les codes d’honneur. Mais qu’en faisons-nous ? Comment l’implémentons-nous au quotidien ? Comment vivre le « Pulaaku » pour qu’il donne envie d’être vécu ? ». Question que m’a un jour posée Newton Ahmed Barry et qui attend toujours sa réponse. »

    Tiens ! Tiens ! T’es sur que tu n’y a pas donné de réponse ? Tu l’as déjà ta réponse et nous l’avons compris aussi. Merci de m’apprendre que notre Newton Ahmed Barry fait partie du lot. Vous êtes (je l’affirme sans douter aucunement de me tromper) les pires ennemis des vrais peuls. Le Burkina ne sera pas votre 2e front !

    L’âme de la nation burkinabe en construction comme l’a initiée Thomas Sankara, le burkimdi (puisque tu poses le puulaku) n’est pas l’idéologie que tu viens de professer. Or le Burkina est un état nation en construction, féru d’un idéal à l’opposé de ton idéologie. Sache que tu es déjà un « has been, tu as été », ton idéologie n’est plus et ne sera plus jamais !

    L’Histoire est le grand maître qui ne trompe jamais et qui ne se trompe jamais.

    SOME

    • Le 23 août 2022 à 22:41, par Dedegueba Sanon En réponse à : Le monde Fulɓe : Un géant en sommeil léger

      Mon frère, j’avais réagi mais mon post apparemment a été censuré. Mais d’autres dont Dibi ont largement défendu mon point de vue. J’ajouterai juste qu’on doit faire l’effort de voir dans l’autre un frère africain sans plus. Personne n’a de mérite personnel à naître peul, bobo, mossi ou gourmantché. Du reste avec les mouvements des populations et les brassages, aucune ethnie aujourd’hui ne peut avoir la prétention d’être homogène. Si on remonte le temps il semblerait que l’humanité serait unique, et de ce fait nous avons tous un ancêtre commun. Cet oreillard qui veut faire de l’esprit, saurait-il remonter jusqu’à l’origine de son groupe ethnique ? Une origine qui est du reste inaccessible du fait que choisir un point de départ serait toujours arbitraire. Donc ce post est vraiment subversif.

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