LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Une lettre pour Laye</I> : Les rénovateurs du PDP/PS

Publié le vendredi 16 septembre 2005 à 09h39min

PARTAGER :                          

Cher Wambi,

Bien que maintenant sporadique, la pluie nous accompagne avec bonheur vers la sortie de la campagne agricole. C’est te dire que le Faso a encore été arrosé dans la semaine du jeudi 8 au mercredi 14 septembre 2005.

Ainsi, les relevés pluviométriques que m’a communiqués le Service Exploitation de la météorologie de la Représentation de l’ASECNA au Burkina sont les suivants : Dori : 19,8 mm ; Ouahigouya : 2,2 mm ; Ouagadougou-aéro : 33,8 mm ; Dédougou : 43,9 mm ; Bobo-Dioulasso : 24 mm ; Boromo : 47,4 mm ; Pô : 9 mm ; Gaoua : 5,2 mm ; Bogandé : 50,5 mm.


Cela dit, cher cousin, je t’invite à faire avec moi le tour d’horizon politique national, qui reste marqué par le réaménagement ministériel intervenu le 5 septembre dernier.

S’il y a un élément nouveau, c’est sans conteste la fin de l’audit entrepris au ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA).

En attendant de prendre connaissance de ses conclusions, il me plaît de revenir sur ces fameux 750 millions de FCFA que la rumeur publique et même la presse nationale disent avoir été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase gouvernemental. Avec le recul, je me convaincs de plus en plus que très vite la spéculation a pris le dessus sur la recherche de la vérité, et que si je ne m’abuse, Rakiswiligri Mathieu Ouédraogo, l’homme sur qui tous les regards sont aujourd’hui braqués, a certainement été victime d’un déficit de communication.

En effet, cher cousin, voyageons dans l’ex-Haute-Volta où au début des années 70, la rumeur avait accusé un de nos dynamiques cadres d’avoir détourné la coquette somme de 400 millions de FCFA.

A l’époque, les experts en billetterie avait conclu qu’il serait difficile à un individu de trimballer un tel pactole dans une banque. Car, avaient-ils estimé, les 400 millions, convertis dans n’importe quelle coupure de FCFA, ne pèseraient pas moins de 40 kg, donc grosso modo autant qu’un sac de ciment. Alors, si tel est le cas, quel peut être le poids des 750 millions de FCFA, même dans les nouvelles coupures de la BCEAO ?

Pas moins de 80 kg à porter, me dirais-tu. A moins d’avoir perdu la raison, moi en tout cas je ne vois pas quelqu’un se permettre une telle charge dans les bras, surtout s’agissant de feuilles à problèmes. Mais comme l’audit a été commandité pour éclairer notre lanterne, prenons patience.

Rakiswiligri Mathieu Ouédraogo est-il vraiment coupable des fautes dont on l’accable, ou a-t-il fait les frais du départ de son ancien secrétaire général à la retraite et de la suppression du Bureau du Projet Education (BPE), ou tout simplement de l’octroi du marché des écoles du PDDEB à Faso Baara, qui fait des gorges chaudes au sein même du ministère et dans le monde des entrepreneurs ? On le saura bientôt cher cousin.


Toujours au registre des dossiers brûlants, te souviens-tu qu’au plus fort de l’affaire des 30 millions généreusement octroyés à l’OBU, Laurent Bado, excédé, avait menacé de dévoiler les noms de quelques adversaires politiques de Blaise qui auraient reçu leur part du "gâteau" ? Puis plus rien, le président du PAREN étant resté au stade des intentions.

Mais tout laisse croire que la "liste" dont parlait Laurent Bado existe bel et bien et comporte quelques noms avec les montants des sommes perçues. Et c’est le même "envoyé" dont parlaient Laurent Bado et Emile Paré qui les aurait dissuadés de divulguer ces noms.

