Proposé par l’Organisation Islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et le Fonds Egyptien pour la coopération technique avec l’Afrique (FECTA), l’atelier de Ouagadougou figurait dans un plan d’action 2005 élaboré par les deux organisations avec l’accord de l’UNESCO par le biais de sa représentation nationale. Une vingtaine d’artisans de Ouagadougou et des provinces prennent part à cette formation.

Pendant troisd jours, ils vont bénéficier de communications sur les nouvelles tendances des industries artisanales, sur la gestion des ressources humaines dans ce domaine et faire ressortir les meilleurs bases et principes pratiques en matière d’artisanat.

Dans son discours d’ouverture, le directeur général de l’artisanat, Monsieur Georges Désiré Ouédraogo représentant le ministre du Commerce de la promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat, à loué la tenue de cet atelier qui vient à point nommé au moment où le département est en train de concrétiser l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la stratégie de promotion de l’artisanat au Burkina Faso.

« Nous sommes dans un contexte où le marché international est exigeant du point de vue norme de qualité.

En effet, dans les marchés où évoluent les entreprises artisanales, qu’ils soient locaux ou internationaux, le consommateur final ou intermédiaire est devenu plus exigeant et les motivations d’achat font appel à des critères stricts du points de vue qualité et de délais à respecter, mais aussi à de nouvelles notions d’éthique, d’écologie, de référence au pays, à la culture régionale », a fait remarquer Monsieur Ouédraogo.

Prenant comme exemple l’agrément du Burkina Faso à l’AGOA (African Grove opportunity act.) une loi américaine sur l’investissement en Afrique, M. Ouédraogo a exhorté les participants à l’atelier, à bien s’imprégner des principes qui seront apportés au bout de ces trois jours. Il les a invités à reconnaître et assimiler les meilleurs principes en vue de développer leurs industries artisanales afin d’améliorer leur situation socioéconomique, de déterminer le meilleur cadre pour améliorer leurs compétences, et enfin, développer des normes de qualité et des indicateurs de performance pour leurs industries.

Privat OUEDRAOGO (privatmarie 5 @ yahoo.fr)
Sidwaya