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Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

Publié le mercredi 15 décembre 2021 à 23h00min

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Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

Maxime Koné a été officiellement installé ce mercredi 15 décembre 2021 à Ouagadougou, à la tête du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité qui ne forment désormais qu’un seul ministère.

Le ministre de la sécurité a souligné lors de la cérémonie de passation des charges avec le ministre d’Etat, de l’administration territoriale et de la décentralisation sortant, avoir été édifié par la nouvelle vision donnée par le chef de l’Etat à tous les ministres. Cette vision qui n’est rien d’autre que celle de rechercher permanemment l’intérêt général, les appelle à l’excellence au travail ainsi qu’au sens de la responsabilité pour renforcer la confiance des populations vis-à-vis du gouvernement.

Dans cette dynamique, Maxime Koné n’entend donc pas dormir sur ses lauriers. Il veut saisir “le taureau par les cornes” dès la prise de ses nouvelles fonctions. « Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique d’actions, nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », a-t-il indiqué.

Le ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité, installé dans ses nouvelles fonctions

Il précise toutefois que l’adhésion et le concours de tous les Burkinabè seront indispensables à la réussite des grands chantiers sur lesquels ils travaillent en ce moment, notamment celui de la lutte antiterroriste.

Sachant à quoi s’en tenir à travers la gestion de ces deux portefeuilles ministériels dont il est dorénavant le responsable, l’homme a les regards fixés sur “l’être suprême à l’origine de la création” (Dieu). Et témoigne sa gratitude au président du Faso ainsi qu’au chef du gouvernement pour la confiance qui lui a été renouvelée.
« Je prends ce département à un moment critique de l’histoire de notre pays marquée par une situation sécuritaire particulièrement difficile. Et je sais ce qui m’attend ! », a laissé entendre le ministre Maxime Koné.

C’est également avec un sentiment d’humilité et de reconnaissance des résultats engrangés par son prédécesseur, Pengwendé Clément Sawadogo, que le ministre entrant a affirmé qu’il ne manquera pas de faire appel à l’expérience de son homologue sortant au regard des qualités multidimensionnelles dont il regorge.

L’ensemble du personnel a offert un cadeau au ministre sortant, Clément Sawadogo ainsi qu’à sa ministre déléguée

L’administration étant une continuité, le nouveau ministre installé a annoncé que l’ensemble des acteurs des différents chantiers en cours trouveront leur place au sein des ministères fusionnés en vue de poursuivre les travaux engagés pour l’aboutissement de résultats probants au bénéfice des populations.

Pour ce faire, le ministre Clément Sawadogo a invité tous ses ex collaborateurs à accorder tout le soutien dont son successeur aura besoin dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée. M. Sawadogo qui a félicité l’actuel ministre, dit ne pas douter de sa capacité à relever les défis qui l’attendent dans l’exercice de ses nouvelles fonctions.

Pengwendé Clément Sawadogo, ministre d’Etat sortant, de l’administration territoriale et de la décentralisation

« Je suis honoré de vous remettre le témoin du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) et j’ai la certitude que vous avez toutes les capacités et la foi inébranlable qui vous permettront d’ouvrir toutes les portes menant à l’atteinte des objectifs qui vous sont fixés en vue de la réalisation des politiques gouvernementales », a-t-il fait savoir.

Puis de formuler cette prière à son endroit qui met fin à son discours : « Que le Seigneur vous accompagne dans cette noble et exaltante mission ! ».

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 décembre 2021 à 18:15, par Savadogo Daouda En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », lance le ministre Maxime Koné

    Qui peut bien faire la théorie à part ceux qui ont le pouvoir des armes et. du commandement. ?
    Les populations ne peuvent ni faire de théorie encore moins de pratique , sauf attendre la mort de manière resignée.
    Vous parler d’adhésion et de concour des populations.
    Y’a t’il d’adhésion plus que les pauvres populations de TITAO , WINDGUIN et autres
    plus que les appels vains de ces pauvres populations mains nues à qui de droit, sans réaction, et c’est bel et bien un exemple de théorie mortelle , au point que les elus de la localité étaient obligés de lancer un appel public pour que ceux chargés de sauver les vies de dizaines de milliers d’âmes sortent bien sûr de la ... théorie pour passer à la pratique

  • Le 15 décembre 2021 à 18:58, par Savadogo Daouda En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », lance le ministre Maxime Koné

    Qui peut bien faire la théorie à part ceux qui ont le pouvoir des armes et. du commandement. ?
    Les populations ne peuvent ni faire de théorie encore moins de pratique , sauf attendre la mort de manière resignée.
    Vous parler d’adhésion et de concour des populations.
    Y’a t’il d’adhésion plus que les pauvres populations de TITAO , WINDGUIN et autres
    plus que les appels vains de ces pauvres populations mains nues à qui de droit, sans réaction, et c’est bel et bien un exemple de théorie mortelle , au point que les elus de la localité étaient obligés de lancer un appel public pour que ceux chargés de sauver les vies de dizaines de milliers d’âmes sortent bien sûr de la ... théorie pour passer à la pratique

