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Un nouveau recteur à l’UPB ?

Publié le mercredi 7 septembre 2005 à 08h30min

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Kantigui a eu vent des rumeurs faisant état du départ prochain du recteur de l’Université polytechnique de Bobo. Celui-ci, selon ces rumeurs, serait remplacé par Alfred Traoré, ancien président de l’Université de Ouagadougou. Kantigui qui a voulu en savoir davantage n’a pas eu confirmation de ce départ.

Il lui a seulement été dit que le recteur actuel, Akry Coulibaly avait été réquisitionné pour diriger l’UPB et que cette réquisition doit prendre fin cette année. Kantigui attend la rentrée prochaine pour être mieux situé sur la question.


Incendie en France et inondation aux Etats-Unis et Sénégal : l’appel de l’ASPDROL

Kantigui est heureux de savoir que des Burkinabè ont pris à bras-le-corps, l’épineuse question du logement. En effet, l’Association Sidpawalindé pour le droit au logement (ASP.DRO.L) qui a vu le jour depuis le 29 juin 2004 a défendu la cause des démunis des zones non loties et des quartiers périphériques. Cette association, forte de 2000 adhérents et qui dispose d’un siège au secteur n° 30 de Ouagadougou a adressé une déclaration à Kantigui dans laquelle elle déplore les récents événements survenus dans le 13e arrondissement de Paris, en Louisiane aux Etats-Unis et au Sénégal.

Ces incendies et inondations qui ont coûté la vie à des personnes viennent rappeler la nécessité et l’urgence d’une attention particulière sur la question du logement.

L’ASP.DRO.L invite les plus hautes autorités des pays concernés à poursuivre les efforts sectoriels d’accès au logement et à l’amélioration des conditions de vie y relatifs.


CDP/Houet : La hache de guerre enterrée ?

Kantigui a assisté la semaine dernière à une session de formation organisée par le CDP/Houet. Cette formation était destinée à certains militants du CDP qui, à leur tour formeront les représentants de ce parti dans les différents bureaux de vote lors de l’élection présidentielle de 2005. De mémoire de Kantigui, c’est bien une des rares fois que les militants de ce parti se retrouvent à Bobo pour apprendre ensemble et non pour se bagarrer. Kantigui qui ne fait qu’observer se dit : c’est là un signe de sagesse.


CODECO : Encore des démissions

Le Comité pour la défense de la constitution (CODECO) vient d’enregistrer encore de nouvelles défections. Kantigui constate que 2 membres de cette structure viennent de quitter leurs camarades. Raisons invoquées : "Le CODECO serait une structure d’agitation politique aux mains de l’UNDD" de Hermann Yaméogo. C’est pour ce faire que Honoré Yonli et Boukary Compaoré ont démissionné du CODECO le 29 août 2005. Ils n’épousent plus la ligne politique prise par certains de leurs camarades d’allier leur structure à un parti politique.


* Cinéma : Bientôt un film sur la statuette de Mamio

Kantigui se réjouit de constater que le printemps du cinéma burkinabè n’est pas prêt de s’estomper. Après les sorties de Dossier brûlant et de l’Amour est encore possible, les salles obscures accueilleront début septembre le film de Nissi Joanny Traoré, intitulé Mamio, la mésaventure d’une déesse. A travers ce film, le réalisateur veut rendre un vibrant hommage au Pr Jean-Baptiste Kiethéga, archéologue, enseignant chercheur à l’Université de Ouagadougou. Cet historien s’est beaucoup impliqué dans la dénonciation des pillages de nos biens culturels. A travers des publications et des conférences, il a alerté l’opinion nationale et internationale sur la disparition de la statuette Mamio du village de Ouré dans le département de Pobé-Mengao (dans le Sahel burkinabè). Ce film d’une durée de 1h10 mn sera tourné à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Pobé-Mengao, Doundoulma, Silly, Gaoua, Saponé, Diarradougou, Dori et Niger.


* La SONABEL "fâchée" contre le haut-commissariat du Kourittenga

Selon des informations parvenues à Kantigui, les services du haut-commissariat du Kourittenga ont passé une demi-journée sans électricité, le lundi 5 septembre 2005. Cette coupure du secteur aurait, selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, été faite expressément par les agents de la SONABEL.

Par cet acte, la SONABEL aurait voulu attirer l’attention du nouveau locataire du haut-commissariat de Koupèla sur l’accumulation de factures impayées de ses services. L’électricité a été rétablie avant la fin de la journée.


