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Des cartons de cigarettes fraudées saisis par la douane

Publié le mercredi 14 septembre 2005 à 08h05min

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La douane burkinabè a mis la main sur plusieurs cartons de cigarettes "fraudées" qui devaient inonder le marché burkinabè sous le label "Malimbo". Cette importation frauduleuse est l’œuvre d’un opérateur économique qui a pignon sur rue dans la commercialisation des engins à deux roues, principalement les "JC".

Kantigui qui suit l’évolution de cette affaire, félicite le ministère en charge du Commerce et de l’Industrie qui refuse de délivrer une licence d’importation d’une marque de cigarette qui sent l’odeur de la contrefaçon des produits d’une firme bien connue et représentée au Burkina.

Ces opérateurs économique qui excellent dans la fraude et la contrefaçon doivent être combattus. Mieux, ils piègent certaines autorités nationales qu’ils associent à la création de sociétés afin de pouvoir profiter de leur position politique pour booster leurs affaires. Ces nouveaux prédateurs de notre économie qui appâtent par des arguments financiers nos grosses légumes dans des montages de sociétés floues doivent être neutralisés.

L’avenir de l’économie burkinabè en dépend. Parole de Kantigui.


* Le PDG de Liza Transport à Kantigui

Suite à l’article paru, la semaine dernière dans laquelle Kantigui rendait compte des péripéties des passagers d’une compagnie de transport débarqués en "pleine brousse" à 40 km de Dédougou, sur l’axe Dédougou-Ouagadougou après que le car se soit embourbé, le PDG de Liza Transport International (LTI), M. Mahamadou Bonkoungou, n’était pas du tout content que sa compagnie soit mise en cause et rejette la faute de cette donne à l’état de la route. Pour le premier responsable de LTI, les passagers mécontents devraient plutôt se plaindre auprès du ministère des Infrastructures qui s’occupe des routes, au lieu de s’en prendre à la compagnie de transport.

Selon lui, si le car embourbé n’a pas été rapidement dépanné, c’est parce qu’il traversait un village où il n’y avait pas de téléphone. C’est un car de LTI, effectuant le trajet inverse, qui aurait informé les autorités de la compagnie. Pour le PDG de LTI, "Lorsqu’un véhicule s’embourbe, cela n’est pas de l’incompétence de la société". Selon M. Mahamadou Bonkoungou, les mérites de sa société sont reconnus par les ressortissants de la région, car malgré "l’état de la route, c’est l’une des rares compagnies qui accepte emprunter l’itinéraire".

Kantigui qui vous a fait part des réactions espère tout de même que pour l’intérêt des usagers, des améliorations ne seraient pas facultatives.


* 10 tonnes de vivres pour les "Touganlais"

C’est avec effarement que Kantigui constate que des zones du Burkina, traditionnellement à l’abri de la famine, ne le sont plus à cause du déficit céréalier actuel. La province du Sourou se trouvant dans ce cas, Kantigui a vu un de ses élus, faire preuve de générosité.

En effet, le député Saran Sérémé/Séré a fait preuve de générosité en offrant 10 tonnes de vivres à distribuer gratuitement à la population de Tougan.

L’événement qui a eu lieu dans cette ville, il y a une dizaine de jours, s’est déroulé dans la sobriété et sans grand tapage médiatique. Mme le député entend tout simplement par ce geste, venir en aide à ses frères qui souffrent. Tout en saluant cette initiative, Kantigui souhaite que cet exemple fasse tache d’huile.


* Les associations musulmanes en concertation pour le Hadj 2006

Kantigui a ouï dire que les associations islamiques du Burkina Faso, une soixantaine, ont été convoquées à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères par les responsables du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, département de tutelle. Cette convocation, selon les sources de Kantigui, devrait avoir lieu le 16 septembre prochain et portera sur l’organisation du hadj 2006. Kantigui se rappelle que l’Etat burkinabè a pris la décision en août dernier, de se retirer de l’organisation du pèlerinage à La Mecque, désormais l’affaire des organisations islamiques.

Aussi, selon d’autres informations circulant dans le milieu, les associations seraient en pourparlers pour la mise sur pied d’une Fédération nationale islamique du Burkina Faso.


* Les petits commerçants s’organisent pour la défense de leurs intérêts

Kantigui a eu vent de la création d’une structure de commerçants dénommée : "Coordination des associations de petits commerçants de la province du Kadiogo".

