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Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

La conférence de presse animée par le Professeur Laurent Bado, le 10 août dernier a été l’occasion pour lui de s’expliquer sur l’affaire des 30 millions que l’ OBU a reçus du parti au pouvoir et de célébrer l’anniversaire de son saint patron (saint Laurent).

Laurent Bado a fait savoir à l’assistance que l’affaire des 30 millions n’a rien d’un acte de corruption. Pour lui, "prendre de l’argent pour stimuler le pouvoir et jouer le rôle d’une opposition réelle n’a rien de condamnable". Il y va de l’avenir du pays et du bien-être des Burkinabè. Selon lui, s’il y a des Burkinabè qui ont une haine mortelle pour Blaise, c’est leur problème. Blaise épouse mes idées.

Depuis belle lurette, il demandait ma collaboration mais en vain. Mon admiration pour lui est née le jour où , dans une de ses allocutions, il a fait savoir que le Burkina est à la croisée des chemins. C’était une manière pour lui de demander à ceux qui le peuvent et le veulent de s’unir pour un Burkina meilleur (...) Je m’en fous des autres. Blaise est un grand homme", a-t-il ajouté.

Pour ce qui concerne la mission que le pouvoir lui aurait confiée (bâtir une opposition forte pour stimuler le pouvoir), il a déclaré que tout allait bien et que son parti aurait pu la conduire à bon terme " mais la dernière tranche n’est pas tombée" : L’OBU n’aurait reçu que 30 millions au lieu des 45 prévus. Et d’ajouter que cela était peut-être dû au fait qu’" il y avait des malades au sommet ; car certains étaient malades jusqu’en fin décembre".

Pour mieux situer l’opinion et faire savoir la vérité sur la crise à l’OBU, il a fait savoir qu’il préparait un article intitulé " Mon dernier mot" (un article qui sera selon lui, son dernier mot dans la presse). Un article que tous les Burkinabè pourront lire via la presse. Après cela, et si ses adversaires politiques continuent de le "persécuter", il compte " passer au niveau supérieur".


Laurent Bado rappelle la presse à l’ordre

Le Professeur Laurent Bado part très optimiste à la présidentielle de novembre 2005. Il compte fêter sa victoire à Zoula (son village)" en grillant un dindon". Et en prélude à cette victoire dont il est sûr et certain, il a appelé la presse à jouer son rôle de "premier pouvoir". Pour lui, c’est la presse qui a le pouvoir réel et elle se doit de l’utiliser à bon escient, " car si demain le pays brûle, c’est à cause des journalistes". Et d’ajouter que lui, futur président du Faso, s’engage à punir tous ceux qui failliront dans leur mission après sa prise du pouvoir.


RFI : Guy Mario, un correspondant frustré

Depuis le 27 juin dernier, Guy Mario n’est plus le correspondant de RFI au Togo. Il a rendu sa démission de la "Radio mondiale" pour laquelle il a travaillé durant 14 ans. Dans de nombreux courriers adressés à la Direction de RFI, à ses confrères et aux syndicalistes de la radio, Guy Mario explique qu’il a rendu le tablier pour "dénoncer l’injustice qui nous frappe, nous correspondants africains, et les conditions aléatoires dans lesquelles nous travaillons".

Avec une plume trempée dans du vitriol, il dénonce pêle-mêle la maigreur des piges(48, 71 euros pour un son radio), les complots qui sont le jeu favori de certains journalistes du service Afrique basés à Paris, les inégalités dans le traitement des journalistes africains et français, etc. Bref, Guy Mario claque la porte en jetant un véritable pavé dans la mare de RFI.


COCAN Juniors 2003 : pitié pour des locataires de véhicules

A travers cet écrit adressé respectivement aux ministres des Finances et du budget, des Sports et loisirs et au Président du COCAN Junior 2003, un groupe de locataires se dit indigné face au "laxisme" des autorités.

"Nous nous adressons à trois personnalités à savoir :
- Le ministre des Finances et du budget
- Le Ministre des Sports
- Le président du COCAN Junior 2003

Ils nous font tourner et on ne sait plus à quel saint se vouer. Le président du COCAN Junior nous fait savoir que les dossiers sont au ministère des Finances. Là-bas, point de renseignements, pas de traces. Au ministère des Sports, on nous fait savoir que c’est la signature du président qui manque. Alors que nous nous disons que c’est ce dernier qui devrait être notre porte-parole. Parce que c’est lui le responsable de l’organisation.

Au fait, pourquoi les gens aiment s’amuser avec la vie des autres ? Que font-ils avec notre argent ? Cela fait 2 ans 6 mois qu’on nous a loué nos véhicules et jusqu’à présent, pas de suite. Cette année, vous n’ignorez pas que la famine sévit.

