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Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

Publié le mercredi 1er septembre 2021 à 22h15min

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Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

Au fait c’est quand la rentrée des classes au Burkina ? C’est en septembre ou en octobre ? Avec ces années Covid-19, le ministère de l’Éducation nationale et de la promotion des langues nationales nous en met plein la vue avec les changements, réformes et décisions : des années à deux trimestres, l’examen du BEPC sans sujets au choix dans les matières comme l’histoire-géographie et les sciences de la vie et de la terre.

Le ministère pilote en même temps un projet de vaste réforme dont la grande messe, les assises nationales sur l’éducation, n’est pas encore dite. Et enfin, en épilogue des mouvements de protestation du dernier trimestre de l’année scolaire 2021, la fermeture du plus grand lycée du pays. Pourquoi cette fermeture ? L’ouverture du lycée n’est pas envisagée pour l’instant.

Les élèves et leurs parents sont appelés à s’inscrire sur des sites près de chez eux, pour une affectation des élèves dans des établissements publics de leur zone de résidence. Que signifie ce chamboulement des effectifs d’élèves et de professeurs ? Le ministère de l’Éducation, n’est pas le champion de la communication, et l’on se demande quels sont les non-dits de cette mesure que personne n’a vu venir en mai 2021 ?

On ne peut pas reprocher au ministère de l’Éducation nationale, sous la direction du professeur Stanislas Ouaro, de passer inaperçu. Il est souvent sous les projecteurs de l’actualité pour diverses raisons. Le militantisme syndical est l’une des plus importantes.

Ce n’est pas la faute aux premiers responsables du département, les travailleurs de l’éducation sont les travailleurs de la fonction publique les plus nombreux, et peut-être les premiers à être syndiqués dans notre pays : un des syndicats s’appelle syndicat national des enseignants africains du Burkina. Les enseignants sont des militants et les élèves aussi. Sur ce plan, la pédagogie marche, ce qui ne veut pas dire que ce sont les professeurs qui manipulent les élèves comme du côté du pouvoir on aimerait nous voir le dire.

Le troisième acteur de l’éducation, le gouvernement, fait aussi beaucoup pour la popularité du département dans les médias. On a en mémoire, le feuilleton Bassolma Bazié, le responsable des travailleurs de la Confédération générale du travail du Burkina, qui s’est terminé en vaudeville où le conseil de discipline le condamne mais ne le punit pas.

Décision ubuesque qui dit qu’il est coupable, mais n’a fait aucune faute, puisqu’il n’y a pas de peine. S’en est suivi un échange entre le proviseur du Lycée Zinda et le syndicaliste sur les heures d’enseignement du délégué syndical qui a abouti à la démission de Bassolma Bazié de la fonction publique, abandonnant pour une fois une bataille au nom de l’honneur et de la dignité.

Le gouvernement a fait encore parler de lui en décidant, en conseil des ministres le 10 mars 2021, une réforme dans l’organisation des concours et examens scolaires. Cette réforme retire l’organisation du baccalauréat au ministère de l’Enseignement supérieur et supprime les sujets au choix dans les matières d’histoire géographie et sciences de la vie et de la terre au BEPC. Les élèves et certains syndicats d’enseignants ne partageaient pas cette réforme. Ce qui a entraîné des manifestations des élèves et des violences policières.

Des violences de la part des élèves dans certains établissements de Ouagadougou : Philippe Zinda Kaboré et Nelson Mandela. La violence des élèves aurait occasionné d’importants dégâts matériels dont le saccage du bureau et du véhicule du proviseur du Lycée Philippe Zinda Kaboré. Les images présentées aux chaînes de télévision montraient les dommages à l’administration, ordinateurs, documents, la voiture.

