En effet, les comités provinciaux de soutien à l’EFO seront fortement impliqués dans l’organisation de ce cinquantenaire. Au Sanmatenga, précisément à Kaya, les supporters ont procédé, le mardi 20 septembre, au renouvellement de leur bureau. Malgré les communiqués radiodiffusés, les lettres d’invitation, les supporters ne se sont pas bousculés. Même que les dirigeants des équipes- sœurs comme le RCK et l’ASFA-Y ont été invités mais n’ont pas daigné y répondre.

Ce qui est bizarre, il se trouve que parmi tant de monde qui se tape la poitrine et crie fort qu’il est de l’EFO, seul quinze ont pu se procurer la carte de supporter.

A la réunion de renouvellement, seule la vingtaine était présente. C’est dire que le bureau qui a été presque reconduit en totalité a du pain sur la planche. Il lui faudra motiver les supporters et leur apprendre à prendre la carte et à s’acquitter de leurs cotisations pour la survie de la reine des stades. Le bureau reconduit est dirigé par Amado Compaoré et comprend une quinzaine de membres.

Souhaitons-lui courage et abnégation car il est attendu sur le terrain.

La famine s’en va, s’éloigne

De nos jours, des charrettes entières pleines de pastèques déversent leur contenu dans le marché de Kaya, tous les jours que Dieu fait et ce, depuis début septembre. Concernant les céréales, le sac de maïs qui se négociait à 24 000 francs est cédé de nos jours à 13 000 F CFA. La chute la plus vertigineuse concerne le prix du niébé. Depuis bientôt deux semaines, à chaque jour de marché, cette denrée voit son prix chuter. En effet, les départements de Dablo, Pensa, Pissila, gros producteurs de niébé, ont commencé la récolte. Selon nos informations, plus de cinq mille sacs de 100 kg provenant de la récolte 2005 ont été convoyés vers les pays côtiers. Cette denrée dont le sac de 100 kg se négociait à 35 000 francs, début septembre, ne coûte que 17 000 francs de nos jours.

Dire que la plupart des producteurs n’ont pas encore entamé la récolte ! C’est l’occasion pour l’Etat, garant de la sécurité alimentaire, de se mettre dans la danse en achetant les céréales comme cela est prévu dans la nouvelle orientation dévolue à la SONAGESS.

Deux coupeurs de route mis mal en point

Le 10 septembre 2005, le ministre Moumouni Fabré lançait à Korsimoro, la campagne de communication et de mobilisation autour de la décentralisation et l’avénement des communes rurales. C’est dire que les populations des villages et départements environnants s’y rendent en nombre. Il est aussi de notoriété publique que dans nos campagnes, c’est lors des fêtes ou réjouissances que les coupeurs de route montent leurs coups.

En ce soir du samedi 10 septembre, deux malfrats en ont fait les frais. Selon nos informations, de retour de Korsimoro, deux motocyclistes auraient essuyé les tirs de deux coupeurs de route dont l’un était armé d’un fusil à canon scié et l’autre d’un pistolet automatique. C’était sur la route qui mène à Soubena. Dans la frayeur, le motocycliste est tombé et a aussitôt bondi sur le malfrat au fusil qui voulait recharger son fusil tout en criant au secours. Une lutte s’engagea.

Des gens qui étaient à côté vinrent à son secours et le coupeur au pistolet prit la fuite laissant la P50 Ninja. Les gens ne se firent pas prier pour fendre le crâne du délinquant. Quelques instants plus tard, une patrouille de sécurité de passage fut informée des faits. Le second coupeur de route dans sa fuite avait braqué un passant et pris sa moto. Il sera lui aussi, pris dans les environs de Boussouma car une des patrouilles l’avait arrêté pour contrôle et dans son refus d’obtempérer, il a été abattu. La population se réjouit de l’action menée par ces patrouilles qui contrôlent les routes nationales et les pistes rurales. Souhaitons que cela dure.

Il y a péril en la demeure

Sept filles abusées dont quatre sont en grossesse. C’est le tableau de chasse que s’est tapé un directeur d’école de la circonscription de Pissila.

Selon nos informations, l’enseignant a été déferré à la Maison d’arrêt et de correction de Kaya. Selon toujours notre source, le pot aux roses aurait été découvert lors d’une tentative d’avortement d’une des élèves. Les élèves étaient encadrées par le directeur dont les résultats au CEP sont élogieux, selon les dires. Est-ce pour cela qu’il a voulu garnir son tableau de chasse. Au moment où on lutte pour la scolarisation des filles, des parents regarderont par deux fois dans ce village avant d’y inscrire leur progéniture

Nous attendons le retour du procureur en vacances judiciaires pour plus d’informations. Affaire à suivre...

Jacques NONGUIERMA
AIB/Sanmatenga

Sidwaya