Même si vous avez à manger, vous êtes nantis et la famine ne vous préoccupe pas, chez nous ce n’est pas le cas. C’est notre activité qui nourrit nos familles. C’est dans ça qu’on paye nos taxes. L’Etat ne tarde pas à pénaliser ou même saisir les biens des contribuables, mais quand l’Etat doit aux contribuables, rien ne bouge et il n’y a rien. Si c’est le contraire, on dit que ce sont les textes. C’est la loi. Mais vous oubliez que la loi ne dit pas de payer les fournisseurs plus de deux ans après. Ici, c’est encore le laxisme des agents publics.

Alors qu’on chante tous les jours la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté. Mais chaque jour que Dieu fait, vous rendez les gens pauvres par votre laxisme, votre mépris. Comme disent les comédiens, "on est où là". Dans quel pays sommes-nous ? Si l’Etat fait deux mois, pas deux ans sans vous payer vous aller faire comment ? Et vous vous amusez avec les salaires des autres. Mais on est où là ?"


Hamed Smani "fait le malin" chez Blaise

Hamed Smani, l’homme de Zalissa, vient d’enrichir sa collection de chapeaux melons avec un qu’il gardera sans doute jalousement. En effet, c’est un chapeau présidentiel qui est venu compléter le lot qu’il possédait déjà. Comment le chanteur de l’écurie Adonis Production a-t-il déniché cette espèce rare ? C’est tout simple. Lors du tournoi des sports de mains du parc animalier de Ziniaré (les 4, 6 et 7 août), Hamed Smani faisait partie des artistes qui ont animé la compétition.

Sans doute séduit par le style du chanteur très en vogue actuellement, Blaise Compaoré a décidé de lui offrir un chapeau. L’enfant de Ziniaré a tenu parole et Hamed Smani, accompagné de El Tafa Siboné son producteur, a reçu des mains présidentielles, le chapeau de Blaise Compaoré. C’était le 10 août dernier à la résidence de Ziniaré, après le "oui" solennel de Blaise Compaoré à sa candidature à l’élection présidentielle du 13 novembre prochain. Hamed Smani et Siboné ont dû faire leur "malin" ce jour-là !


Ouaga rend hommage aux Soeurs missionnaires

Le maire Simon Compaoré a répondu favorablement à la demande des Soeurs missionnaires de Ouagadougou de voir une rue de la ville porter le nom d’une de leurs soeurs. Depuis quelques semaines, la rue de l’archevêché porte le nom de Soeur Delphine. Regardez bien sur le mur de l’archeveché, vous y lisez ce nom Soeur Delphine qui faisait partie de la première caravane de ces religieuses - les premières sueurs blanches - à arriver à Ouagadougou le 3 décembre 1912. Elle ne quittera plus cette terre que pour assister à l’Exposition coloniale de Paris en 1931. Décédée à Ouagadougou le 5 novembre 1959, son corps repose au cimetière municipal.

Elle est, avec la Soeur Saint Constant, l’initiatrice de l’ouvroir de haute laine, aujourd’hui Centre de formation féminine artisanale de Gounghin (CFFA). C’est elle qui a appris aux jeunes filles à filer le coton du pays. C’est à elle que les premières jeunes filles burkinabè sont venues confier leur désir d’être religieuses. Ainsi fut fondée la congrégation des Soeurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou.


SOTRACO : changement de terminus sur la ligne de Pissy

Depuis quelque temps, la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a effectué une modification dans la ligne n°4 desservant le secteur 17. Désormais, les bus ont comme point de chute (terminus) le quartier Naabpongo au secteur 18. Ils ne tournent plus à la hauteur de la station Shell( au niveau de la cité) en délaissant la route nationale n°1 pour aller se garer dans l’ancienne zone d’élevage de Pissy non loin de la salle de cinéma. Ce terminus qui date du temps de la Régie nationale de transport en commun (RNTC) X9 a été aujourd’hui purement et simplement déplacé non loin du Jardin de Boulmiougou à Naabpougo. Raison invoquée : le mauvais état de la route que l’on appelait jusque-là la voie du bus.


Route Ouaga-Bobo : une étonnante défaillance de lampadaires

Malgré l’éclairage public sur une bonne partie de la sortie ouest de Ouaga, il y a une zone d’obscurité qui s’installe la nuit venue à hauteur du barrage de Boulmiougou sur la route nationale n°1. Cette obscurité est incompréhensible étant donné que de part et d’autre(avant et après), les lampadaires fonctionnent bien.

