Au cours de cette distribution, ce sont 100 sacs de 25 kg de riz qui ont été remis, cela sous le parrainage du ministre Alain Ludovic Tou. L’association SOS JUMEAUX vise la sensibilisation et la mobilisation de la population sur les problèmes rencontrés par les jumeaux et leurs familles, lutte contre la pratique abusive de la mendicité coutumièrement imposée aux jumeaux et à leur famille, lutte contre la précarité de la situation des jumeaux et enfin, soutient les mères des jumeaux et favorise leur scolarisation.

Le ministre Alain Ludovic Tou dans les départements des Cascades

Alain Ludovic Tou le directeur régional CDP des Cascades, est allé à l’écoute des militants dans plusieurs départements de la région. En effet, le ministre a eu des séances de travail avec les militants CDP de ces départements, une façon de mieux connaître leurs attentes au seuil de l’élection présidentielle qui s’annonce.
Le ministre aurait également rendu public le staff qui devra piloter ces élections au niveau régional. Si lui-même est le premier responsable de la campagne en tant que commissaire régional, il devra être secondé par le député Mélégué Traoré. Ce staff bien étoffé, aurait réussi une large représentativité, car ayant intégré plusieurs personnalités. Ainsi, tous les anciens députés auraient été pris en compte. Il n’y aurait pas eu « d’exclusion » et toutes les tendances auraient été prises en compte pour la campagne.

Présidentielle du 13 novembre : le CDP met les petits plats dans les grands

Les délégués CDP venus des départements de la Comoé, étaient en formation les 3 et 4 septembre 2005. Dite de niveau 2, elle était destinée à former ceux-là même qui seront commis à la formation de leurs représentants dans les bureaux de vote de la province. Cette série de formations participe aux préparatifs du parti majoritaire, en vue d’un large succès aux élections présidentielles a indiqué la secrétaire provinciale du CDP/Comoé, Mme Compaoré née Coulibaly Abibata.

Ainsi, ces délégués se sont-ils familiarisés avec un ensemble de notions sur le code électoral, les procédures de vote à bulletin unique, les opérations de surveillance d’un bureau de vote, le contentieux électoral, etc... A ces délégués, le message de la section a été clair, qui est d’être compétents et vigilants le moment venu.

Notons que les membres de ladite section ont reçu dans le cadre de cette campagne, ce 3 septembre, un lot de 38 motos pour les 17 départements de la région. Les délégués présents en ont profité pour procéder à l’enlèvement de ces dons du candidat Blaise Compaoré. Ces motos flambant neuf étaient frappées des autocollants à son effigie. Outre ces engins, les deux sections provinciales de la région auraient été également dotées de matériels de sonorisation.

Banfora : une pluie fait des sans-abris

A Banfora, une pluie aura paralysé les activités dans la ville, de par sa durée le 2 septembre 2005. Cette pluie qui a commencé aux environs de 5h 30mn du matin, est tombée jusqu’aux environs de 17h. Après une pause, elle a repris et est allée au-delà de 19h. Comme il fallait s’y attendre, l’une des conséquences aura été l’effondrement de maisons dans la ville, faisant des sans-abris.

Toujours des tracasseries sur les bords de la lagune Ebrié

Selon des révélations faites par un de nos compatriotes récemment en séjour en Côte d’Ivoire, les étrangers, notamment les Burkinabè, continuent de subir les pires humiliations et les rackets de tous ordres de la part des forces de l’ordre. C’est donc un souvenir amer qu’il garde de ce voyage alors qu’il était allé pour ramener au pays ses parents souffrants qui y vivaient depuis des décennies.

En effet, pour retourner au Burkina, à l’entendre, il aurait déboursé près 230 000 F CFA, une somme lui ayant essentiellement servi à franchir les différents postes dits de contrôle. Il aurait même donné la somme de 50 000 F pour emprunter un véhicule auquel il n’a pas pu accéder finalement, sans pour autant se voir remboursé. C’est alors qu’il a réalisé véritablement qu’au Burkina, il y a la paix et la liberté, contrairement à la Côte d’Ivoire. Et de s’inquiéter très sérieusement pour l’avenir de ce pays tant que les comportements inhumains et autres pratiques dégradantes auront toujours cours.

Par Luc OUATTARA
Le Pays