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Koudougou (Centre-Ouest) : Des députés s’approprient le code de santé publique du Burkina

Publié le lundi 19 juillet 2021 à 11h05min

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Koudougou (Centre-Ouest) : Des députés s’approprient le code de santé publique du Burkina

L’Assemblée nationale, avec l’appui du Programme commun d’appui à l’Assemblée nationale du Burkina (PROCAB), a tenu un atelier de formation au profit des députés membres de la Commission du genre, de l’action sociale et de la santé (CGASS), les 16 et 17 juillet à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest. L’objectif de la formation est de permettre aux députés de s’approprier le code de santé publique à travers ses différentes innovations.

Ouverte dans la soirée du vendredi 17 juillet 2021 dans la Cité du cavalier rouge, cette rencontre de formation permettra aux députés de se familiariser avec le code de santé publique, afin de savoir utiliser les instruments juridiques de la santé publique lors de l’examen des projets de loi.

Le code de santé publique du Burkina Faso est en vigueur depuis 26 ans et est porté par la loi n°23-94/ADP du 19 mai 1994. Ce code oriente et pose le principe directeur de l’organisation du système de santé au Burkina. Tenant compte de l’évolution technologique dans le domaine de la santé, des besoins de santé des populations et du contexte actuel, une relecture s’impose pour répondre favorablement aux besoins actuels et rester en phase avec cette évolution technologique.

La présidente de la CGASS, Salimata Konaté, représentant le président de l’Assemblée nationale.

Sachant que l’une de ses missions est de contrôler l’action gouvernementale, l’Assemblée nationale, à travers la Commission du genre, de l’action sociale et de la santé (CGASS), a donc initié cet atelier pour réfléchir sur la prise en compte de l’ensemble de ces pans et s’approprier le code de santé publique.

Selon la présidente de la CGASS, Salimata Konaté, cet atelier donnera aux parlementaires des rudiments nécessaires pour l’atteinte des résultats escomptés. « L’objectif du présent atelier est de permettre aux députés de comprendre le concept du code de santé publique du Burkina Faso à travers ses probables innovations, et d’approfondir nos connaissances sur le dispositif législatif en vue de renforcer nos capacités lors de l’examen des projets et propositions de lois y afférant », a-t-elle relevé.

Ghislain Yaro, agent de projet au PROCAB.

Pour le PROCAB, principal partenaire technique et financier de l’Assemblée nationale, cet atelier a tout son intérêt, car le thème retenu semble passionnant pour l’ensemble des membres de la commission. Mieux, selon son représentant, Ghislain Yaro, agent de projet, il est important que les députés aient les rudiments nécessaires en ce qui concerne le code de la santé et s’approprient les différents contours pour mieux accomplir leur mission de contrôle des politiques gouvernementales.

Des consultants bien avisés du domaine ont été retenus pour éclairer la lanterne des parlementaires durant ces 48 heures. Ce sont Harouna Kadio, conseiller technique, et Dr Salif Sankara, directeur régional de l’offre des soins, tous deux au ministère de la Santé. Ainsi, les échanges de la première journée ont porté sur les questions de déontologie, d’éthique de santé et les contours de la profession médicale qui sont contenus dans le projet de code de santé publique.

Dr Salif Sankara, directeur régional de l’offre des soins au ministère de la Santé.

« Aujourd’hui, nous avons voulu présenter quelques innovations qui seront prises en compte dans le nouveau code de santé publique, notamment des questions liées à la santé de la reproduction, à l’éthique et à la bioéthique, des questions liées à l’e-santé et des questions liées aux situations de financement du secteur de la santé », a précisé Dr Salif Sankara.

Il a ensuite expliqué que le Burkina dispose actuellement d’un code de santé publique signé depuis 1994. Et visiblement, au regard de l’évolution et de la progression de la technologie scientifique, ce code semble dépassé. Il était donc opportun pour les députés de la commission, à travers cette rencontre, de pouvoir mesurer l’ampleur de la problématique et animer le débat qui pourra bien servir à adopter et à bien régler la loi pour le peuple burkinabè.

Prince Omar
Lefaso.net

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