Cette destination a été supprimée. On parle plutôt d’un report.

Bazèga : SOS pour l’école de Ipelcé

La saison pluvieuse s’est installée fortement, provoquant sur son passage, de nombreux sinistres à travers les tornades et les inondations. L’école primaire de Ipelcé Centre, située dans la province du Bazéga, n’a pas échappé à la furie de la nature.

La toiture de fortune de cette école a en effet été emportée par une violente tornade depuis le 17 juin 2005 et n’a pas encore été remplacée jusqu’à nos jours, rendant incertaine la rentrée scolaire de plus de 600 élèves. Alertés par le directeur d’école, seuls le préfet et une délégation du Haut-commissariat se sont présentés à l’école pour constater le sinistre.
Cette école, il faut le dire, vit une réelle et difficile situation car étant dépourvue de forage, de logements pour enseignants, de cantine fonctionnelle et de latrines malgré son âge (créée en 1962).

UEMOA : en attendant les ministres

Les experts de l’UEMOA sont réunis au siège de l’institution depuis le 5 septembre dernier pour préparer la réunion trimestrielle du Conseil des ministres statutaire. Prévu le vendredi 16 septembre prochain, ce conseil des ministres examinera, entre autres dossiers, le projet de directive portant égalité de traitement des étudiants ressortissants de l’UEMOA dans la détermination des conditions et des droits d’accès aux institutions publiques d’enseignement supérieur de la zone UEMOA. Les ministres essaieront également d’adopter une position commune en vue de la conférence de l’OMC prévue à Hong-Kong.

Ligue des consommateurs : Traque des commerçants véreux

A la faveur de la crise agroalimentaire, certains commerçants véreux ne se gênent pas pour maximiser leurs bénéfices au détriment des consommateurs. Ainsi en va-t-il de certains vendeurs de céréales qui trafiquent les instruments de pesage ou diminuent considérablement les quantités contenues dans les sacs de 25, 50 ou 100 Kg. Pour aider les consommateurs à vérifier le poids réel des céréales qu’ils ont achetées (riz, mil, maïs, etc.), la Ligue des consommateurs du Burkina organise du 9 septembre au 18 octobre, du lundi au vendredi, de 8h00 à 18h00, une opération de pesée. Une bascule sera mise à la disposition des consommateurs, au siège de la Ligue, sis immeuble Bella, face au Ciné Burkina.

Fermez-moi ce robinet !

Est-ce un manque de moyen ou une simple négligence ? Depuis plusieurs semaines, un robinet de l’hôpital de l’Amitié de Koudougou n’arrête pas de couler. Personne n’ose changer le robinet défaillant et l’eau coule sans discontinuer. Qui paiera cette facture ? Il faut que les responsables de l’hôpital fassent quelque chose pour régler cette situation qui n’est pas en leur honneur.

Les ministres Ludovic Tou et Daniel Ouédraogo en tournée de contrôle

Quand on investit beaucoup d’argent dans une initiative, il faut la suivre également avec beaucoup d’attention. C’est dans cette logique qu’annuellement, les responsables en charge du Travail et de l’Emploi font une évaluation de certaines réalisations.

Cette année encore, Alain Ludovic Tou, le ministre du Travail, de l’emploi et de la jeunesse et Daniel Ouédraogo, ministre délégué à la Jeunesse, prennent leur bâton de pèlerin et surtout leurs machines à calculer, pour évaluer les réalisations des promoteurs ayant bénéficié des financements du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) et du Programme national d’appui à la réinsertion des travailleurs déflatés (PNAR-TD).

Ce marathon entrepris par le responsable du ministère en charge du travail et ses proches collaborateurs les conduira dans les quatre coins du Burkina, sur une période d’un mois, soit du 8 au 30 septembre 2005. Koudougou, Bobo Dioulasso, Orodara, Banfora, Ziniaré, Kaya, Ouahigouya, Zorgho, Koupèla, Tenkodogo, Fada, sont entre autres, les grandes localités inscrites sur les calepins de Alain Ludovic Tou et de Daniel Ouédraogo. En matière d’argent, la confiance n’exclut pas le contrôle, comme l’a rappelé le ministre Alain Ludovic Tou.

Banfora : le choléra fait un mort

L’épidémie de choléra qui frappe le Burkina est assez bien circonscrite par les autorités sanitaires qui ont organisé une riposte convenable contre le mal. Toutefois, la maladie a déjà officiellement occasionné 9 décès jusqu’à la date du 7 septembre dernier où Banfora a connu son premier cas de décès. De source médicale, le premier cas de Banfora a été enregistré dans la matinée du mercredi 7 septembre. Le patient proviendrait d’un site aurifère et aurait été admis à l’hôpital dans la soirée du lundi 5 septembre 2005. Il est décédé avant que les examens médicaux ne confirment que c’est le choléra qui a une fois de plus sévi.