  • Le 16 décembre 2021 à 02:32, par Dibi En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    Rien que ça, les populations vous attendent au pied du mur !
    Il est difficile d’allier Théorie et Pratique quand on n’a ni vision, ni récit, ni volonté patriotique ou révolutionnaire depuis 1987.
    L’autre qui a les deux pieds dans le même sabot en est l’incarnation et sait de quoi on parle ; et qui est le propre des régimes endocoloniaux pourris, corrompus, servis par des intérêts claniques mafieux, incompétents et des forces de défense de bras cassés qu’encadrent des officiers colonels ou généraux généralement bedonnants et fiers dans les bars à whisky en ville.
    Oui, on espère qu’avec Lassina Zerbo, toutes ces bourgeoises et bourgeois sortiront enfin du bois où ils se prélassaient au national ou à l’international, pour tracer un autre avenir pour notre peuple, en mobilisant nos propres forces de défense civile et militaire, avant toutes forces armées de coopération étrangère.
    En ce sens, on espère qu’ils savent qu’on ne confie pas en premier la défense de sa sécurité à des forces étrangères. Macron l’a dit à Ouaga. " le soldat français n’a pas vocation à mourir pour le Mali ou pour le Burkina-Faso".
    Il est donc venu le temps de dégager tous les incompétents et corrompus, ainsi que tous ces officiers supérieurs qui se la coulent douce sous la climatisation à Ouaga ou dans les ambassades et consulats à l’Etranger. Ils montent au front ou ils demandent leur retraite anticipée.
    A tous les niveaux, on veut des hommes de terrain ; et il faut que Lassina Zerbo tienne ce cap indiqué à tous.
    Sans quoi, c’est l’effondrement national que les charognards qui sont posés dans les arbres lui imputeront.
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 16 décembre 2021 à 06:24, par À qui la faute ? En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    Vous faites peur et preuve de manque d’idées en appelant à la collaboration des populations alors que le débat se situe ailleurs. Combien de massacres sont liés à un manque de collaboration ?
    - Meme les terroristes collaborent, ils viennent avertir parfois avant de revenir passer à l’acte. Toutes les informations qui pourraient être précieuses sont toujours disponibles. Mais qu’est-ce que vous en faites ? Vous vous êtes précipité pour verser des milliards aux chinois pour l’installation de caméras à Ouagadougou, parce que vous n’avez rien compris au problème ni aux priorités. Et ça ce n’est pas la faute aux populations, c’est de celui qui vous a nommé. La preuve est qu’il vous a reconduit malgré un bilan catastrophique, le pire bilan de ce ministère et en si peu de temps

  • Le 16 décembre 2021 à 09:36, par zemosse En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    Ce ministre parle pour ne rien dire. Qui fait la théorie ? Qui theorise ? Le gouvernement bien sûr à commencer par lui qui doit être sur le terrain toutes les semaines. La population de Titao appelle au secours, que faites vous ? La région de l’est appelle au secours ! Monsieur le ministre, arrêtez de théoriser et agissez car c’est vous qui êtes aux commandes alors, arrêtez le bla bla bla. On vous a assez entendu.

  • Le 16 décembre 2021 à 12:39, par Togsidzanga En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    Félicitations. à Clément SAWADOGO pour sa sérénités lors de la passation de service. C ‘est cela souhaiter le meilleur à son successeur. Cette atmosphère est loin de celle qui a été organisée au SIAO pour remplacer Kaboré Harouna . Il a gardé une mine de quelqu’un qui est endeuillé, attristé, sonné par son remplacement. Même la multitude de ses activistes n’a pas daigné annoncé l’événement. Je laisse cette phrase à tout ce qui aspirent à des responsabilités : il était écrit sur la pierre tombale d’un roi de France :
    ” ici git un homme. Il a fait du bien et du mal. Le bien qu’il a fait, il l’a mal fait ; le mal qu’il a fait, il l’a bien fait”
    faisons en sorte que l’on puisse nous regretter à notre départ . Cela est Possible si nous avons l’humilité. Alors il est bon de Bien faire le bien et cela plaît même à Dieu.
    souhaitons tout le meilleur au nouveau ministre du commerce qui aura du pain sur la planche.
    Ainsi va la vie.

  • Le 16 décembre 2021 à 12:45, par TERMINATOR En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    Quand on n’a pas de vision on ne peut atteindre une cible, qu’elle vision avez vous de la sécurité quand des HANI se pavanent dans des villages qui crient au secours ? Dépêcher 100 hommes quand on signale la présence de 50 HANI ou bien attendre que le village se vide et allez présenter des condoléances et décréter des journées de deuil puis parler de ratissage ?

  • Le 16 décembre 2021 à 14:24, par Zambo zambo En réponse à : Burkina : « Nous devons sortir tout de suite de la théorie pour avoir une posture de terrain », indique le ministre Maxime Koné

    AH oui ! Sidérant et savoureux

    Le Ministre de la sécurité semble avoir bien lu et compris les posts antérieurs dans lesquels il lui est reproché de parler sans agir.

    Il est maintenant prêt à quitter la posture de la théorie pour l’action. C’est sans blague !!!

    Donc avant il était dans les théories enfumeuses qui ont contribuer à endormir notre Rocko national au point de nous abandonner sans défense à la merci des terroristes.

    On attend le maçon au pied du mur.

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