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Education au Burkina : Le Programme de développement stratégique de l’éducation de base examiné par des techniciens du monde éducatif

Publié le lundi 6 juin 2022 à 17h30min

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Education au Burkina : Le Programme de développement stratégique de l’éducation de base examiné par des techniciens du monde éducatif

Le ministère de l’Education nationale et ses partenaires techniques et financiers tiennent, du 6 au 10 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier technique sur la dixième Mission conjointe de suivi (MCS) du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). Le ministre en charge de l’éducation nationale, Lionel Bilgo, a présidé cet atelier en vue d’encourager et féliciter les participants.

Débuté le lundi 6 juin 2022, cet atelier a pour objectif de réaliser un suivi de l’évolution du sous-secteur de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire à travers l’appréciation de l’exécution du plan d’action 2021 et l’état de mise en œuvre de la 9e MCS.

Pour cela, il s’agira de faire le bilan technique et financier des activités et des financements de 2021 par programme ainsi que le suivi des indicateurs du PDSEB retenus dans la matrice de mesure des résultats, d’apprécier l’ensemble des résultats obtenus et de formuler des orientations pour une mise en œuvre efficiente du plan d’action 2022 du PDSEB. Cette appréciation des résultats se focalisera sur les analyses des performances basées sur les cibles visées en 2021.

Les participants

Il s’agira par ailleurs d’apprécier l’exécution du plan d’action 2021 à travers le rapport annuel de mise en œuvre du PDSEB ; d’apprécier l’état de mise en œuvre des recommandations de la 9e MCS du PDSEB ; de formuler des recommandations et des orientations pertinentes pour réussir la mise en œuvre du plan d’action 2022 du PDSEB ; d’identifier pour l’année 2023, un thème prioritaire de réflexion par programme du PDSEB.

À l’issue des travaux, un aide-mémoire de la mission conjointe sera signé par le gouvernement représenté par le ministre en charge de l’éducation nationale et les partenaires financiers et techniques intervenant dans le secteur de l’éducation et de la formation, représentés eux par le chef de file.

Mis en œuvre de 2012 à 2021, le PDSEB visait, à terme, à faire passer le taux de préscolarisation de 2,7% en 2010 à 25% en 2021, à réaliser l’enseignement primaire universel avec une équité fille/garçon, à supprimer le goulot d’étranglement entre le primaire et le post-primaire, à accélérer l’alphabétisation en éliminant l’analphabétisme à sa source.

Lionel Bilgo, ministre en charge de l’éducation nationale

Le PDSEB a, au cours de sa dernière année, été marqué par la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso depuis 2016. Malgré tout, des actions et des reformes éducatives ont pu être réalisées. Il s’agit, entre autres, du développement accéléré de l’éducation préscolaire, de la réforme de curricula, du redimensionnement des circonscriptions de base, de la création de la stratégie nationale de développement de l’éducation non formelle, de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence, etc.

La dixième mission conjointe de suivi marque la fin du programme et doit permettre d’apprécier le niveau d’exécution du plan d’action 2021 ainsi que la mise en œuvre globale du programme.

L’aide-mémoire de la pressente MCS sera adopté lors de la réunion des décideurs le 23 juin 2022 à Ouagadougou.
En attendant l’évaluation finale pour mesurer l’impact réel du PDSEB, c’est le Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (PDSEB 2021-2025) qui lui succédera.

Comme le dit le ministre en charge de l’éducation nationale, Lionel Bilgo, c’est une rencontre technique, un des rares moments où les partenaires techniques et financiers sont avec les techniciens du MENA pour exhumer et regarder ensemble de près le travail commun. C’est aussi un atelier charpente de toutes les activités organisées avec l’appui financier des partenaires et avec l’engagement des acteurs du MENA, en témoigne le nombre de participants qui sont plus de 200.

Ibrahima Kaboré, secrétaire permanent du PDSEB

Il est donc de bon ton pour eux de faire le bilan global, présenter l’ensemble des rapports financier, technique et des avancées opérationnelles pour repérer les manquements, les avancées afin d’ouvrir les chapitres futurs. C’est en ce sens qu’il est important, dit-il, « de venir encourager et féliciter les participants et leur dire à quel point nous sommes conscients du travail extraordinaire que nous sommes en train de faire aujourd’hui ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 juin 2022 à 21:17, par Dibi En réponse à : Education au Burkina : Le Programme de développement stratégique de l’éducation de base examiné par des techniciens du monde éducatif

    Patisangana !
    Quand on n’a pas tous les documents de l’Atelier en mains, on ne comprend rien au jargon affairiste ronflant de ce communiquant hors paire, sorti des Editions Bayard de congrégations privées ; et nommé ci-devant Ministre de l’Education Nationale burkinabè, par Sandaogo Damiba qui, on espère, le comprend dans le présent salmigondis technocratique.
    On peine ici, à identifier les acteurs, les partenaires principaux, tout comme les objectifs visés au regard des bilans passés de ce fameux PDSEB.
    En clair, on accepte sans preuve mais uniquement que sur assertion d’experts et de Mr Bilgo, que l’Education Nationale semble désormais lancée sur de bonnes rampes ; mais le flou des données et le style ronflant, tambour battant, font suspecter les orientations de privatisations néocoloniales de l’Ecole burkinabè que porte tout le régime de la Transition.
    On sait que cette équipe n’a aucune autre orientation éducative pour le pays. Elle est inscrite dans la continuation d’une politique éducative en échec depuis 1987 et qui a livré l’Ecole burkinabè au secteur privé et à ses marchands de structures scolaires bondées, sous-équipées et servies par des chefs d’établissements et des enseignants mercenaires, sans qualification pédagogique.
    Bref, des structures où le niveau scolaire reste à désirer ; mais où la reproduction sociale néocoloniale compradore se perpétue aux moyens de frais de scolarité annuelle de plus en plus onéreux pour les couches sociales modestes ou populaires.
    Et comme on n’a rien compris ou très peu, quant à la nouvelle gouvernance Bilgo-MPSR de l’Ecole burkinabè, on attend de voir, s’il compte rouvrir, à la rentrée prochaine, toutes les écoles fermées sur injonction de djihadistes égorgeurs et abonnés à un Islam cannibale !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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