Cette coordination compterait plus de 17 associations avec un bureau de 50 membres. Son président est M. Kaboré Ablassé et M. Zoungrana Roger en est le secrétaire général.

Une assemblée générale serait prévue dans les prochains jours, mais en attendant le bureau de la coordination aurait déjà été présenté au maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré.

Les objectifs de cette coordination se résument à la défense des intérêts matériels et moraux de leurs activités, à l’union des acteurs associatifs du secteur formel et informel... Les membres d’honneur de cette dernière née du secteur commercial sont par ordre : Omarou Kanazoé, Hamadé B. Ouédraogo, Boureima Nana, Pascal Kinda, le député Hamidou Compaoré et Pathé Ouédraogo.


* Le rendez-vous des vétérinaires

Kantigui a ouï dire que le ministère des Ressources animales en collaboration avec l’Ordre national des vétérinaires du Burkina Faso (ONVB) organise les 22, 23 et 24 septembre 2005 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), les IVes journées vétérinaires et la IIe édition du Salon de l’élevage.

Placées respectivement sous les thèmes : "Contribution du vétérinaire à la sécurité sanitaire des aliments" et "Sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté au Burkina Faso", les IVes journées vétérinaires et la IIe édition du Salon de l’élevage attendent la participation d’éminents experts européens. Parmi eux, Dr Christian Rondeau, président du Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires de France, Mme Jeanne Brugère/Picox, professeur des maladies du bétail à l’Ecole nationale des vétérinaires, Maison Alfort, France. L’objectif principal de ces manifestations étant la mise en évidence de la contribution des acteurs et produits de l’élevage dans le développement du pays et dans la lutte contre la pauvreté, il est prévu à en croire les sources de Kantigui, des conférences, une exposition de produits et coproduits de l’élevage et une foire marchande.


* Vindicte populaire à Ouarégou : 10 personnes arrêtées

Kantigui a encore souvenance de la vindicte populaire survenue à Ouarégou, le vendredi 2 septembre 2005. Le vieux Noufou Bancé, accusé de sorcellerie, avait été battu mortellement et sa concession entièrement détruite. Kantigui qui avait vivement déploré ce comportement, se réjouit d’apprendre que l’enquête menée par le commissariat de police de Béguédo ait porté fruit. En effet, Kantigui a ouï dire que la police a procédé à l’arrestation et au transfert de 10 personnes parmi le groupe des meneurs.

Ces personnes, selon les sources de Kantigui, auraient été déférées à la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo depuis le vendredi 9 septembre. En attendant que d’autres personnes impliquées soient également mises au frais, Kantigui se réjouit du fait que justice sera rendue dans cette affaire.

Parole de Kantigui !


* Me Boureima Ouédraogo veut de la considération pour "les greffiers"

Kantigui a été ampliataire d’une lettre de Me Boureima Ouédraogo, greffier en chef du Tribunal pour enfants de Ouagadougou. Dans cette note intitulé "les emplois de l’administration judiciaire à la croisée des chemins", l’intéressé interpelle sur la considération qu’il convient d’accorder au greffier et la noblesse du métier qui doit guider les actions des deux syndicats que sont le SGB et le SYNAJ. Lizez plutôt !

Les emplois de l’administration judiciaire à la croisée des chemins

Les emplois de l’administration judiciaire au Burkina Faso sont à la croisée des chemins. Chargée de l’administration du troisième pouvoir, cette corporation n’occupe toujours pas la place qui est la sienne. En effet, de par même la mission d’"assistance au juge" confiée au greffier par la loi, ce dernier s’est vu accorder un privilège dans la société. Si le juge n’a de limite que la loi et sa conviction dans la prise d’une décision, ses actes, eux, sont contrôlés et authentifiés par le greffier qui l’assistent. Mission noble donc ! Mais combien sont-ils ceux qui n’appréhendent toujours pas cette notion d’"assistance au juge" ?

