C’est autour du thème « Sécurité sanitaire : quels dispositifs pour mieux protéger les populations contre les risques épidémiques et pandémiques ? » qu’a lieu le deuxième Congrès burkinabè de santé publique (CBSP). Du 16 au 18 décembre, ce congrès, qui se déroule en présentiel et en ligne, regroupe des acteurs du monde de la recherche provenant de onze pays d’Afrique et d’Europe. La rencontre se penche notamment sur la recherche de solutions contre les menaces sanitaires actuelles et les défis futurs.

Le président de la SOBUSAP, Laurent T. Ouédraogo, a affirmé que la Société burkinabè de santé publique (SOBUSAP) se porte à merveilles, en témoigne la mobilisation à ce deuxième congrès.

« Nous sommes particulièrement satisfaits de la participation des gens qui sont venus d’ailleurs et aussi de celle des Burkinabè autour de ce thème extrêmement important qu’est la sécurité sanitaire », a-t-il déclaré.

Laurent T.Ouedraogo, président de la SOBUSAP

Selon le président de la SOBUSAP, les chercheurs sont interpelés par tous les évènements qui touchent à la santé des populations. « Nous avons vu, à partir de 2016, des épidémies à virus Ebola. Nous avons aussi connu des épidémies de rougeole et, actuellement, nous sommes en proie avec la pandémie du Covid-19. Ces évènements sont graves et il nous a semblé nécessaire de nous rencontrer pour réfléchir et trouver des solutions pour faire face à ces situations ; d’où le choix de ce thème », a expliqué Laurent T. Ouédraogo.

Pour le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, Pr Charlemagne Ouédraogo, ce congrès vient à point nommé et a donc toute sa raison d’être. Le thème choisi, selon lui, coïncide parfaitement avec les réalités vécues actuellement au Burkina.

Des participants venus d’ailleurs et du Burkina Faso

« Notre ministère attend de ce congrès du monde de la recherche en santé publique, des recommandations qui permettront à notre département de prendre des décisions à partir des informations scientifiques éclairées dans l’optique de poser des actes en faveur de la santé des populations », a-t-il laissé entendre.

Pr Alkasoum Maïna, ministre en charge de l’enseignement supérieur

Selon le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga, patron de la cérémonie, ce congrès, qui est un rendez-vous du donner et de recevoir, leur permettra, en tant que décisionnaires, d’avoir de la substance pour agir de façon conséquente à l’endroit des étudiants et des acteurs du monde de la recherche.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net