Les participants

Selon Mohamed Lamine Simporé, étudiant en 3e année de droit option droit des affaires, président du club OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), section université Nazi Boni, cette activité est d’une actualité évidente et d’un intérêt prononcé à l’égard de la jeunesse en général et des étudiants en particulier car le domaine spatial est très prometteur et bénéfique pour les Etats qui s’y investissent. C’est d’ailleurs à ce juste titre que le Burkina Faso a décidé d’exploiter ce domaine qui semble nouveau par le biais du lancement du tout nouveau satellite burkinabè, Burkina sat 1. M. Simporé déplore cependant que ce secteur soit quasiment méconnu du public.

Mohamed Lamine Simporé, étudiant en 3e année de droit option droit des affaires, président du club OHADA, section université Nazi Boni

L’objectif recherché est donc de permettre aux étudiants de s’imprégner des réalités du développement spatial et ses implications, leur permettre de se lancer dans cette science d’initiative et dans la mesure du possible faire un appel aux autorités pour qu’elles puissent intégrer dans le cadre éducatif un enseignement juridique plus spécialement sur le droit spatial.

La conférence a eu pour communicateurs le Pr Fréderic Ouattara, président de l’Université Norbert Zongo de Koudougou, qui a traité le thème principal "Développement spatial au Burkina Faso : enjeux et perspectives", et le Dr Wenceslas Ouédraogo qui a exposé sur le second thème, "Le droit à l’aune du développement spatial".

Pr Fréderic Ouattara, astrophysicien, président de l’Université Norbert Zongo de Koudougou

Selon le Pr Fréderic Ouattara, astrophysicien, étant donné que c’est une thématique nouvelle et en plein essor, il estime très important pour les juristes de s’approprier du droit qui est en train de naitre afin de baliser le plan spatial du monde et permettre au Burkina Faso d’être dans le concert des nations libres. Il s’agit pour lui de montrer aux étudiants qu’il est possible de résorber ou alléger les difficultés du Burkina Faso à travers l’espace parce que les problèmes économiques, de santé, de ressources minières et même agricoles peuvent être résolus par le spatial. Il veut également montrer aux étudiants qu’ils peuvent faire des études qui vont dans le cadre du spatial au Burkina Faso. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net