C’est un projet qui vise le renforcement des mécanismes de promotion et de protection des jeunes filles et garçons défenseurs des droits de la personne, la facilitation de l’accès des jeunes filles et garçons défenseurs des droits humains aux mécanismes de protection. Il contribue également à leur autonomisation économique et à leur implication dans la prise de décision et à l’intégration des jeunes filles et garçons consolidateurs de paix et défenseurs des droits de la personne dans les mécanismes de prévention et de gestion des conflits. Un projet qui intervient d’ailleurs dans un contexte sécuritaire particulier pour le Burkina.

A en croire le gouverneur de la région de l’Est, colonel Prosper Sanou, les jeunes doivent être considérés comme des partenaires essentiels et actifs pour renforcer la résilience des communautés. Il existe, selon le gouverneur Sanou, un besoin d’expression de la part des jeunes désireux qui ne veulent pas rester spectateurs sans agir en mettant tous les moyens qu’ils ont à leur disposition pour défendre ce qu’ils pensent défendable.

Le gouverneur de la région de l’Est, colonel Prosper Sanou (en costume)

« La nécessité de fédérer des initiatives et coordonner les actions en vue d’une meilleure protection et une totale implication des jeunes ou organisation des jeunes consultateurs et défenseurs des droits des personnes contribue au bien-être des populations, gage de tout développement socio-économique », souligne le gouverneur de la région de l’Est. Il invite ainsi l’ensemble des acteurs concernés à s’impliquer davantage en vue d’une plus grande appropriation mais surtout de jeter les bases d’une pérennisation des réalisations du projet dans la région.

Paquita Rokhaya, coordonnatrice du projet au niveau du PNUD

Selon Paquita Rokhaya, coordonnatrice du projet au niveau du PNUD, la jeunesse burkinabè représente une franche importante au sein de la population et un maillon fort dans le processus de consolidation de la paix au Burkina. C’est la raison qui a motivé la mise en place de fonds de consolidation de la paix pour accompagner les Etats en crise, en conflit ou en post crise. Au total, 1,5 million de dollars sont mobilisés pour financer ledit projet dans les trois régions concernées à savoir le Sahel, le Nord et l’Est pour une durée de 18 mois.

Jean de Dieu Bambara, directeur général de la défense des droits humains du ministère de la Justice

Jean de Dieu Bambara est le directeur général de la défense des droits humains du ministère de la Justice. Il souligne que le projet procèdera à l’identification des zones d’intervention, le type d’accompagnement pour les jeunes et faire en sorte ces derniers soient autonomes afin de pouvoir jouer un rôle dans la prévention et la gestion des conflits.

Débora Tankoano, une participante

Pour les jeunes de la région de l’Est, ce projet est le bienvenu et disent s’engager pour sa réussite, à l’image de Débora Tankoano venue de Diapaga, province de la Tapoa.

G.ABOUBACAR