Ouahigouya : braquage sur l’axe Yako - Gourcy
Le vendredi 5 août 2005 aux environs de minuit, trois véhicules ont été braqués sur l’axe Yako-Gourcy. Quatre ou cinq bandits armés, selon un témoignage, ont dépouillé les passagers de leurs argent et autres objets précieux. Au nombre des véhicules arrêtés, il y avait deux cars de transport en commun et un camion transportant du bétail.
Ce dernier en provenance de Ouahigouya, voulant éviter le braquage, a fait un tonneau. Du coup, cette chute a occasionné trois blessés dont une dame, tous hospitalisés au CHR de Ouahigouya.
Reboisement au lycée Yamwaya
L’amicale des anciens élèves du lycée Yamwaya de Ouahigouya a organisé le vendredi 5 août 2005, une plantation d’arbres. 150 pieds ont été ainsi mis en terre dans la cour de l’établissement. Pour les responsables de l’amicale, cette opération est une contribution à la vie de l’établissement d’une part, et à la lutte contre la désertification d’autre part.
Le maire de Ouahigouya face à la presse
Le maire de Ouahigouya, Simplice N. Ouédraogo sera face à la presse le samedi 13 août 2005 à partir de 9h à travers un débat qui sera retransmis en direct sur les antennes des radios locales. Simplice N. Ouédraogo abordera avec les journalistes plusieurs questions importantes dont la vie de la cité, le fonctionnement de la mairie, l’administration communale. Ce sera également l’occasion de l’entendre pour la première fois, depuis qu’il est maire, s’exprimer sur la crise qui avait perturbé le conseil municipal et qui a finalement abouti à la révocation de son prédécesseur Issa Joseph Diallo.
Crise céréalière : gestion discriminatoire des aides à la mairie de Ouahigouya
Pour faire face à la crise céréalière qui sévit actuellement au Yatenga, l’Etat vient de doter la commune de Ouahigouya de 500 sacs de céréales (50 tonnes), à vendre à prix social. L’opération a été confiée aux différents comités de développement de secteur.
Seulement dans certains secteurs de la commune, notamment le secteur n°13, l’appartenance politique, et le critère de la représentativité au conseil municipal, ont servi de clé de répartition. Ainsi, les militants de l’ADF/RDA (qui a un conseiller) s’en tirent avec 10 sacs sur les 30 affectés au secteur, tandis que ceux du CDP (2 conseillers) se taillent la part du lion avec les 20 restants. Quel sera le sort des citoyens qui ne sont d’aucun bord politique ? Pourtant la famine n’a pas de couleur politique.
Le Pays