Selon "l’envoyé", dont tout le monde tait le nom, le grand manitou serait très mécontent qu’on divulgue les noms. Que ce soit au niveau de Bado ou de Paré, ce message a été bien compris et ils se sont comportés en conséquence : motus et bouche cousue. Inutile de te dire que ladite liste ne sera jamais dévoilée.


A moins de deux mois de la présidentielle du 13 novembre 2005, le Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) d’Ali Lankoandé, pourtant candidat déclaré, enregistre une révolution en son sein.

Il vient d’y naître, cher cousin, le Courant pour la rénovation du parti (CRP), dirigé par un certain Etienne Traoré que secondent Benjamin Ouédraogo et Jean-Pierre Kambiré. A ce qu’on dit, une vingtaine de provinces étaient représentées à la première assemblée du CRP, tenue samedi et dimanche derniers au Centre Abel-Sanou de Bobo-Dioulasso.

Mais que reprochent les rénovateurs aux "gardiens" actuels du temple ?
- L’âge très avancé des premiers responsables ;
la mauvaise communication politique, qui ternit l’image du parti ;
- le sectarisme dans les prises de décision ;
- la mise à l’écart des femmes.

Il s’agirait d’une sorte de révolution à l’intérieur du parti, dont l’objectif premier serait d’apporter un changement, le plus vite possible, afin d’éviter que le parti disparaisse définitivement. Des lendemains tumultueux en perspective.

Mais en attendant, cher cousin, je te fais là une révélation que le journal L’Observateur Paalga, dans sa chronique "L’abécédaire des candidats" du jeudi 15 septembre, n’a pu faire. Le candidat invité n’était autre que M. Ali Lankoandé, "Le boulanger qui veut mettre Blaise dans le pétrin". Question du chroniqueur : "Une brouille a-t-elle affecté les rapports entre Ali Lankoandé et Joseph Ki-Zerbo il y a plusieurs années de cela au sujet d’un voyage à Bobo ?"

Que nenni, selon le champion du PDP/PS, car en 45 ans de compagnonnage, il n’y a jamais eu entre eux de brouille au point d’affecter leurs relations. Eh bien cher cousin, ceux qui peuvent se réclamer d’une certaine époque nous enseignent qu’un Lankoandé peut en cacher un autre, et pour cause.

De brouille, il y en a effectivement eue, mais entre Moïse Lankoandé (militant du MLN et ministre de l’Education nationale dans le gouvernement provisoire formé après les événements du 3 janvier 1966) et Joseph Ki-Zerbo (patron du MLN et directeur général de l’Enseignement) à l’occasion d’un voyage à Bobo-Dioulasso.

C’était la goutte d’eau de trop entre les deux hommes, et Moïse Lankoandé avait alors préféré claquer la porte du MLN pour rejoindre le PRA.


Ce pan de l’histoire reconstitué, revenons à l’actualité, cher cousin. Les jours de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) sont-ils comptés ?

C’est, entre autres, la question que je me posais dans ma dernière lettre, en rapport avec les nouvelles peu rassurantes qui me parvenaient.

Comme je l’avais annoncé, le Conseil d’administration s’est effectivement réuni le 13 septembre dernier pour prendre le pouls de la société. A ce qu’il paraît, la directrice générale, Mme Honorine Marie Désiré Damiba, a été reconduite à son poste.

Mais avant cette sentence du Conseil d’administration, j’ai reçu de la mairie de Ouagadougou et du ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat les droits de réponse que je t’invite à lire ci-après :

L’Observateur Paalga dans sa parution du vendredi 09 septembre, sous la rubrique « Une lettre pour Laye », s’interroge sur le devenir de la SOTRACO en des termes qui commandent de notre part la réaction suivante.

La mise en place d’une société de transport urbain dans notre ville mobilise depuis quelques années les énergies de plusieurs acteurs dont le gouvernement, la municipalité et les privés. Le Conseil municipal, en autorisant une participation de la ville au capital de la SOTRACO, n’avait à cœur que de participer à la création de cette société, actrice majeure du service public, une des missions premières de toute municipalité.

