L’environnement est aujourd’hui plus que jamais un enjeu mondial de développement. Au regard sa dégradation progressive qui impacte négativement sur le bien-être des populations vulnérables. Il apparait impérieux pour les acteurs, à quelque niveau que ce soit, de se mobiliser pour sa préservation. Le défi à relever étant énorme, il implique la concertation, la communication, l’information et la sensibilisation des acteurs pour une prise en compte de la pleine mesure des enjeux. Mais aussi du rôle que chacun doit jouer pour l’atteinte des objectifs.

D’où la nécessité que les journalistes soient fortement impliqués pour l’opérationnalisation de l’IGMVSS. Pour encourager les hommes et femmes de médias à jouer leur partition, il a été instauré le prix de la Grande muraille verte en journalisme pour la promotion de la gestion durable des terres. Ce prix vise à inciter la production de contenus sur la gestion durable des terres tout en promouvant l’excellence et la qualité dans la production journalistique.

Le coordonnateur de l’IGMVSS, Adama Doulkom, durant son allocution

Pour le coordonnateur de l’IGMVSS, Adama Doulkom, le prix offre une opportunité pour montrer que malgré certaines difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession, les journalistes fournissent d’énormes efforts pour participer significativement à la préservation des ressources naturelles. Aussi, fort du succès de la 1re édition dont l’apothéose a été la proclamation des résultats et la remise des trophées devant le président du Faso, lors de la Journée nationale de l’Arbre à Banfora, la 2e édition connaitra son épilogue le 7 août 2021 à Ziniaré toujours lors de la Journée nationale de l’Arbre.

Un prix spécial genre

Pour cette édition, une innovation majeure a été introduite avec la mise en jeu d’un prix spécial genre, tel que recommandé par le jury, selon le coordonnateur. Aussi a-t-il invité tous les journalistes à y participer en déposant leurs œuvres auprès de la coordination nationale de l’IGMVSS du 1er au 19 juin 2021. Aussi peuvent prendre part les journalistes des différents organes de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radio et télé de la ville de Ouagadougou et des quatre régions (le Plateau central, le Centre-Nord, le Sahel et l’Est) de la zone d’intervention de la phase 2 du programme de renforcement des capacités de l’IGMVSS. Les œuvres en compétition sont celles réalisées entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2021 en mooré, fulfuldé ou gulmacema et uniquement en français pour la catégorie presse écrite.

Les hommes de médias présents au lancement du prix

Engagé depuis 2014 aux côtés de la coordination nationale de l’initiative de la grande muraille verte, l’APEFE dont la stratégie nationale intègre la vulgarisation des bonnes pratiques de gestion durable des terres, lutte pour la préservation des ressources naturelles. Une préoccupation pour laquelle les acteurs des médias ne peuvent pas être en marge en tant que relais des messages de sensibilisation auprès des populations. C’est pourquoi, dira Didier Woirin, administrateur de l’APEFE, avec l’appui de wallonie-Bruxelles Internationale, un volet est entièrement dédié à la communication dans l’aide à l’IGMVSS.

En rappel, l’IGMVSS est un programme lancé par l’Union africaine en 2007 pour répondre aux défis posés par la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse, le changement climatique et la perte de la biodiversité. Le Burkina Faso y a adhéré et a adopté en 2012, une stratégie et un plan d’action axés sur la gestion durable des terres.

J.E.Z
Lefaso.net