Alors question : cette portion est-elle connectée à une autre source d’alimentation ? Ou bien les ampoules sont-elles devenues subitement défaillantes au même moment à cet endroit ? Le profane ne peut que s’interroger étant donné qu’à vue d’oeil, il n’y a pas de fils sectionnés qui pourraient expliquer empiriquement une telle situation. Il ne reste alors que les techniciens pour détecter la "panne" et la réparer le plus tôt possible.


Alfred Nikièma séduit un enseignant

Pour cet enseignant, Oumarou Barou Ouédraogo, les faits divers d’Alfred Nikiema, journaliste à la RTB méritent un recueil. Il demande que le ministère de l’Information ou de la Culture contribue financièrement à la réalisation de ce recueil.

"Dans sa livraison du jeudi 4 au dimanche 7 août 2005, le journal "Le Pays" publiait à la page 10, l’écrit d’un lecteur dénommé L’implacable qui donne son point de vue sur les mérites des journalistes burkinabè. Ma joie fut immense après avoir lu ce lecteur. En effet, le journaliste Alfred Nikiema dont il fait cas, est une vraie idole et mérite notre approbation. C’est ce genre de journaliste qui donne envie de suivre les journaux télévisés tant il est plaisant, sait tenir en haleine tous ceux qui le suivent, mieux, donc plus de sens à l’expression "La chaîne du plaisir partagé" attribuée à notre télévision nationale.

Oui, Alfred Nikiema mérite félicitations et encouragements de la part de tous, et de l’Etat, décoration. Pourquoi le ministère de l’Information ou de la Culture ne financera-t-il pas Alfred Nikiema pour qu’il fasse un recueil des faits divers assortis des citations de grands penseurs ?
En attendant, je joins ma voix à celle de "L’Implacable" pour tirer mon chapeau à Alfred Nikiema et lui dire de persévérer dans son élan et à d’autres comme Yacouba Jacob Barry de la radio Savane FM.

Oui, c’est vrai. Le maniement avec délicatesse de la langue mooré dont Jacob Barry a le secret donne du goût à suivre la traduction des journaux écrits sur les ondes de radio Savane FM. Jacob Barry est un modèle illustratif de la nécessité de mettre un accent très particulier, mieux, de généraliser l’éducation bilingue, car son exemple prouve que la maîtrise de la langue maternelle est un précieux adjuvant pour la conquête et la communication du savoir".


Les jeunes musulmans ont une Ligue

La Ligue nationale des jeunes musulmans du Burkina (UNAJEMB) est née. Présidée par Mahamadou Korogo, elle a un objectif humanitaire, culturel, religieux et de développement. Son siège est à Ouagadougou.


L’ancien footballeur Abedi Pelé au Burkina

L’ancienne star du football africain Abedi Ayew Pélé séjourne présentement au Burkina. Il a même été aperçu à Ziniaré le mercredi 10 août dernier lors de la déclaration officielle de la candidature de Blaise Compaoré à la magistrature suprême. Abedi Pélé est-il venu pour cet événement puisqu’on le sait ami du président du Faso ou pour d’autres affaires ? Questions en suspens.


Le Pasteur Kumuyi à la Place de la nation

Une grande croisade africaine de Rédemption de l’Eglise Biblique de la vie profonde se tient du 10 août au 14 août 2005. Les séances de prédication ont lieu à partir de 18h00 à la place de la nation. Elles sont présidées par le Surintendant Général, fondateur de la plus grande église née en Afrique, le pasteur Williams Kumuyi. Lors des prédications et des prières du pasteur Kumuyi, Dieu, dit-on, dans sa miséricorde opère de nombreux miracles par sa main. Il y aura des témoignages de salut, de guérison et de délivrance.


Trois nouvelles volontaires japonaises au Burkina

A travers son programme d’envoi de volontaires dans les pays du Sud, pour les aider à tendre vers l’auto-développement, le Japon contribue considérablement à l’épanouissement des populations rurales du Burkina. Aujourd’hui, pas moins de 38 volontaires participent activement et quotidiennement au développement du Burkina en évoluant dans divers secteurs comme l’éducation, la santé, l’hydraulique, l’environnement, l’agriculture le sport, la foresterie, etc.

Pour souhaiter la bienvenue à trois nouvelles volontaires en l’occurrence Junko Unno (junior), Chié Mizuno et Rié Tsukidate (seniors), le représentant-résident du Bureau de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA-Côte d’Ivoire) et du Service des volontaires japonais pour la coopération à l’étranger (JOCV) organise une réception. C’est dans cette logique que Yoshio Horiuchi reçoit des invités de marque le jeudi 18 aout prochain au restaurant chinois L’Orient.