Il est écrit ceci dans le paragraphe qui traite de la SOTRACO : « Tout serait parti de la commande d’une centaine de bus en Belgique. Pour le marché conclu, des cadres du ministère délégué aux Transports, de l’Hôtel de Ville de Ouagadougou, un négociant belge et des actionnaires auraient exigé une ristourne consistante ».

Je voudrais faire remarquer qu’aucun cadre de l’Hôtel de Ville, qui regroupe le cabinet du maire, les membres du bureau du Conseil, certains conseillers techniques et les bureaux du secrétaire général, n’intervient dans la conduite des affaires de la SOTRACO. C’est donc très confraternellement que je voudrais rappeler ceci, contrairement à l’insinuation que l’on peut relever dans la lettre pour Laye, malgré l’utilisation du conditionnel.

Le directeur de la Communication et des Relations publiques Commune de Ouagadougou

- " Dans la rubrique "Une lettre pour Laye" et sous le titre "Changement à la tête de la SOTRACO", L’Observateur Paalga N°6473 du vendredi 09 au dimanche 11 septembre 2005 livre des informations au conditionnel émallées d’interrogations au sujet de la Société de transport en commun de Ouagadougou. En réaction aux allégations qui y sont faites, nous voudrions apporter les éléments d’éclairage ci-après afin de donner l’information juste aux lecteurs et à l’opinion publique.

En rappel, la SOTRACO, Société anonyme dotée d’un capital de 800 millions de F CFA détenu à hauteur de 85% par le secteur privé burkinabé et de 15% par la Commune de Ouagadougou, a été conçue par le ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat et présenté aux actionnaires actuels. Ce n’est qu’au terme de plusieurs échanges qu’ils ont fini par adhérer au montage.

La SOTRACO a débuté ses activités le 7 novembre 2003 avec un parc de 30 autobus de marque Volvo et un lot de pièces de rechange et d’outillage acquis grâce à une aide financière accordée par le Royaume de Belgique au gouvernement du Burkina Faso sous forme de prêt sans intérêt d’un montant de 4 065 187 242 F CFA, lequel prêt a fait l’objet de rétrocession à la commune de Ouagadougou.

Cet exemple de partenariat scellé entre le secteur public et le secteur privé dans le cadre de Ia gestion et de Ia promotion d’un service public à caractère social, tel que celui du transport urbain en commun a été salué par l’ensemble des acteurs et principalement par l’Etat et Ia commune de Ouagadougou, qui ont consenti à mettre en œuvre un certain nombre de mesures d’accompagnement destinées à soutenir cette activité, dont l’utilité pour les populations urbaines n’est plus à démontrer :

mise à disposition d’un terrain de 7,65 ha et des locaux (EX-CRTO) ;
mise à disposition, à titre transitoire, des installations et équipements de maintenance de l’ex-Direction du matériel des travaux publics ;
octroi d’avantages fiscaux (régime E du Code des investissements, tarif BTP/mines pour l’enlèvement du carburant, exonération de la taxe de stationnement).

Après un an de fonctionnement et suite à l’engouement suscité auprès du public par la mise en exploitation des 30 bus Volvo, le gouvernement burkinabé a formulé, auprès d’un pays partenaire, une autre requête de financement pour l’acquisition de 100 bus destinés à renforcer le parc actuel et à permettre de couvrir progressivement les besoins de la capitale.

Ce projet d’acquisition de 100 bus est actuellement au stade de la recherche de financement et aucun accord n’est intervenu entre les deux parties, qui sont toujours en concertation, une phase pouvant s’étaler sur plusieurs mois. En outre, l’accord du partenaire est subordonné à la participation du Burkina Faso au financement du projet à hauteur de 50%, montant que ne peut, pour l’heure, supporter le budget de l’Etat.