Bien que tout laisse croire que ces derniers temps, les autorités ont senti la nécessité de revaloriser ces emplois, il reste trop à faire. Par le décret n° 96-305 du 11 juin 1996, il fut institué dans le cadre des personnels de l’administration judiciaire les corps de greffier en chef, de greffier et de secrétaire des greffes et parquets. Ces corps sont classés respectivement dans les catégories A1, B1 et C1 de la Fonction publique burkinabè. Antérieurement à ce décret, le greffier en chef était classé en B1, le greffier en B3 et le secrétaire des greffes et parquets en C3. Aussi, il est ouvert au sein de l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature, une section pour la formation de ce personnel. Cependant, une question mérite d’être posée. Si ce personnel a vu sa situation catégorielle améliorée, ses attributions, elles, n’ont pas connu de changement d’où la question. Est-ce que le greffier d’avant le 11 juin 1996 était sur-employé ou est-ce celui d’après, qui est sous-employé ?

Depuis l’instauration de l’Etat de droit, la Justice n’a cessé d’être à la une de l’actualité. Ainsi, nous assistons à la création de juridictions, la création d’associations et d’organisations non gouvernementales acquises à la cause des droits humains, la formation des personnels de la justice, des débats sur l’accessibilité à la justice qui est un droit garanti au citoyen,... Si l’on parle de l’accès à la justice, l’on doit voir entre autres, le rôle du greffier. Le greffier est la "cheville ouvrière" de toute procédure judiciaire et est, de surcroît, celui qui est censé accueillir et renseigner le justiciable. Par simulation, il est la porte et le couloir par lesquels le justiciable doit passer pour que le droit soit dit sur ses prétentions. Malheureusement, combien sont-ils ceux qui le connaissent ? Combien sont-ils ceux qui savent ce qu’il fait en plus de l’établissement du casier judiciaire ? Ainsi le greffier, élément important à la promotion des droits humains, est méconnu dans un Etat de droit.

Nous avons souligné plus haut les efforts que l’Etat déploie pour une justice efficace dans le cadre de l’administration judiciaire. Ces efforts doivent être soutenus par la société civile. Cette dernière qui, du reste, il faut reconnaître le travail qu’elle abat, doit encore faire davantage. Elle le reconnaît. Ceci est d’autant vrai que l’on a vu naître le 08 août dernier le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) - chose salutaire - en plus du Syndicat national des agents de la justice (SYNAJ) qui existe depuis 1990. Cependant, le syndicalisme porte en son sein des germes qui selon sa tendance, constituent des obstacles à la promotion d’une corporation. En effet, un syndicat est soit d’opposition, soit de collaboration.

Par essence, le syndicat s’oppose au patronat. Cependant, même si celui-ci dispose de tout pour se faire entendre, il lui sera difficile de vaquer à toutes ces activités quand l’on sait que les syndiqués ne s’acquittent généralement pas de leurs devoirs.

En collaborant avec le patronat, le syndicat perd du crédit auprès des syndiqués. Ainsi, même si le patronat et/ou autres structures mettent tous les moyens à sa disposition, il lui sera difficile de mener à bien ses activités. Ceux pour qui il est sensé travailler risquent de ne pas s’y intéresser.

Le cas des emplois des greffes et parquets au Burkina Faso est d’autant plus grave du fait que la coexistence des deux syndicats pourrait ressembler à un duel. Deux syndicats, deux tendances opposées, chose normale, mais ils risquent de s’affronter s’ils ne le font pas déjà.

Ce que la corporation attend d’eux est pourtant noble : lui donner la place qui est la sienne dans le système judiciaire, lui rendre plus utile à la société et particulièrement à l’organe judiciaire et cultiver l’excellence en ses membres, lui ouvrir au monde afin qu’elle puisse profiter de l’expérience des autres. Dans une situation de conflit interne bien que normalement idéologique, on ne peut atteindre ces objectifs. Aussi, le mouvement syndical, dont il n’y a pas lieu de démontrer l’utilité, ne semble pas très indiqué à œuvrer à l’atteindre.

Ceci étant, la création d’une association corporatiste s’impose où s’il en existe déjà, nous l’appelons au travail car il est temps et plus que jamais.

Boureima OUEDRAOGO
Greffier au Tribunal pour Enfants de Ouagadougou


* Sauver un futur cadre

Kantigui a été sensible au cri de détresse de ce futur cadre : il s’agit de M. Ouédraogo Yaya André, maîtrisard de physique, 28 ans et heureux candidat d’un concours d’ingénieurs en travaux de télécommunications organisé par l’ONATEL. Le hic dans cela, c’est que la formation dure deux (2) ans à Dakar et que la nationale des télécommunications s’est dit incapable de soutenir la formation des 16 candidats admis.