Après la fête, Junko Unno rejoindra Bobo Dioulasso où elle travaillera comme animatrice rurale auprès de la Direction provinciale de l’Environnement et du Cadre de vie du Houet. Quant à Chié Mizuno et Rié Tsukidate, elles serviront respectivement au bureau JOCV-Burkina et à la Direction des études et de la planification du ministère de la Santé à Ouagadougou.


La presse critiquée et félicitée

Entre coup de coeur et coup de gueule, un internaute burkinabè. Yacine Abidine, résidant à Abidjan, félicite la presse nationale dans son ensemble (en particulier "Le Pays") et déplore en même temps son manque de professionnalisme à travers certains reportages.

"Je vous encourage dans l’effort que vous faites inlassablement pour rassembler les faits afin d’apporter l’information juste et saine aux Burkinabè, et ce, malgré les difficiles conditions de travail. Je vous félicite également pour l’actualisation de votre site internet, qui permet de vous lire de partout.

Je suis un Burkinabè résidant à Abidjan et je salue le venue de la RTB sur le satellite. Seulement, le micro que l’on tend aux gens (lors des micro-trottoirs et de certains reportages) ne nous honore pas ; il est tout vieux, rouillé et, si je ne m’abuse, est collé de scotch ! Certains reportages laissent transparaître un manque de professionnalisme : c’est l’exemple du micro-trottoir du jeudi 04/07/2005. On ne demande pas à un jeunot de 18 ans ou à un analphabète ce qu’il sait du 04 août 1983 ! Bref, courage !"


Une route coupée en deux à Gounghin : Simon Compaoré interpellé

Dans une lettre ouverte, un habitant de Gounghin sud (secteur 8) lance un appel au secours au nom de tous les habitants. Il s’adresse particulièrement au maire central en le priant de venir constater l’état de dégradation de la route coupée en deux, dit-il, qui passe devant la nouvelle école primaire du Pasteur Daniel Compaoré. C’est pourquoi, il invite le maire central à venir voir le délabrement de la voie. Par ailleurs, il attend de la presse un large écho autour de ce problème. Il demande surtout à Sidnaba de faire une large diffusion de l’état de la route à travers sa revue de presse.


Electrification de Dassouri : des ressortissants contents

Dans une lettre qu’ils ont fait parvenir à notre rédaction, des ressortissant de Tanghin Dassouri manifestent leur joie après la reprise des travaux d’électrification de leur ville. Par la même occasion, ils adressent leurs encouragement aux Editions "Le Pays" pour avoir publié l’écrit d’un lecteur adressé au ministre des Mines, des carrières et de l’énergie et s’inquiètent de l’arrêt des travaux.

"Monsieur le directeur de publication,

Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt, dans votre livraison du Jeudi 21 juillet 2005, une lettre ouverte au ministre des Mines, des carrières et de l’énergie. Dans cette lettre, son auteur s’inquiétait avec raison, de l’arrêt des travaux d’électrification de la ville de Dassouri. Nous, ressortissants de Dassori, ne saurons rester indifférents à cette marque de sympathie.

Aussi, nous venons par la présente, témoigner notre reconnaissance à cet ami pour avoir su traduire les préoccupations des populations de Dassouri en ce qui concerne ce projet d’électrification. Ce projet a maintenant une longue histoire et les péripéties qu’il a connues nécessitaient ce cri du coeur.

Notre reconnaissance est d’autant plus grande que quelque temps après la publication de ladite lettre, la lumière, comme une pluie bienfaisante, est venue arroser Dassouri.
La mise en oeuvre du projet n’est certes pas terminée mais c’est l’occaison pour nous de féliciter les autorités et toutes les compétences mobilisées dans ce projet.
Monsieur le Directeur de publication, recevez nos salutations les meilleures."


Kaya : Radio Or synchronise avec RFI

Les auditeurs d’Horizon FM de Kaya baptisé "Radio or du Sanmantenga" ont poussé un ouf de soulagement. Pour capter la fréquence RFI dans cette localité, les Kayalais se livraient à des bricolages.

C’est alors que l’on voyait sur des toits de ceux qui disposaient des appareils à faible densité de réception, de longs bâtons au bout desquels sont suspendues des antennes. C’est pour mettre fin à toute cette gymnastique, que la radio FM de Kaya a procédé le 2 août dernier, au lancement d’un programme de synchronisation avec RFI.

Cette initiative a été vivement saluée par les auditeurs dont 324 d’entre eux, par des appels téléphoniques, ont manifesté leur joie le 3 août dernier sur le portable du directeur général de la radio.


