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Le ministre Tou victime d’un accident

Publié le lundi 19 septembre 2005 à 07h29min

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Dans la matinée d’hier dimanche 18 septembre, Alain Ludovic Tou, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse a été victime d’un malheureux accident de la circulation, alors qu’il allait à Fada N’Gourma.

Le directeur régional de campagne du CDP pour les Cascades s’y était rendu pour des raisons de famille, puisqu’il venait de perdre son beau-frère, c’est-à-dire le frère de son épouse. Le ministre, après avoir bénéficié de soins d’urgence à l’hôpital de Koupèla, a été ramené à Ouagadougou dans une ambulance et devait être évacué hier soir en France pour des soins plus appropriés. Au moment de mettre sous presse, c’est ce que nous avons comme informations. Nous espérons qu’il y aura eu plus de peur que de mal et souhaitons par la même occasion un prompt rétablissement au ministre.


Propriété intellectuelle : L’UEMOA et la CEDEAO en conclave

La 3e réunion du groupe thématique sur la "concurrence et la propriété intellectuelle", créée pour les négociations de l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne se tiendra du 19 au 21 septembre à l’UEMOA.
Les membres du groupe, comprenant des représentants de l’UEMOA et de la CEDEAO, examineront notamment, un avant-projet de loi et une proposition du cadre réglementaire sur la concurrence et la propriété intellectuelle.


Deux salaires pour un ministre

Chaque jour que Dieu fait, on parle de bonne gouvernance au Burkina. Un thème qui ne semble pas concerner certains de nos gouvernants comme ce ministre du gouvernement Yonli II. De sources dignes de foi, il nous est revenu que ledit ministre continue de toucher son salaire (plus de 1 400 000 F CFA par mois) pour ses responsabilités antérieures en plus de son salaire de ministre. Cette situation doit interpeller le Premier ministre et son ministre des Finances pour que ce genre de pratique injustifiable cesse au Faso.


Transporteurs, aidez à lutter contre l’insécurité !

Djibrill Bassolé continue de faire face à l’insécurité. En attendant de voir cette situation se résoudre, un de ses collègues ministres demande aux transporteurs inter-urbains de se cotiser pour voler au secours de ceux qui luttent contre l’insécurité. Gageons seulement que cette opération initiée par le ministre en question est de bonne foi et servira effectivement (si les transporteurs accèdent à la démarche) à lutter contre l’insécurité.


Le geste sportif du CNOSB

Le Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) que dirige Pascal Kinda, vient de voler au secours du cyclisme à travers le prochain Tour du Faso. Outre la subvention que le CNOSB octroie à toutes les fédérations, voilà qu’il vient d’annoncer un prix d’une valeur de un million de F CFA au cours du prochain Tour du Faso. Pascal Kinda et ses hommes accordent par ce geste, un grand intérêt à la plus grande manifestation cycliste en Afrique.


Et voilà les Journées vétérinaires !

Les IVe Journées vétérinaires et la 2e édition du Salon de l’élevage se dérouleront les 22, 23 et 24 septembre prochains au SIAO. Ce sera sous les thèmes : "Contribution du vétérinaire à la sécurité sanitaire des aliments" et "Sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté au Burkina Faso". D’éminents experts dans le domaine, tels Dr Christian Roudeau (président du Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires de France), Jeanne Brugère/Picoux (professeur des maladies du bétail en France), seront au rendez-vous.


Les handicapés derrière Blaise Compaoré

Après les amis, les tanties, les jeunes, c’est au tour des handicapés de se ranger du côté du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la course à la présidentielle du 13 novembre prochain. Avec à sa tête Dramane Ziba, le Mouvement national des personnes handicapées pour le soutien à Blaise Compaoré (MNPH/SBC) entend jouer sa partition non seulement au cours de la campagne électorale, mais aussi le jour même de l’élection. Ce mouvement se rallie, dans cette logique, au Comité national de soutien à Blaise Compaoré et à l’Association jeunesse positive Blaise Compaoré.


Lutte contre le Sida : des adolescents s’imprègnent des réalités

Les adolescents, d’une façon générale, ont besoin aujourd’hui d’informations concernant la santé de la reproduction, avant d’atteindre l’âge de la majorité. C’est ce qui explique qu’une trentaine de jeunes filles et garçons de 12 à 18 ans étaient à l’école de la communication parentale et de la santé de la reproduction. Une initiative de l’Association des femmes africaines face au Sida, section du Burkina (AFAFSI-Bf), pour préparer les adolescents à une vie d’adulte responsable.
Des marionnettistes de la compagnie "les Gens du Wisga" dirigés par Désiré Yaméogo ont permis aux adolescents, pendant quatre jours, d’apprendre à mieux communiquer avec les parents, d’avoir un peu plus de connaissances sur les IST et le Sida, afin de les éviter et d’être informés sur les grossesses précoces. Ces jeunes filles et garçons ont su exprimer ce qu’ils ont appris en quelques jours, à travers des poèmes et sketches très profonds, des chants et des ballets.


Kongoussi : la prière de vendredi inachevée

Dans une des mosquées de Kongoussi située au secteur 4 de la ville, la prière du vendredi 16 septembre a été prise en otage par des abeilles. En effet, ce vendredi-là, alors que les fidèles musulmans, hommes et femmes étaient en communion avec Allah dans cette mosquée, un essaim d’abeilles les a envahis. Dès lors, c’était le sauve-qui-peut dans ces lieux où les occupants abandonnèrent chaussures, chapelets, Coran et autres objets de piété. Si certains ont pu échapper aux piqûres venimeuses de ces visiteurs indésirables, d’autres par contre sont tombés sous la foudre de ses insectes. C’est le cas de ce handicapé physique qui a été copieusement piqué par ces trouble-fête.

Après une prière inachevée, les victimes de la colère des abeilles ont envahi les pharmacies de la place et les centres de santé de la commune pour se faire administrer des soins.

Selon les témoignages de ces fidèles musulmans, il y a trois ans de cela que des abeilles y avaient élu domicile. Ces bestioles se faisaient rarement voir, parce que se trouvant dans un coin de ce lieu de prière, où sont fixés des hauts parleurs. A cette cohabitation, les musulmans donnaient un sens profond. Pour les uns, ces abeilles étaient un porte-bonheur. Pour les autres, elles incarnaient le pardon, la tolérance, bref, la sagesse divine. C’est pourquoi le comportement de ces insectes a suscité beaucoup d’interrogations au sein de la communauté musulmane de la mosquée sinistrée. Alors, fini la cohabitation ? En attendant la réponse à cette question, les abeilles quant à elles, continuent d’occuper la mosquée.


CODECO : la réplique d’un responsable aux militants démissionnaires

Moumouni Boly, membre du bureau central du Collectif pour la défense de la Constitution (CODECO), fustige l’attitude des militants démissionnaires du collectif. Très amer, M. Boly qualifie ces derniers de "militants d’opérette aux ambitions démesurées". Pour lui, les démissionnaires sont en réalité des "militants en proie au gain facile, tantôt attirés par des promesses, tantôt convaincus que leur démission en fanfare leur procurerait des largesses de la part des adversaires du CODECO". Militants sans conviction, marionnettes, souvent méconnus des structures de base du CODECO, bref Moumouni Boly ne manque pas de qualificatif à l’endroit des démissionnaires du CODECO.

Le Pays

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