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Lenteurs judiciaires : l’ultimatum du ministre Badini

Publié le jeudi 11 août 2005 à 08h25min

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Les plaintes sur la lenteur des procédures judiciaires sont de plus en plus légion ; ce qui contribue à décrédibiliser notre justice. Ce n’est pas Arnaud Kan qui se plaignait, à travers nos colonnes, des cabinets d’instruction n°1 qui dira le contraire.

A sa suite, une discussion a captivé notre attention et portait encore sur le même sujet. De source digne de foi, Boureima Badini, le ministre de la Justice, a fait le constat que les cabinets d’instruction croulent sous le poids de dossiers non traités, en moyenne 400. Le fait est surtout notoire au niveau des grandes juridictions.

S’inquiétant de cette situation due particulièrement au non règlement des dossiers, le garde des Sceaux s’exerçait à trouver des pistes de solution. Pour des objectifs de célérité, le ministre a lancé depuis le 3 août dernier, un ultimatum à l’endroit des présidents de chambres d’accusation et des procureurs généraux.

En effet, Boureima Badini exhorte les juges d’instruction à procéder d’une part à bref délai, au règlement de tous les dossiers et d’autre part, à faire l’état exhaustif des dossiers de leur cabinet au plus tard le 30 septembre 2005. "En tout cas avant la rentrée judiciaire prochaine", a conclu le ministre de la Justice.


Où sont les moustiquaires imprégnées ?

La lutte contre le paludisme est loin d’être gagnée et le fléau risque de profiter de la période actuelle d’hivernage, très propice à son développement. Comble de malheur pour les populations, il y a une pénurie des moustiquaires imprégnées.

Fortement recommandées par les structures sanitaires et le ministère de la Santé dans leur croisade contre "les buveurs du sang", ces moustiquaires ont été très vite adoptées par les ménages qui les ont trouvées efficaces contre les anophèles qui sèment la fièvre et la mort.

Aujourd’hui, la moustiquaire est bel et bien là, mais ne peut plus être imprégnée parce que le produit qui sert à cela est introuvable. Il urge d’en trouver au plus vite afin de ne pas céder le terrain au palu, qui, semble-t-il, fait plus de ravages que le Sida.


Béréba : un chef de gang et ses complices arrêtés

Les bandits de grands chemins continuent de faire parler d’eux dans nos villes et campagnes. A Béréba, localité située dans la province du Tuy, un chef de gang et ses complices ont été arrêtés le lundi 25 juillet dernier, par les forces de l’ordre de ce département.

Ce réseau de malfrats que la police est en train de démanteler, grâce à la contribution de la population, écumait nuit et jour, boutiques, magasins et domiciles. Cette même bande, selon un procès-verbal dressé par la population et parvenu à notre rédaction, serait à l’origine de plusieurs opérations à mains armées, perpétrées sur les axes Béréba-Ouakuy et Ouaga-Bobo.

L’épouse du présumé chef de gang Souleymane Sawadogo a été, elle aussi, interpellée. Par les révélations de cette dernière, des armes ont été confisquées par la police des mains des individus.


Affaire "Produits périmés et falsifiés" : le responsable de EGF relaxé par la justice

Dans notre édition du 28 juillet 2005, nous faisions état d’une descente d’agents du Laboratoire national de santé publique, de la police et de la Coordination nationale de lutte contre la fraude dans les magasins de l’entreprise EGF à Ouagadougou. Interpellé par la police, le responsable avait été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). L’affaire a été jugée par le Tribunal correctionnel de Ouagadougou en son audience du 9 août. Le patron de EGF a été relaxé au bénéfice du doute. Le parquet a 15 jours pour relever appel à partir de la date du prononcé du jugement.

Après sa relaxe, c’est un chef de famille complètement sonné, amaigri par une douzaine de jours de prison que nous avons rencontré. Il n’a pas voulu incriminer qui que ce soit. Il se remet difficilement de son séjour à la MACO. Si au début de l’affaire certains ont pensé que le patron de EGF n’irait pas en prison, les faits ont démontré le contraire. La justice suit toujours son cours normal.

Le Pays

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