Le Tocsin à la rencontre des Burkinabè du Mali

Dans le cadre de ses activités, l’Association le Tocsin organise un voyage de rencontre des compatriotes au Mali du 14 au 24 août 2005. "Dénommé Société civile et intégration régionale", ce voyage vise entre autres, à consolider le pont entre les Burkinabè de l’intérieur et les Burkinabè de l’extérieur et à raffermir les liens d’amitié et de solidarité entre les organisations de la société civile du Burkina Faso et du Mali. La cérémonie du départ de la délégation forte de 36 membres aura lieu le dimanche 14 août 2005 à 7h30 à l’Agence de communication EDIFICE, Immeuble Franck Alain Kaboré à Koulouba.


Candidature de Blaise Compaoré : Alternance 2005 va réagir

Le groupe Alternance 2005 anime ce matin, à 10 h, au siège du Parti africain de l’indépendance (PAI), sis au secteur 2 de Ouaga, une conférence de presse. Même si dans les points prévus pour être évoqués au cours de la rencontre avec les journalistes, il n’est pas expressément mentionné la récente acceptation de Blaise Compaoré, d’être candidat à l’élection présidentielle à venir, nul doute que ce sujet ne manquera pas d’être sur le tapis et même de l’occuper complètement. En effet, avant ce "oui" de l’enfant terrible de Ziniaré de briguer à nouveau la magistrature suprême, ce regroupement d’opposants, candidats déclarés à la même élection, n’avaient cessé de s’élever contre cette candidature de l’actuel chef d’Etat qualifiée d’illégalle, d’anticonstitutionnelle. Et cela après que le ministre d’Etat Salif Diallo a évoqué cette éventualité qui est aujourd’hui une réalité.


Présidentielle 2005 : Philippe Ouédraogo en précampagne

Qui veut voyager loin ménage sa monture, dit-on. La campagne pour l’élection présidentielle de novembre 2005 n’est pas encore ouverte que l’un des candidats, Philippe Ouédraogo du Parti africain de l’indépendance (PAI), s’échauffe comme un joueur qui va bientôt monter sur un terrain. En effet, il va lancer ses activités de précampagne le 15 août prochain. Ce sera au cours d’une cérémonie prévue pour se dérouler ce jour-là à 10 h dans la salle de conférences du Conseil burkinabè de chargeurs (CBC).


Populations de la Région du Sahel, changez vos habitudes alimentaires !

Les populations autochtones de la Région du Sahel, on le sait, ont une très grande préférence pour une alimentation à base du millet et du lait. Le ministre d’Etat, Salif Diallo, en charge de l’Agricultre, à l’occasion de la tournée de suivi de la situation alimentaire qu’il a effectuée le 8 août dernier dans la Région du Sahel, a exhorté les natifs de cette partie du Burkina, à un changement d’habitude alimentaire, au regard de la précarité alimentaire dont ils sont souvent victimes. Très fraternellement, il s’est adressé aux Doriens en ces termes : " Vous, vous êtes mais parents, on se connaît très bien. Je connais vos habitudes alimentaires. Vous ne mangez que le petit mil et le lait. Vous boudez les autres céréales. Le haricot, vous trouvez que ce n’est pas noble ; le poisson, vous ne le mangez pas.

Et après, vous dites que vous avez faim. Vos terres sont propices à la production du haricot et de la pomme de terre, mais vous refusez de les consommer. De grâce, même si vous n’allez pas les consommer, produisez-les pour les commercialiser afin de payer ce que vous Voulez (...)" Après avoir prêté une oreille attentive aux conseils de leur "parent" ministre, rien ne nous dit que les Doriens vont, dès la saison prochaine, produire davantage de haricot que de millet.


Des voleurs de portables à Gounghin

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août derniers, un jeune homme et sa compagne étaient en train de causer à Gounghin, loin du cimétière. Attirés par la lumière bleue du téléphone portable du jeune homme, trois individus se présentent au couple et intimèrent l’ordre au jeune homme de leur donner son portable. Tout naturellement, celui-ci refuse d’optempérer. Les visiteurs qui n’étaient autres que des délinquants de nuit, le menacent avec une machette à l’aide de laquelle ils lui donnent quelques coups sur la tête et les membres supérieurs. Alertés par les cris de la jeune fille qui tenait compagnie à la victime, d’autres jeunes qui étaient dans les environs autour d’un thé, accoururent. C’est alors que les trois voleurs prirent la clé des champs, sans réussir à spolier l’infortuné de son portable. Il s’en est sorti néanmoins avec des blessures à la tâche, aux bras et aux orteils

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