C’est pourquoi, grande fut notre surprise de voir naître une guerre de ristourne autour d’un projet en gestation et initié dans le cadre de la coopération bilatérale entre deux pays. Une telle polémique est de nature à compromettre la bonne exécution de ce projet et les perspectives d’avenir de notre Société de transport en commun.

S’agissant de la question relative à la "mise à prix de la tête de directrice générale de la SOTRACO, Madame Honorine Marie Désiré Damiba depuis le ministère délégué aux Transports" et de son remplacement par "Kuilga Mathieu Bouda, conseiller technique du ministère délégué chargé des Transports". Il faut dire que :

le cadre institutionnel en vigueur ne prévoit pas de « ministère délégué aux Transports », mais un cabinet de ministre Délégué chargé des Transports. Le ministère qui a en charge le secteur des Transports au Burkina Faso est le "ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat ".

Monsieur Kougbila Mathieu Bouda est conseiller technique du ministre délégué chargé des Transports. Ces précisions faites, Ia SOTRACO étant une société anonyme avec Conseil d’administration, Ia nomination ou le remplacement du directeur général sont de Ia seule compétence dudit Conseil d’Administration. Il n’appartient donc pas au ministère de tutelle de la SOTRACO de procéder à une quelconque nomination au niveau des organes de gestion.

Toutefois, le ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat dispose d’un droit de regard sur l’exécution par Ia SOTRACO de Ia mission de service public qui lui a été assignée, mission qui participe de l’option prise par le gouvernement de promouvoir le transport collectif comme solution aux problèmes de déplacement qui se posent dans nos centres urbains.

Et c’est à ce titre que Monsieur Kougbila Mathieu Bouda, conseiller technique du ministre délégué chargé des Transports, siège au Conseil d’Administration de la SOTRACO en qualité d’observateur représentant l’Etat.

En tout état de cause, il y a lieu de ne pas se voiler la face sur la réalité des problèmes de la SOTRACO. Il est du devoir de l’Etat d’œuvrer avec sérénité et esprit de suite aux côtés du Conseil d’Administration à la recherche de solutions idoines aux difficultés d’exploitation que connaît la SOTRACO et qui menacent aujourd’hui son existence, malgré les efforts faits par tous les partenaires concernés.

Le ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat, pour sa part, tirant leçon des expériences malheureuses antérieures, celles notamment de la Régie nationale de transport en commun X9 et de la Société de transport Alpha-Omega (SOTRAO), jouera pleinement sa partition et son rôle d’accompagnement dans le cadre de la recherche de solutions aux problèmes posés.

Il reste convaincu que c’est par l’action conjuguée des pouvoirs publics et du secteur privé, que nous pourrons assurer la viabilité et la pérennité de la SOTRACO, dont la création s’inscrit en droite ligne dans la stratégie gouvernementale d’amélioration des conditions de vie urbaines.

La Direction de la communication et de la presse ministérielle"

Soyez rassurés que le souhait de tous les Burkinabè, des Ouagalais en particulier, est que la SOTRACO prospère dans l’intérêt de tous. N’est-ce pas cher cousin ?


Cela dit, voyons ensemble ce que le carnet secret de Tipoko l’Intrigante nous réserve cette semaine.

- Bryan A. Conroy, l’officier de police new yorkais en civil qui a tué Ousmane Zongo de 4 coups de feu le 22 mai 2003 et dont le procès avait débouché sur une impasse, sera rejugé à partir du 26 septembre prochain à New York par un juge et non plus par des jurés.

On se rappelle que B. A. Conroy a dit avoir tiré sur le pauvre Zongo par légitime défense lors d’une lutte au cours de laquelle le regretté aurait essayé de lui retirer son arme. Alors que deux des coups de feu ont été tirés de dos. Ce qui suppose que celui que B. A. Conroy considérait, à tort, comme un dealer de CD et de DVD contrefaits n’avait engagé aucune lutte avec lui avant qu’il ne fasse feu.