* LIDEJEL : A la rencontre des membres de la société civile des démembrements de la CENI

La Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL) veut pleinement jouer sa partition afin d’assurer la transparence lors du scrutin présidentiel à venir. Kantigui a ouï dire qu’après avoir donné une conférence de presse où elle a livré les résultats de "sa fouille" sur le fichier électoral informatisé de la CENI, la LIDEJEL s’apprête à prendre son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des membres de la société civile qui siègent dans les différents démembrements de la CENI.

Ce périple va conduire M. Ousmane Nacro et son équipe dans les 45 provinces du Burkina. La LIDEJEL compte avoir une séance de travail avec ces personnes au cours de laquelle elle expliquera en long et en large le rôle et les missions des membres de la société civile présents dans la CENI lors de l’élection présidentielle du 13 novembre prochain. Kantigui espère que les représentants de la société civile à travers cette rencontre d’échange et de partage apprendront mieux pour contribuer à assurer la transparence et l’équité à l’occasion de cette consultation électorale.


* Détournement de 50 millions : la coordination des structures syndicales se démarque...

Kantigui a été ampliataire d’une déclaration de la Coordination des structures syndicales des commerçants relative à l’arrestation de deux "prétendus" leaders syndicaux des commerçants pour un détournement de 50 millions de francs CFA. Cette somme était destinée aux différentes structures des commerçants. C’est d’ailleurs dans les colonnes de Sidwaya que les auteurs de cette déclaration ont lu cette information et se disent surpris. Cette coordination syndicale tient à rappeler qu’elle n’est mêlée ni de près, ni de loin à cette affaire. Elle qui se bat pour défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres ne saurait poser de tels actes, de nature à entacher sa crédibilité.


* Telecel Faso sous administration judiciaire

Kantigui a été informé de la désignation d’un administrateur judiciaire pour la société Telecel Faso. C’est M. Adama Zèba, expert comptable inscrit à l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés (ONECCA) qui a été choisi pour assumer cette tâche. Selon les sources de Kantigui, cette désignation d’un administrateur judiciaire ne fait pas suite à une insolvabilité de la société Telecel Faso, encore moins à une cessation de paiement. La société n’est donc pas en redressement judiciaire. C’est un malentendu survenu entre les représentants des deux principaux actionnaires que sont Atlantique Telecom et Planor Afrique SA, qui explique la nomination de l’administrateur judiciaire. Il doit donc "éteindre le feu" entre les 2 parties.

Il a pour mission d’administrer la société jusqu’au dépôt du rapport d’audit financier ordonné le 1er août 2005, de réconcilier les actionnaires de Telecel Faso afin de permettre le fonctionnement régulier des organes et instances sociaux. Il devra aussi prendre les dispositions utiles pour le respect par la société du cahier des charges de ARTEL. Kantigui qui suit l’affaire de près espère que cette administration judiciaire contribuera davantage à une meilleure entente entre les actionnaires de cette société de téléphonie mobile.

Ne serait-ce que par respect pour les intérêts des consommateurs...


* Où sont passés les policiers

Kantigui est resté interloqué lundi matin quand il s’est rendu au commissariat central de la ville de Ouagadougou pour faire une déclaration de perte. Jusqu’à 8h00, les guichets-accueil étaient désespérément vides. En tout cas, tous les trois guichets qui devaient servir pour recevoir les usagers n’avaient pas de "patron", alors que dehors, les rangs s’allongeaient. Dans cette ambiance est arrivé un policier qui comme une limace enregistrait les plaintes. A 8h30, le sauveur a dû interrompre le service.

C’est las d’attendre que Kantigui a dû regagner ses bureaux. A coup sûr, ceux qui ont eu le courage de rester et d’attendre ont dû être satisfaits. Mais si l’heure c’est l’heure, il faut que tout le monde soit à son poste à son heure de travail.


* Où est l’aide des blessés ?

Kantigui a aperçu la semaine écoulée un responsable des transporteurs nigériens dans notre capitale. Après moult renseignements, Kantigui a ouï dire que ce responsable du nom de Atawel ne décolère pas contre un compatriote, patron de secours-voyage qui n’aurait pas rempli son contrat jusqu’au bout. De sources sûres, le 23 août dernier un car transportant des Nigériens, à peu près 70 passagers sans compter les enfants, a eu un accident dans un village à 22 km de Tenkodogo du nom de Cella. Le bilan faisait état de deux morts sur le champ, 69 blessés dont cinq graves évacués à Ouagadougou.

Là où Secours-voyage intervient, c’est qu’au départ, ces voyageurs avaient souscrit à un titre d’assurance qui prévoit qu’en cas d’accident, ils sont pris en charge de 0 à 25 000 F CFA comme frais de secours d’urgence donc de premiers soins. Après l’accident et l’évacuation des blessés à l’hôpital de Tenkodogo pour les premiers soins, les interventions se chiffraient comme suit : évacuation : 3 000 F CFA par personne (69) ; point de sutures, 3 500 F CFA (21), radio : 800 F CFA (35) et consultation : 2 000 F CFA (69), soit un total de 774 125 F CFA de prise en charge totale des premiers soins. Selon les informations parvenues à Kantigui.

Les responsables de Secours-voyage arrivés sur les lieux ont, tous frais compris dépensé 193 000 F CFA. Et la pomme de discorde entre cette structure de prise en charge rapide des usagers de la route victimes d’accident à condition d’avoir souscrit et la partie nigérienne résiderait dans le nombre des souscripteurs. Secours-voyage parlerait de 46 personnes, mieux, à leur arrivée à l’hôpital, Secours-voyage aurait, sans tenir compte des assurés, aidé tous ceux qui étaient dans le besoin. Kantigui qui suit cette affaire, se donne le temps de rencontrer toutes les parties afin d’en savoir davantage.


* Le plan d’action de la promotion de la femme harmonisé

"Présentation du plan d’action de promotion de la femme harmonisé avec la politique nationale de promotion de la femme et esquisse d’un projet d’élaboration de politique nationale genre", c’est sur ce thème que se tiendra les 22 et 23 septembre 2005, la session annuelle de la Coordination nationale du Plan d’action de promotion de la femme sous le haut patronage de Son Excellence, M. le Premier ministre, a appris Kantigui.

Selon la direction de la Communication du ministère de la Promotion de la femme, la Coordination nationale du Plan d’action de promotion de la femme (CN-PAPF) qui tient cette année sa quatrième session, est un organe de concertation et d’orientation et de suivi du Plan d’action de promotion de la femme.

Créée par Décret n° 2003-479/PRES/PM/MPF du 22 septembre 2003, en remplacement de la Commission nationale pour la Promotion de la femme (CNPF), elle est chargée non seulement de suivre l’exécution du Plan d’action de la promotion de la femme, de l’impulsion et de la coordination des projets de la promotion de la femme, mais aussi de l’évaluation et de l’orientation des études et travaux de recherche en matière de promotion de la femme.

La présente session qui est la quatrième du genre, devrait, pendant deux jours, permettre d’une part à l’ensemble des acteurs du secteur de la Promotion de la femme de s’approprier les nouvelles orientations du Plan d’action harmonisé avec la politique nationale de promotion de la femme et d’autre part, de valider le document du Plan d’action 2006-2010 et de recueillir les contributions des participants à l’élaboration d’un projet de politique nationale genre.

Les centaines de participants, représentants de départements ministériels, des présidents d’institutions, du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales et des Associations féminines reconnues d’utilité publique et des partenaires techniques et financiers, mettront à profit leurs contributions en vue de l’amélioration du statut socio-juridique et des conditions de vie des femmes pour un développement durable, participatif et équitable.


* Une compagnie de transport "débarque" ses passagers en pleine brousse

Kantigui a été très outré du comportement d’une compagnie de Transport, le week-end dernier. Un car de Liza Transport International (LTI) s’est embourbé, en effectuant le trajet Dédougou-Ouagadougou, à 40 km de son point de départ.

Alerté pour sortir le véhicule du "pétrin", le chef de gare n’a eu pour seule préoccupation que cette question : "Comment le chauffeur s’est débrouillé pour en arriver là ?".

Ainsi donc, à LTI, les passagers sont loin de constituer une priorité en cas de pépin. D’ailleurs ne l’ont-ils pas expérimenté séance tenante ? La cinquantaine de passagers a été contrainte de passer la nuit à la belle étoile et au pain sec et à l’eau, livrée aux moustiques, serpents, insectes et à la pluie, faute de secours. Pire, une passagère a été prise de malaises et conduite dans un CSPS.

Une donne qui est aux antipodes du contenu de la "pub" de cette compagnie : "confort, rapidité, sécurité".