Kantigui partage cette aigreur douce de ces candidats qui doivent voler de leurs propres ailes pour aller se former, formation à la fin de laquelle ils seront directement embauchés par l’ONATEL. Du côté des représentations étrangères (France, Canada, Pays-Bas...) susceptibles de fournir des bourses, aucun signe promoteur !

Kantigui qui n’est pas indifférent au souci de M. Ouédraogo Yaya André (l’air effaré et suppliant) quant à son impossibilité de financer sa formation, ne peut que souhaiter et espérer qu’une bonne volonté (comme il en existera toujours au pays des Hommes intègres) lui vienne en aide.

M. Ouédraogo répond au 76 41 05 52...


* Show-biz au Burkina : "La Cour suprême", dernier-né du phénomène Takborsé

Décidément, le show-biz est vraiment un business qui est chaud au pays des Hommes intègres. Le phénomène Takborsé auquel Kantigui s’est habitué tout au long de ces vacances continue de drainer des disciplines. Après "le Gouvernement", de Smockey, "le Pouvoir" de Siboné El Tafa, il vient d’être notifié à Kantigui, l’adhésion d’un nouvel adepte, "La Cour suprême".

Le dernier-né du phénomène Takborsé serait l’œuvre de King Cyriaque. Kantigui a même ouï dire que c’est un groupe de quatre jeunes qui viennent signifier au "Pouvoir" que c’est avant tout la "Cour suprême" qui installe "Le Pouvoir".

La Cour suprême atterrirait donc dans la sphère musicale avec un album intitulé "Le verdict" et le clip du titre-phare de l’album serait en tournage aujourd’hui même au Central Hôtel.

Gouvernement, Pouvoir, Cour suprême, voilà qui est typiquement burkinabè et réjouit le cœur de Kantigui et grandit la musique burkinabè.

Cependant, Kantigui espère que cela ne sera qu’une guerre de mots et n’entraînera pas une guerre de clans. En attendant, Kantigui rend un vibrant hommage à Ahmed Smani, le créateur du Takborsé et n’attend plus que "Le Parlement" pour boucler la boucle !


* Qui en veut aux militants du PEDB à Koupéla ?

Kantigui a ouï dire que les militants du Parti pour le développement du Burkina (PEDB) seraient-il l’objet de menaces à Koupéla. En tout cas, selon dame rumeur, certains militants du PEDB seraient présentement la cible de fortes pressions ou de menaces. Mais pour qu’elle raison ? Mystère et boule de gomme ! Kantigui enquête pour en savoir plus sur cette donne : vrai, faux, pourquoi, comment, etc. ?


* Koudougou, les ex-travailleurs de Faso Fani dans la rue demain.

Kantigui a ouï dire que les ex-travailleurs de la société Faso Fani de Koudougou, leurs épouses ou époux, ainsi que leurs enfants se préparent à organiser une marche de protestation le jeudi 15 septembre 2005. Ladite marche sera suivie d’une remise de document à M. le gouverneur de la région du Centre-Ouest.

En toile de fond, leur condition d’existence depuis la fermeture de la nationale de confection de pagne : promesse non tenue, droits non payés, etc.


CODECO : Les démissions se poursuivent

Kantigui constate que le Comité pour la défense de la constitution (CODECO) est en train de se vider au fil des temps. Les démissions sont devenues légion dans cette structure qui, au départ nourrissait l’ambition de défendre la constitution. Mais certains membres des secteurs 7, 11 et 12 de Ouagadougou estiment que le CODECO est devenu une structure partisane aux mains de l’UNDD de Hermann Yaméogo. "Le CODECO a dévié de sa noble et ambitieuse mission".

C’est pour maquer leur désaccord avec la nouvelle ligne qu’aurait empruntée le CODECO que Gaoussou Yéyé du secteur n° 11, Harouna Sawadogo du secteur 12, Karim Tapsoba du secteur n° 7, Saabane Congo du bureau des artistes et Hamed Balima de la coordination des élèves ont purement et simplement démissionné. Ils critiquent aussi certaines pratiques qui consistent à raconter "des contrevérités" dans la presse sous des pseudonyme pour "salir les camarades". Les démissionnaires refusent d’être "les marionnettes, prêts à tout faire".

Kantigui

Sidwaya

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