Peut-être n’avons-nous pas été assez observateurs, pas de tables bancs ni de tableaux ou de bureaux de professeur détruits. Pourquoi alors le lycée ne peut pas ouvrir à la rentrée prochaine puisque les salles de classes sont intactes avec leurs équipements. La violence policière n’a pas fait de morts côté enseignants, c’est plutôt des élèves qui ont perdu la vie (un à Ouagadougou et une à Kongoussi). La fermeture du lycée dans la foulée des évènements le 24 mai 2021 par le conseil des ministres est audible, mais qu’est ce qui empêche l’ouverture du lycée à la prochaine rentrée ?

La hantise des ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur, ce sont les grèves

Le ministre Ouaro est peu disert sur la question et son embarras se voit quand il nous dit que la décision du conseil des ministres du 24 mai 2021 de la fermeture du lycée Zinda a été entérinée le 25 mai 2021 par la gouverneure du Centre. Quel est l’organe le plus important ? Mme la gouverneure du Centre ne répond plus du ministre de l’administration territoriale, mais décide si les décisions du gouvernement sont valables ou pas et les approuve au cas échéant.

Quand les techniciens sont en difficulté, ils ont recours aussi aux statistiques, et le ministre Ouaro, présente la fermeture du lycée comme quelque chose qui va rapprocher l’école des élèves, car plus de 90% des élèves du lycée viennent de la périphérie de Ouagadougou et avec cette décision ils pourront s’inscrire dans des établissements publics proches de leur quartier. Merveilleux, c’est pour réduire les distances à parcourir par les élèves et sûrement leur assurer une plus grande sécurité que le lycée Zinda ferme. C’est même une bonne chose pour tous les Ouagalais car il y’aura moins de vélos et de motocyclettes dans la circulation les matins.

Ce qui est bien avec les statistiques, c’est qu’ils peuvent se retourner contre vous. Le professeur Ouaro a reconnu que le lycée Philippe Zinda Kaboré a fait plus de 48% de succès au BEPC, contre une moyenne nationale de 28% et 49% de succès au baccalauréat, contre une moyenne nationale de 37%. Alors pourquoi fermer un lycée qui est loin d’être le dernier ? En affectant les élèves et les professeurs dans d’autres lycées, pourra-t-on obtenir cette « alchimie » qui fait 48% de succès au BEPC et 49% au baccalauréat ?

La hantise des ministres de l’éducation et de l’enseignement supérieur, ce sont les grèves et les manifestations. Vous avez un ministre heureux, si l’année se termine sans mouvements sociaux des syndicats d’élèves, d’étudiants, d’enseignants. La fermeture du lycée et les affectations des élèves et du personnel est un « traitement » de la grève.

Nos autorités pensent qu’en dispersant les élèves, on divisera le nombre de manifestations et de grèves. C’est un pari improbable si rien n’est fait sur les conditions d’études et de travail des élèves et des enseignants. Le ministère devrait améliorer aussi sa communication avec les enseignants et les élèves. Il devrait faire des efforts pour être sur la même longueur d’onde que les enseignants sur les décisions qu’il prend pour que ceux-ci soient des relais pour expliquer la justesse des décisions aux élèves.

Le ministère de l’Éducation nationale a pris ces dernières années de bonnes décisions comme l’ouverture des lycées scientifiques en internat. Si l’on faisait une étude sur la fermeture des internats et la suppression des bourses, on apprendrait des choses sur la fin de l’école comme ascenseur social dans notre pays. Et si l’école ne vaut rien, et ne mène à rien, n’est-ce pas que les marchands de terreur vont aussi avoir leurs chances auprès des enfants ? Souvenons-nous que les parents analphabètes fouettaient leurs enfants pour qu’ils aillent à l’école tant qu’elle offrait d’égales chances de promotion sociale.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 août 2021 à 15:45, par Le musulman En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Mr Sana Guy, n’oubliez pas que vous êtes journaliste et que vous n’êtes pas le "concentré’ ou le "résumé" de la science universelle. Alors je vous recommande d’être prudent, d’être humble car le.chemin est encore long voir très long dans le metier en vous rappelant que les sages latins avaient dit avec ceci " verba volent sed scripta manent" qu’on traduit ainsi en français par "les paroles s’envolent mais les écrits restent". Si vous voulez être à l’aise à toute période de.votre carrière, restez dans l’objectivité dans vos analyses car les événements pourraient donner raison à ceux que vous n’appréciez pas aujourd’hui. Bon vent à vous !