Lutte contre le choléra : un groupe de bénévoles se mobilise

Dans le souci de participer à la lutte contre l’épidémie de choléra, un groupe de bénévoles vient de se constituer. Ce groupe, dénommé "Groupe de bénévoles pour la lutte contre le choléra", se donne pour mission d’appuyer les populations en matière de prévention en vue de l’éradication de l’épidémie. Le groupe se donne ainsi pour tâche de former d’autres bénévoles qui seront chargés de diffuser l’information en matière d’hygiène générale. Leurs publics cibles, ce sont les usagers des restaurants, buvettes, marchés, télécentres, établissements scolaires et ménages. Pour ce faire, le "Groupe" entend se donner les moyens humains et matériels indispensables à son travail.

Un escroc arrêté par des religieuses

Un jeune garagiste a voulu profiter de la générosité et de l’humanisme d’une congrégation religieuse basée à Ouagadougou. Face à la dure situation que vit un handicapé, les soeurs de ladite congrégation ont décidé de lui venir en aide. C’est ainsi que régulièrement, elles agissent financièrement par le biais d’un intermédiaire connu du handicapé.

Tout se passait bien jusqu’au jour où le jeune garagiste était venu annoncer que le "protégé" des soeurs était souffrant. Naturellement, les religieuses firent un geste. Peu de temps après, le même garagiste était de retour dans la congrégation pour annoncer cette fois-ci le décès du handicapé. Il demanda donc de l’argent aux soeurs afin de pouvoir sortir le corps du défunt de la morgue. Avec tout l’humanisme qu’on leur connaît, les soeurs n’hésitèrent pas à lui remettre une forte somme avec tous les remerciements du jeune garagiste.

Comme Dieu a choisi de restituer toute la vérité, voilà que le handicapé en question arriva chez les soeurs. Celle qui était là ne semblait pas le reconnaître. Et le handicapé de dire : "C’est moi que vous soutenez depuis longtemps". Et la soeur de répondre non sans grosse surprise : "On nous avait dit que tu étais mort".

C’est dès cet instant que les religieuses prirent l’initiative de rappeler le jeune garagiste à la congrégation le 7 septembre dernier sans qu’il ne sache ce qui l’attendait. C’est la police, alertée par les religieuses qui était là pour l’amener à l’endroit qu’il mérite.

Tour du Faso : un nouveau "marketteur"

Le Tour du Faso’2005 approche. Les organisateurs venus de France (ASO) et ceux du Burkina sont déjà à pied d’oeuvre pour que cette 19e édition soit un succès. L’équipe de Amaury sport organisation et du Tour de France va enregistrer un nouvel élément sur le parcours du Tour du Faso’2005. En plus du "guide" Jean-Claude Hérault, de Laurent Bezault et de Yannick Goasduff, s’ajoute désormais Sam Primaut ou le "tennisman" d’antan. Il s’occupera du volet marketing à l’occasion de son tout premier Tour du Faso.

Maracana au Nungu

Depuis le 1er septembre 2005, un tournoi de Maracana autour du concept de "la solidarité" est lancé à Fada par Moussa Dahani, président de l’Olympic Marba (OM). Durant un mois, 14 équipes s’affronteront pour s’octroyer le trophée tant convoité dans le Nungu. Au-delà de son caractère sportif, ce tournoi de football répond au besoin de "la quête permanente d’une solidarité grandissante" éprouvée par certains présidents de clubs de la localité.

Abattage clandestin : de la viande de cimetière dans nos assiettes

Décidément, l’abattage clandestin des animaux destinés à la consommation a la peau dure. Des bouchers ont poussé le cynisme au-delà du tolérable. En effet, une équipe de l’officier supérieur Clément Ouango de la police municipale a mis la main, hier 8 septembre, sur un groupe de bouchers qui a fait du cimetière de Toyibin (secteur 15), derrière la gare Ouagarinter, son site d’abattage. Au mépris total de la règle morale élémentaire qui suppose un respect à l’égard des morts, ces derniers, dont deux ont été interpellés à l’issue d’une course-poursuite avec les policiers, opèrent dans des conditions très insalubres. On a dénombré 17 carcasses d’animaux (moutons et chèvres) abandonnées par ces bouchers sans scrupules qui n’ont cure de la santé des consommateurs.

Le Pays