Donc dans la suite 708 où ils se sont vus, les deux hommes ont certainement parlé des relations, très dégradées, entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. En envoyant son "mici dominici" à Ouaga, Gbagbo essaie-t-il de renouer les fils cassés des relations séculaires entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ?

Du reste, se trouvant sur une pente raide, le "fils de Mama" a plus que jamais besoin de soutien, même s’il pourrait venir d’un ancien ami comme Blaise Compaoré. En tout cas, Assou Adoua, qui est arrivé à Ouaga le mardi soir pour cette rencontre secrète, est l’objet d’un marquage serré de la part de Fawzi Jabert, son garde du corps. Sécurité oblige.

Le patron des armées françaises au Burkina

Le Général Bentegeat est, en principe sur le sol burkinabè. Selon nos informations, le chef d’état- major général des armées françaises est arrivé dans les environs de 11h, hier mercredi 14 septembre à bord d’un vol GRAM (l’avion de liaison militaire). C’est la première fois que cette importante personnalité militaire met les pieds au Burkina, si notre mémoire est bonne. Le patron des armées françaises devrait poursuivre son séjour au Niger, ce jeudi 15 septembre avant de s’envoler, sauf changement de programme, pour les Etats-Unis.

Internet : une nouvelle version du site Thomas Sankara

Une nouvelle version du site consacré à l’ancien président burkinabè Thomas Sankara sera mise en ligne incessamment. Cette action s’inscrit dans la perspective du 15 octobre 2005, date anniversaire de la mort du chef de la révolution burkinabè. Sur la nouvelle version du site, on trouve des interviews, des discours, un album-photos et un grand nombre de documents sur Thomas Sankara.
Un lien a été fait également pour le journal Le Pays sur la page d’accueil du site dont l’adresse est : http://thomassankara.net/sankara/
Le site web de Thomas Sankara a enregistré plus de 34 000 visites en deux ans.

7 bandits burkinabè arrêtés au Togo

Les forces de l’ordre semblent ne plus vouloir abandonner du terrain aux hors-la-loi qui entretiennent l’insécurité dans les villes et sur nos routes. Les militaires, qui s’étaient joints aux gendarmes et policiers dans la lutte contre le grand banditisme, se sont retirés depuis le 10 septembre dernier. C’est donc dans la synergie que le combat se mène et que des réseaux entiers de malfrats sont démantelés. Dans cette logique, et dans le cadre de la collaboration en tre pays voisins, le Togo a remis, il y a quelques jours, 7 bandits burkinabè. Ceux-ci se sont organisés pour semer la terreur au Burkina et dans les pays voisins comme le Togo et le Ghana.

Dans ce "butin" que les forces de l’ordre togolaises ont transféré à leurs homologues burkinabè, se trouve un des braqueurs qui ont opéré sur la route de Pô, en juillet dernier. La lutte doit donc être transfrontalière pour plus d’efficacité. Pourvu que nos forces de l’ordre ne baissent pas la garde, car les populations ne seront complètement rassurées que lorsque les braquages auront réellement diminué, à défaut de disparaître totalement.

Le Pays