  • Le 31 août 2021 à 16:28, par ollo En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Il faut se dire que beaucoup de choses sont telles qu’on ne comprend plus rien. Nous allons citer quelques unes :
    1. Les élèves du grand Zinda ont validé deux trimestres. Ils vont rejoindre des établissements où leurs camarades ont validé trois trimestres, comment vont-ils faire.
    2. Avec la COVID, on a validé même un trimestre, avec la crise du Zinda, on a validé deux trimestres, quelle qualité de l’enseignement aurons-nous en fin de compte ?
    3. Les auteurs des violences ont été jugés et condamnés, pourquoi sanctionner ceux qui ne sont pas concernés ?
    4. Si les établissements publics sont en mesure de recevoir les élevés pris en charge par l’Etat, pourquoi donc l’Etat a-t-il recours chaque années aux établissements privés pour caser les élèves nouvellement admis à l’entrée en 6ème et au BEPC ? A-t-on donc fini de caser les enfants des déplacés internes ?
    5. Doit-on comprendre vraiment que les parents d’élèves ignorent les distances parcourues par leurs enfants jusqu’à ce que le ministre vienne leur apporter la bonne nouvelle ? pourquoi ne servons-nous pas les mêmes arguments pour ce qui est des établissements comme le Nelson, le Marien, le Bogodogo ?
    6. Le ministre OUARO prétend qu’il doit soumettre un rapport en conseil de ministre. Pourquoi n’avoir pas attendu l’avis de ce conseil de ministre avant de prendre des initiatives d’affectation ?
    7. Doit-on croire que désormais les crises dans un établissement vont entrainer la fermeture de l’établissement ?
    Nous respectons beaucoup les avis de ceux qui soutiennent la fermeture du Grand Zinda. Nous souhaitons cependant entendre ceux qui ont leurs enfants dans cet établissement dire qu’ils soutiennent quand-même cette mesure. Ce sera plus sincère.SVP Webmaster

  • Le 31 août 2021 à 17:20, par wayaaré En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    L’établissement qui fait des grèves violentes doit être fermé pour éviter le pire et procéder à une bonne réorganisation.

  • Le 31 août 2021 à 19:05, par Sidnoma En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Très belle plume !
    J’avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire...
    Espérons que le gouvernement entendra raison !

  • Le 31 août 2021 à 20:29, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Le Zinda n’a pas fermé du moment où tous les élèves ont été affectés dans d’autres établissements. C’est dire que votre écrit ne fait pas de sens.

  • Le 31 août 2021 à 20:42, par Baz En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Que dites vous de la fermeture du PMK en 1985 ? Donc cette fermeture est un non évènement !!

  • Le 31 août 2021 à 21:06, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Oui, monsieur le journaliste, cette décision est politique, prise même en conseil des ministres, et elle est de bonne politique.

    A vous lire, on croirait qu’il s’agit de sanctionner une peccadille d’élèves distraits et que quelques jours de fermeture sont largement suffisants ? Comment voulez-vous obtenir le respect de l’autorité de l’état, garantir la sécurité des biens et des personnes, une bonne éducation en banalisant une émeute en plein centre ville par des mineurs sur leurs tuteurs ?

    Même dans l’éducation d’un enfant, la sévérité de la sanction doit être proportionnelle à la gravité de la faute, sinon l’enfant n’a pas de repères. Fermer un établissement en Mai, et le ré-ouvrir à la rentrée suivante, soit moins d’un mois de vraie fermeture, au vu de la violence inouïe dont nous avons tous été témoins serait un encouragement à continuer ainsi, et le début de l’anarchie.

    Ce n’est pas une première au Faso, et pour une fois, le gouvernement en place ne fait pas la politique de l’autruche sous prétextes de "dialogue" ou de "pardon" qui préparent des lendemains plus graves.

    Les cas sont rares, mais pas assez lointains pour les avoir oubliés : La radiation de policiers après des mutineries violentes, le renvoi d’élèves policiers dans un contexte semblable ; la radiation de militaires après toujours des mutineries violentes ; la fermeture de l’école des relations internationales après des grèves violentes ; la fermeture du lycée départemental de Bissiga dans le Boulgou, après des violences avec incendies ; et maintenant le Zinda...

    Dans un autre registre mais d’une certaine manière, la dissolution du RSP après le coup d’état entre dans la même logique : Ne pas laisser faire n’importe quoi impunément tout en laissant en place les conditions de la répétition des comportements inacceptables.

    Au plan pédagogique, vous vous demandez comment vont faire ces élèves qui ont validé deux semestres, pendant que d’autres se demandent pourquoi on ne les laisse pas tous se chercher des places au privé. Car ces derniers considèrent que ce sont les élèves, par leur violence, qui ont eux mêmes interrompu leur année scolaire.

    Vous voyez donc que dans le champ des possibles, le gouvernement a coupé la poire en deux, actant les cours manqués tout en évitant la punition collective car il y a des innocents parmi eux.

    D’ailleurs, il y a de grandes chances, connaissant le système scolaire du Burkina, que certains de ces élèves vont découvrir que l’établissement qu’ils rejoignent a fait moins de cours qu’eux, malgré la fermeture. Car ainsi va le Faso, peu de cours sont faits dans les classes intermédiaires après le 1er Mai.
    Attendons nous donc à voir ré-ouvrir le noble Zinda dans quelques temps, avec d’autres élèves, d’autres enseignants et probablement un nouveau look après rénovations.

    La gestion de l’état suppose un minimum de rigueur, et en matière d’éducation cela prend encore plus son sens. Souffrez que notre état, responsable pour une fois, prenne des décisions fermes, qu’elles soient politiques ou administratives est un détail.

  • Le 1er septembre 2021 à 00:55, par Africa En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Excellente analyse de la situation par Mr Sana Guy du Lefaso.net.
    Le Gouvernement a pris une décision historique gravissime en dispersant les élèves du plus ancien et du plus grand établissement public à travers la ville. Le ZINDA existe depuis les années 1920 ; le colon l’appelait " École Primaire Supérieure" EPS, ceci pour ne pas attribuer les mêmes dénominations de diplômes aux indigènes. Plus tard, le colon l’appela " Collège Moderne de Ouagadougou".
    Après l’indépendance, le Président Yaméogo le transforma en Lycée et le baptisa à la mémoire d’un grand combattant de la liberté pour l’émancipation et l’indépendance des peuples d’Afrique, notamment de Haute-Volta, je veux nommer le Grand Philippe ZINDA KABORÉ, mort à seulement 29 ans. Dès lors, les promotions d’élèves qui se sont succédées ont été à l’avant - garde des luttes comme pour pérenniser celles de leur illustre Parrain, le Grand ZINDA. Je dois rappeler à ceux qui nous dirigent aujourd’hui que le 3 janvier 1966 n’aurait pas eu lieu si les élèves du Grand ZINDA n’étaient pas descendus dans la rue avec leur slogan mobilisateur : "de l’eau, du pain, de la démocratie !". Je dois aussi rappeler que grâce à la conscience politique des enfants du Grand ZINDA, la Haute-Volta releva la tête en 1971, en obligeant le Président Houphouet Boigny à quitter le pays parce que, après avoir chassé nos étudiants de l’université d’Abidjan en pleine année scolaire, il se rendit à Ouaga quelques semaines plus tard pour parler d’entente avec nos autorités.
    Un tel Établissement, dont l’histoire se confond avec celle du pays, ne peut étre traité de la sorte, juste pour casser des veilleités de grève ou de protestation contre une reforme mal expliquée., le seul argument étant " c’est dans le programme du Président lors des élections". Doit-on appliquer coûte que coûte cette promesse du président si elle s’avère infructueuse aux yeux des acteurs et des bénéficiaires ?
    Le Pr Ouaro est un scientifique. Il doit se soucier des élèves des séries scientifiques du ZINDA, notamment ceux de la série C qui ne pourraient pas trouver ailleurs ces classes. Cette série a fait le prestige du ZINDA et de Ouézzin Coulibaly à Bobo. A l’époque, les classes de C du pays étaient logés dans ces deux prestigieux lycées avec 18 élèves par classe, soit 36 au total.
    En conclusion, le Président Koboré ne doit pas se laisser entraîner dans une décision qui laissera une grosse tâche sombre sous son magistère à la tête de ce pays. On peut fermer un établissement pour maintenir l’ordre ; mais on ne doit pas briser un mythe national ( Le Grand ZINDA) en voulant punir des élèves de la sorte, car ces enfants "rebelles" sont les " génies" de demain ; et le pays en a besoin.

  • Le 1er septembre 2021 à 01:19, par MyMy En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    - M. OUARO EST EN MISSION DE DESTRUCTION. ET IL DÉTRUIRA SANS ETAT D’ÂME, SI ON NE L’ARRÊTE PAS. VOUS N’AVEZ PAS COMPRIS CELA ?

    - LEURS ENFANTS SONT Où ? EN OCCIDENT. ILS VONT ACHETER DES DIPLÔMES. ET ILS VONT REVENIR OCCUPER LES PLACES JUTEUSES QUI LEUR ONT ÉTÉ PRÉPARÉES DEPUIS LONGTEMPS.
    CEUX QUI SOUTIENNENT CE REGIME ME FONT PENSER A UN MOUTON QUI JOUE AU PLUS MALIN AVEC EL-HADJI QUI L’A ACHETÉ POUR LA FÊTE DE TABASKI. MAIS COMME LE DIT L’AUTRE, ALLONS SEULEMENT...

  • Le 1er septembre 2021 à 02:32, par Yaro En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    MR Sana votre analyse est pertinente et ceux qui vous menacent sont sûrement aux ordres des puissants du moment. Comment peut on penser que dans cette débâcle générale de l’éducation au Faso les élèves et plus particulièrement ceux du Zinda sont les seuls responsables ? Ceux qui applaudissent les décisions insensées du gouvernement sont des récidivistes. Ce sont eux quand ils étaient encore au CDP maison mère qui ont poussé Blaise à la faute puis ont retourné leur vestes au MPP. Ils n’ont rien à perdre ils ont déjà prévu de migrer chez le prochain champion si le navire MPP coule

  • Le 1er septembre 2021 à 05:32, par Omar Dao En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    N’ayons pas la mémoire courte, le saccage de l’administration du Zinda par les élèves le 20 mai 2021 a montré un niveau de violence qu’on avait rarement atteint dans les protestations scolaires. Le Gouvernement se devait de traiter cette question bon an mal an.

    Je regrette la fermeture du Zinda mais je reconnais qu’il faut faire quelque chose pour stopper la violence dans nos établissements dont les évènements du 20 mai 2021 sont devenus le symbole.