Cela étant, une demande de tenue dudit procès dans une autre ville, formulée par Me Stuart London, avocat de B. A. Conroy, avait été rejetée par la Cour d’appel. Pour Me Stuart London, la grande médiatisation de l’affaire depuis le premier jour pourrait altérer l’objectivité des jurés.

On se rappelle que le précédent procès avait été annulé pour manque d’unanimité des jurés. Deux d’entre eux avaient, en effet, refusé de reconnaître B. A. Conroy coupable d’homicide involontaire. A New York, la mort d’Ousmane Zongo ressuscite les vieux démons de la prise en compte par la police du paramètre racial dans le traitement des problèmes de la petite délinquance et du grand banditisme.

Mais plus troublante est la ressemblance entre les circonstances de la mort d’Ousmane Zongo et celles d’Amadou Diallo, cet autre africain non armé, tué de dix-neuf balles de pistolet automatique par des officiers de police en civil, qui l’avaient assimilé à tort à un violeur qu’ils recherchaient.


- En juillet dernier, "La gacilienne", société de service exerçant dans le domaine de la Loterie, était mise en liquidation, jetant dans la rue environ 150 femmes qui y avaient trouvé un emploi. Mais vraisemblablement le mot emploi était pour ces dames un bien grand mot car les salaires étaient ridicules et les tracasseries grandes au sein de cette société.

Et pourtant, le promoteur de la "Gacilienne", Yves Rocher, qui prétendait aider ces braves dames, se disait prêt à donner des salaires consistants. C’est dans ces conditions de précarité que ces dames attendent leur droit qui tarde à venir.

Et c’est le lieu ici de reconnaître le travail abattu par les syndicats, qui estiment que les montants payés doivent au moins être à la hauteur du SMIG. Et avec cette rentrée scolaire il serait vraiment opportun que les droits soient vite et intégralement versés afin que chacune puisse assurer l’inscription de ses rejetons.

S.D. a eu un enfant en 1995 avec S.S. Il a établi l’acte de naissance à son nom, s’en est occupé jusqu’en 2003 où la mère de l’enfant a introduit en justice une requête en contestation de paternité parce que, prétend-elle, le père de l’enfant ne serait pas S.D., mais plutôt S.I. Le hic c’est que le dossier aurait entre-temps disparu, de sorte que courant mars 2005 il fallut engager une nouvelle procédure.

S.D. se demande alors à juste titre si le "nouveau père" du gamin qui a maintenant 10 ans ne bénéfice pas de soutien à la justice pour qu’on le torpille. Dans tous les cas, en pareilles circonstances, il faut effectuer des prélèvements sanguins, voire des tests d’ADN pour déterminer de qui est la semence qui a donné le petit.

Bien sûr, tout cela a un coût, mais S.D. se refuse à débourser le moindre kopeck parce que, dit-il, ce n’est pas lui qui conteste la paternité, mais son ex-partenaire. Alors question : qui doit véritablement casquer dans ce genre de situation ? La requérante ? S.D. ? Ou les deux à la fois ?


- On le sait déjà, nos ministres sont rentrés de vacances et ont même repris du service depuis le 02 septembre, même si certains ont dû quitter le navire trois jours après. Des vacances gouvernementales 2005, certains en garderont un mauvais souvenir. Sont de ceux-là le ministre Mahamoudou Ouédraogo de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Parti en effet aux Etats-Unis pour se ressourcer, il y a fait une crise d’appendicite assez carabinée qui lui a valu d’être opéré in extremis et d’extrême urgence le 18 août. Selon le Toubib qui s’est occupé de lui si cette opération n’avait pas eu lieu à temps ou si cette crise lui était arrivée en plein ciel...

A telle enseigne qu’il lui a dit à haute et intelligible voix : "You are a lucky man". En d’autres termes, "vous êtes un veinard !".


- Il est prévu une AG extraordinaire de l’UCAP, ce samedi 17 septembre à 9h à la Conférence épiscopale autour du congrès mondial de ladite institution. Tous les membres sont conviés à cette rencontre.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées