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Confidences du week end : Telecel Faso sous administration judiciaire

Publié le lundi 5 septembre 2005 à 08h08min

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La société privée de téléphonie mobile Telecel Faso n’est pas en redressement judiciaire. C’est du moins ce qu’affirme Adama Zéba, expert comptable nommé administrateur judiciaire de Telecel Faso par une décision de justice.

Depuis le 19 août 2005, date de sa nomination au cours d’une audience de référé (une procédure d’urgence) du Tribunal de grande Instance de Ouaga, l’administrateur judiciaire a été investi d’une mission de réconciliation entre les principaux actionnaires de Telecel Faso qui sont les sociétés Planor Afrique S.A de Appolinaire Compaoré et Atlantique Telecom.

Outre la réconciliation, l’administrateur judiciaire aura également pour missions d’administrer la société jusqu’au dépôt du rapport d’audit financier ordonné le 1er août dernier, de prendre les dispositions utiles pour le respect par la société du cahier des charges de l’ARTEL (Autorité de régulation des télécommunications).


Le Burkina en force sur la BBC

Depuis le Burkina où il fait le maximum pour être à la pointe de l’information au profit de la BBC (British Broadcasting Corporation), Mathieu Bonkoungou, le correspondant de la célèbre radio anglaise doit certainement, à l’instar de tous les Burkinabè, être fier de la présence en force de nos compatriotes sur ce média.

En effet, comme pour confirmer la réalité de plus en plus reconnue de l’expertise nationale hors de nos frontières, trois Burkinabè font les beaux jours de BBC qui émet à Ouaga sur la 99.2 FM. Charles Bambara, le premier arrivé dans la boîte vient de Radio Bobo. Lamine Konkobo qui officiait à la Radio Savane FM et Edwige Sorgho qui a laissé ses empreintes de journaliste au défunt Journal du Soir, à l’Evénement et à 24 heures, ont marché dans le sillon tracé par leur aîné.

A ces trois, comment ne pas associer Thierry Hot, le plus Burkinabè des Camerounais qui, après avoir fait ses premiers pas sur Radio Pulsar explose véritablement à BBC ? De nos jours, il est cité parmi les voix les plus écoutées sur le continent car en tant que présentateur vedette de la radio , il alterne avec bonheur la présentation des grands journaux BBC Matin, BBC Midi et BBC Soir.

Cascades : 38 motos pour les militants CDP

Environ 38 motos JC seront mises à la disposition des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de la Région des Cascades, à travers les départements et les unions des femmes. Heureux d’entendre cette nouvelle qu’est venu leur annoncer Alain Ludovic Tou, le directeur régional du CDP dans les Cascades, les militants ont simplement affirmé qu’ils atteindront entre 90 et 99% de taux de participation à l’élection présidentielle du 13 novembre prochain. Au cours d’une tournée d’une dizaine de jours qui l’a amené dans les plus petits hameaux des Cascades, Alain Ludovic Tou a informé les militants CDP sur la formation des représentants dans les bureaux de vote.

De même, le directeur régional qui ne veut exclure aucun membre dans la conduite des affaires du parti, a mis l’accent sur la cohésion, l’unité et la discipline à observer, tout en évoquant l’organisation efficiente à mettre en branle pour le retrait des cartes d’électeurs. La question de la sécurité dans la sous-région était également à l’ordre du jour. Mais la grande préoccupation des militants CDP des Cascades actuellement, a relevé Alain Ludovic Tou, c’est de faire mieux que toutes les autres régions en matière de participation à cette présidentielle.


Recommandations d’un ministre à un maire

Y aura-t-il bouleversement au sein du Conseil municipal de Banfora ? La question reste posée en attendant l’application des suggestions de Moumouni Fabré, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation. En effet, une équipe de l’Inspection technique du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) a procédé à des investigations dans les communes de Bobo Dioulasso et de Banfora, du 18 au 23 juillet 2005.

Lesdites investigations ont porté sur la parcelle 01 du lot 09 de la section BN du secteur 7, attribuée provisoirement à Minata Koné, directrice générale de SOTRIA-B, et sur la gestion du jardin communal sis au secteur 4. C’est dans cette logique que plusieurs recommandations ont été faites par Moumouni Fabré au maire de Banfora pour rendre plus transparente la gestion des parcelles notamment.
Ainsi, le ministre a-t-il recommandé au maire de procéder au changement de Jhon Son à la tête du service de l’Habitat de la mairie de Banfora.


Du rififi autour d’une compétition musicale

Pour les artistes en herbe, c’est l’inquiétude autour d’une compétition organisée jusque-là avec succès par une maison de production locale. En effet, selon un concept créé par une firme internationale, et qui se déroule dans les pays africains et où cette société est implantée, l’album des groupes lauréats est enregistré par elle. Au Burkina, l’événement était attendu chaque année, bien organisé qu’il était. Dans les autres pays également, la société internationale a toujours reconduit les mêmes partenaires, contrairement à ce qui risque malheureusement de se passer chez nous, pour des intérêts mercantiles et égoïstes d’un seul individu venu d’un pays voisin.

Pourtant, à son arrivée au Burkina où il a été appelé d’urgence en remplacement d’un agent débauché par une société de téléphonie mobile, l’homme avait laissé l’organisateur initial travailler et prendre tous les contacts adéquats dans la tenue de la manifestation. C’est à la dernière minute que l’organisateur apprendra que son contrat ne sera pas reconduit. L’affaire fait grand bruit dans le milieu du show-biz où certains voudraient dénoncer officiellement celui qu’ils appellent déjà le "gomboïste".


Cours de vacances gratuits à Pô

Pendant un mois et sous l’impulsion de Me Bouba Yaguibou, la section étudiants et scolaires de l’Association pour le développement économique et social du Nahouri a organisé des cours de vacances gratuits pour les élèves des classes de la 6e à la Terminale. L’initiative est instituée depuis 5 ans par l’Association présidée par le professeur d’université, Claude Wetta. Cette année, à la cérémonie de clôture qui a eu lieu le samedi 28 août dernier, des récompenses (cahiers, fournitures scolaires et autres) ont été décernées aux trois premiers élèves de chaque classe. Heureux d’avoir été appelé par l’Association pour contribuer à cette oeuvre de développement, Me Yaguibou a remercié les étudiants qui ont sacrifié un mois de leurs vacances au profit de leurs jeunes frères, dans des matières difficiles comme les mathématiques, la physique-chimie, l’anglais, etc. Le parrain a également salué l’action de l’Association.


Le Ghana supporte le Burkina

Que faire pour aider le Burkina à battre l’Afrique du Sud ? A cette question qu’ils se posaient, les responsables du football ghanéens ont trouvé la réponse suivante : faire venir une centaine de supporters à Ouagadougou pour pousser les Etalons vers la victoire contre les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud. Conduits par le maire de la ville de Kumasi, les Ghanéens ont pris d’assaut le stade du 4-Août et ont joué leur rôle dans le succès burkinabè (3-1) du 3 septembre dernier.

De même, les journalistes ghanéens, qui retransmettaient le match en direct à partir de leurs téléphones cellulaires, étaient très exubérants, car la victoire des Etalons était un coup de pouce important pour les Black Stars du Ghana qui prennent du coup la première place du groupe. Cela augmente donc les chances du Ghana pour la coupe du monde 2006. Immédiatement après le match des Etalons, les Ghanéens sont retournés au bercail pour supporter leur équipe nationale qui rencontrait, ce 4 septembre, l’Ouganda.


A propos des détournements de vivres à Tongomayel

Par cet écrit, des habitants de Tongomayel donnent leur version sur une information relative à un détournement de mil par le préfet de Tongomayel.

"En tant qu’habitants du village de Tongomayel, nous devons répondre avec honnêteté et probité, car nous sommes surpris d’entendre que le préfet a détourné du mil et que la population ne veut plus de lui à Tongomayel. De quelle population parle-t-on ? Nous sommes sûrs que ce n’est pas la population de Tongomayel ou du département dudit village. La population dont on parle, c’est ce petit groupe d’individus malintentionnés qui vit en dehors des préoccupations de la vraie population de Tongomayel et qui fait la pluie et le beau temps dans ce village ; tout fonctionnaire qui n’est pas avec eux est contre eux.

Devons-nous leur rappeler que la Fonction publique appartient à l’Etat et non à des individus ? Pour cela, ils doivent comprendre qu’au lieu de balayer devant la porte d’autrui, il faut balayer d’abord devant sa propre porte car nous sommes convaincus que certaines personnes dans ce village s’adonnent à des pratiques plus scandaleuses qu’un détournement de vivres et que personne ne songe à en parler. En ce qui concerne ces vivres détournés, nous demandons une enquête approfondie et minutieuse afin de déterminer les vrais coupables.

Nous sommes prêts à collaborer et nous allons publier très prochainement des preuves avec des noms, quantités et date de détournements qui n’impliquent pas le préfet. Il est important de souligner que ces individus ont eu la promesse d’un ministre de passage à Tongomayel qu’il fera affecter le préfet dès le premier Conseil des ministres".


Oudalan : le DPEBA et les 15 000 F des associations

Le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation (DPEBA) de l’Oudalan a maille à partir avec les associations locales qui offrent des prestations dans le domaine de l’alphabétisation.

Le DPEBA a sorti une note de service pour informer les associations postulantes au Fonds national d’appui à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle (FONAEF) que le dépôt du dossier s’accompagne du versement d’une somme de 10 000 F CFA. Les associations, au nombre de 15, se sont acquittées mais sont revenues à la charge par une lettre de protestation au DPEBA pour exiger le remboursement de ces frais qui n’étaient qu’une supercherie.

Le DPEBA ne s’est pas fait prier pour rembourser lesdites sommes mais toutes les associations n’ont pas été remboursées en intégralité. On se rappelle aussi que les examens scolaires ont été organisés de façon calamiteuse car les enfants n’ont pas été transportés dans les centres d’examen au cours de cette session 2005 du CEP.


Dori : les pieds dans l’eau

Depuis le début de l’ hivernage 2005, les habitants de Dori pataugent dans des eaux nauséabondes à longueur de journée. La mare est pleine d’eau et les flaques d’eau sont devenues de véritables étangs verdâtres. Des services comme le Centre hospitalier régional et le Trésor public sont inaccessibles à cause des eaux stagnant à leurs portes ; le centre-ville est devenu un marécage. Le conseil municipal n’a pas daigné trouver une mesure palliative pour évacuer ces eaux à défaut de canalisations. Pourtant cette situation devient un problème de santé publique car, par ces temps de choléra et de paludisme, l’hygiène et l’assainissement constituent un combat primordial.


Deux commerçants ont été déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) pour abus de confiance.

Il leur est reproché d’avoir dealer 50 millions de F CFA que leur a remis l’homme d’affaires Oumarou Kanazoé pour calmer les ardeurs des commerçants qui manifestaient alors contre la concurrence déloyale des Syro-Libanais. Il nous revient que les deux commerçants ont refusé de reconnaître avoir pris de l’argent avec Kanazoé lors d’une réunion publique avec les commerçants chez ce dernier. Se sentant humilié, Kanazoé a saisi la police qui a réussi à obtenir les aveux des deux complices. Les langues qui commencent à se délier racontent que les aveux étaient subordonnés à un arrangement à l’amiable.

Mais autour de Oumarou Kanazoé , certaines personnes ont profité de ces aveux pour donner une "leçon" à ceux qui ont osé défier le système. Les 50 millions F CFA ont fait l’objet de beaucoup de convoitises, apprend-on. Nos sources nous apprennent également que l’argent aurait quitté le compte en question juste au début de cette affaire. La question que de nombreuses personnes se posent est de savoir si ce n’est pas le refus des deux détenus de la MACO d’aller remercier le président qui a engendré cette affaire. Autre question, l’argent vient-il réellement du président du Faso ? Si oui, qui est l’initiateur des poursuites actuelles.

Comme dans l’affaire des 30 millions de F CFA de Bado, une certaine opinion parle de corruption des commerçants en leur donnant de l’argent pour arrêter leur lutte. La suite de l’affaire permettra peut-être d’éclairer les uns et les autres. On apprend d’ailleurs que les deux commerçants sont en train de prendre des avocats pour défendre leurs dossiers.

Le Pays

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