Kantigui qui faisait partie des infortunés a partagé la douleur de cette passagère : "jusqu’à ma mort, je ne prendrai plus LTI".

S’il est vrai que la compagnie n’a pas de concurrents "sérieux" dans cette zone du Burkina, il n’en demeure pas moins que la sécurité du passager ne doit pas être l’objet d’une négligence sans pareille.

Kantigui voudrait dire aux promoteurs de cette compagnie, qui n’est qu’à ses débuts, de rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard. D’autant plus que la gestion de cette "entreprise familiale" est déjà fortement décriée par la population et les usagers de LTI.


* Le comptable de la préfecture de Ouarkoye arrêté pour fraude fiscale

Au cours de son séjour dans la Boucle du Mouhoun, Kantigui a ouï dire que le comptable de la préfecture de Ouarkoye, localité située à une cinquantaine de km de Dédougou sur l’axe Dédougou-Bobo-Dioulasso, a été arrêté pour malversation financière. Il serait reproché à ce dernier d’exercer de la fraude sur la vente des timbres de la commune de Ouarkoye. Un de ses collaborateurs ayant découvert son filon l’aurait dénoncé.

La gendarmerie après enquête, a mis aussitôt la main sur son principal complice. Il semble que l’homme n’est pas à son premier forfait. A plusieurs reprises il a été complice de pertes d’argent dans son bureau, et il a déjà été condamné à 6 mois avec sursis.

En attendant que la justice fasse son travail, l’affaire suit son cours.


Le procès de Koussoubé contre les femmes de Lafiabougou, rejeté en octobre 2005

Kantigui a appris que le procès du maire de Bobo-Dioulasso, Célestin Koussoubé contre les femmes du marché de Lafiabougou a été de nouveau reporté au 10 octobre 2005. Ce report a été demandé par l’avocat des femmes, Maître Kouessé Sanou. Kantigui signale que les avocats sont actuellement en vacances. Toujours concernant ce procès, Kantigui a appris qu’une autorité aurait demandé aux femmes de Lafiabougou d’adresser une lettre d’excuse au maire Célestin Koussoubé. La lettre d’excuse serait la condition pour que Célestin Koussoubé retire sa plainte. Mais jusqu’à la date du 6 septembre, la lettre n’était pas encore parvenue à Célestin Koussoubé. Les femmes de Lafiabougou accepteraient-elles de le faire ? Kantigui se le demande. Kantigui a en outre appris qu’un maire d’arrondissement de Bobo n’aurait pas apprécié la voie judiciaire utilisée pour régler ce différend entre Célestin Koussoubé et les femmes du marché de Lafiabougou.


C’est à n’y rien comprendre !

Le recrutement militaire a commencé hier 06 septembre à Bobo-Dioulasso par l’arrondissement de Konsa. Kantigui avait appris d’une certaine source que le démarrage de l’épreuve physique sera effectif dès 6 heures, sur le pont d’Accart-ville et que la presse sera invitée à y assister. Sachant par expérience que l’armée a besoin de solides garçons dans ses rangs, Kantigui s’est dit que la condition physique est l’atout maître dans ce genre d’épreuve. Cependant avec le chômage qui sévit, beaucoup de jeunes veulent tenter leur chance et c’est de bonne guerre !

Malheureusement, tous ne remplissent pas les conditions requises et, quand bien même l’on est apte, il faut encore se battre pour être parmi les meilleurs car le nombre de places est limité. Aussi des rumeurs font-elles cas de magouilles autour des recrutements militaires, mais cette fois-ci, le concours des médias aurait été sollicité pour qu’il y ait de la transparence. Du moins, c’est ce qu’a cru Kantigui !

Mais quelle ne fut sa surprise lorsqu’il apprit qu’un confrère qui s’était rendu tôt hier sur le pont d’Accart-ville, fort de ce que la presse avait été conviée à assister au départ, s’est entendu dire qu’il fallait plutôt aller au stade omnisport. S’étant donc déplacé là-bas, on lui fit savoir qu’il fallait retourner au pont d’Accart-ville. Le confrère en question s’est finalement demandé si l’on ne se payait pas sa tête !

Cette situation était-elle due à un manque d’organisation, ou bien était-elle créée sciemment ? Dans tous les cas Kantigui déplore que la presse soit traitée aussi légèrement dénonce vigoureusement ce genre de pratique qui n’honore pas certains responsables.

Kantigui

Sidwaya

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