  • Le 1er septembre 2021 à 06:13, par Warba En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Il faut avouer que les raisons avancées sont insuffisantes pour justifier la fermeture d’un grand et vieux établissement comme le zinda.il suffisait d’identifier et exclure la centaine d’élèves indisciplinés.j’ai l’impression que le ministre ouaro a embobiner le conseil des ministres qui se retrouve avec une bombe dangereuse.il faut très rapidement faire intervenir la mediateure pour permettre au pouvoir de sortir la tête haute sinon on risque d’avoir à la rentrée plus de 3500 marcheurs et ce sera la bérézina si la CGTB et le synter ainsi que les multiples syndicats de l’enseignement appuient les enfants.il n’est pas tard de reculer en desavouant le ministre . certains frustrés sont tapis dans l’ombre et attendent une gaffe de ce genre pour faire du tapage.il faut aider le soldat Ryan a terminer son 2eme mandat chaotique.

  • Le 1er septembre 2021 à 07:27, par La barbe En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    C’est la pagaille dans ce pays. C’est vous qui criez qu’il ya manque d’infrastructures et c’est vous qui fermez des établissements. On appelle ça "ajouter un mal à un autre mal". Pire, pendant que les terroristes diminuent le nombre d’établissements en les fermant, les premiers responsables de l’éducation, eux aussi ferment. Où allons-nous au juste ?

  • Le 1er septembre 2021 à 08:24, par Yadega En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Nous traversons une vraie crise socio-éducatif. Le problème devrait être analysé depuis la base. Il y a deux fléaux majeurs dans cette histoire :
    1- La responsabilité des parents :
    Le laisser aller est devenu la mode dans presque tous les foyers aujourd’hui. Personne ne se soucis encore de l’éducation de ses enfants. On a tellement mal copié l’occident que les enfants sont devenus pires que des moutons, Wally !
    2- La responsabilité au gouvernement :
    Nos dirigeants ont tellement laissé faire les gens dans ce pays que l’on de Zélande souvent qui gouverne qui au juste. Les enfants se permettent de troubler la circulation, vandalisée les biens de l’état sous le regard de tous. Aucune sanction sérieuse.
    Et dire que la jeunesse est la relève !!! Attendons de voir dans 10 ans. La situation va s’empirer encore.

  • Le 1er septembre 2021 à 08:24, par HUG En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Monsieur Guy, j’admire votre courage.Le pire n est pas la méchancete des gens mauvais mais le silence des Hommes bien. LeS partisans du mpp disent qu il y a eu des manifestations violentes donc il faut fermer le lycée. Je me pose la question : La justice n a telle pas pour role d extraire la mauvaise graine dans la sociéte ?Voyez l histoite rattrapera tout un chacun. Allons seulement.

  • Le 1er septembre 2021 à 10:26, par stanley En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Très belle analyse M. SANA. Si les propos attribués à ceux qui ont pris cette décision ne leur ressemblent, qu’ils les démente et envoient des arguments plus convaincants.

  • Le 1er septembre 2021 à 14:59, par Mariam En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Comme on dit de suivre , alors suivons. Mais dans la même dynamique, fermez le LTO, Nelson, Marien, Bambata...
    Quand on fait un Lycée de Brousse , il est normal qu’ on ignore la valeur du Zinda.

    • Le 2 septembre 2021 à 06:19, par Ginagnè En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

      Bonjour Mariam. Moi j’ai fait un Lycée de brousse et j’en suis fier. Cette brousse est au Burkina et appartient au Burkina.Soyons réfléchis. Ce n’est pas évident que tu aies plus de valeur que ceux qui ont fréquenté dans le Burkina profond. Ceci dit je rappelle au journaliste que la police n’était pas sur les lieux à Kongoussi quand l’élève y a perdu la vie.Alors,parler de deux morts suite à des violences policières est tendancieux.

  • Le 1er septembre 2021 à 17:27, par Gohoga En réponse à : Éducation au Burkina : La fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, une décision politique

    Là fermeture du noble Zinda est politique pour résoudre un problème politique. On ne doit pas permettre à des irresponsables adultes cachés dans l’ombre pousser des mineurs mal éduqués pour détruire le pays parce qu’ils veulent le pouvoir. Bravo Mr le Ministre.

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