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La Belgique reconnaissante au ministre d’Etat Youssouf Ouédraogo

Publié le mercredi 20 juillet 2005 à 07h26min

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Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre des bonnes relations de coopération entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Youssouf Ouédraogo sera élevé au rang de Grand Officier dans l’Ordre de la Couronne, sur décision du roi Albert II.

La cérémonie aura pour cadre, la résidence de l’ambassadeur du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, le vendredi 22 juillet 2005 à 18 heures 30 minutes. Le ministre d’Etat, on se rappelle a été ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume de Belgique du 7 juillet 1994 au 14 janvier 1999. Cette distinction vient couronner l’excellence des relations entre le Royaume de Belgique et le Burkina Faso.

Elle est aussi une reconnaissance à l’endroit de l’homme pour les actions qu’il ne cesse de mener pour le raffermissement et la consolidation des relations bilatérales d’amitié et de coopération entre nos deux pays. Au regard de cet événement, on est en droit de dire que ces relations ont un bel avenir devant elles.


Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale distingué

"Meilleure institution sociale publique dans la catégorie des institutions sociales publiques", c’est la reconnaissance dont a été auréolée l’action du ministère que dirige Mariam Lamizana à travers une soirée dénommée trophées "African Social Awards". C’était au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le samedi 18 juin 2005, au palais des congrès de Cotonou au Bénin, laquelle a consacré la célébration des actions sociales sur le continent africain.

Organisés par l’association "Jeunesse Amitié et Développement", les trophées "African Social Awards" ont pour but, de récompenser les Africains et organisations qui s’investissent dans la lutte contre la pauvreté en Afrique et à travers des actions sociales de grande portée. "Madame le ministre, au nombre des institutions publiques qui ont marqué le cœur des populations accablées par le poids de la misère et de la souffrance à travers des actions notables tels que les enfants malheureux, les femmes démunies, la lutte contre le VIH/Sida, ... le ministère dont vous avez la charge occupe une place de choix", voilà, selon les organisateurs les critères qui ont présidé à la sélection.


* Coupure d’eau à Banfora

Il est parvenu à Kantigui que les coupures d’eau sont récurrentes dans la capitale de la cité du Paysan noir depuis un certain temps. La plus récente et celle qui a le plus créée de désagréments aux fidèles clients de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) est bien celle qui a duré en partie du mercredi 13 au jeudi 14 juillet 2005.

La situation était regrettable, car les fidèles et honnêtes clients ont été laissés à eux-mêmes sans le minimum d’information de la part de l’agence ONEA de Banfora durant les premières vingt quatre heures. C’est peut-être ce silence de mort qui a obligé le haut-commissaire, Pierre Waongo à rencontrer le responsable de l’agence sur le site de la panne situé à quelques encablures de la ville dans un bas-fond. Durant cette pénurie d’eau, chacun se débrouillait à sa façon pour trouver de l’eau potable ou pas pour sa survie.

Les forages des villages rattachés à la commune, l’eau souillée des cités de la SN-SOSUCO et les quelques rares puits du secteur 7 ont pu apaiser la situation. Aussi, il faut avoir le courage de le dire : "A quelque chose malheur est bon" ; si cette panne était intervenue à une période durant laquelle la question de pluie ne se posait pas à Banfora, on pourrait vivre une catastrophe. L’ONEA a intérêt à mettre en chantier sans tarder, son projet de nouvelles canalisations qui a été longtemps chanté sur tous les toits.


Droit de réponse

Campagne de désinformation dont le seul but est de discréditer Hermann Yaméogo, président de l’UNDD et aussi d’endormir, de saper la conscience des Burkinabè et de l’opinion internationale

Monsieur le Directeur de Sidwaya,

Nous venons par cet écrit vous demander d’arrêter la campagne de désinformation dont Hermann Yaméogo est l’objet de la part de votre journal, fût-il un journal d’Etat. Nous voulons surtout vous dire que "ça suffit" et que trop, c’est trop.

En effet, le 13/10/04, vous avez publié un faux confectionné de toutes pièces, attribué au président ivoirien et destiné à son homologue mauritanien dans le seul but de confondre Hermann Yaméogo et de donner du crédit à tous les mensonges du singulier ministre de la Sécurité, Djibril Bassolé qui contre vents et marée, voulait la tête d’Hermann Yaméogo pour faire plaisir à son chef Compaoré.

L’échec de cette cabale ne vous a pas arrêté car voilà que dans votre n°5331 du mercredi 29 juin 2005, vous titrez : "Hermann Yaméogo hué à Koudougou". Vous prenez ainsi pour réalité les rêves des détracteurs du chantre "Tédégré". Venons-en aux faits : vous avez écrit : "Kantigui a appris auprès de sources bien informées qu’un homme politique, notamment Hermann Yaméogo candidat à la présidentielle 2005 a appris à ses dépens que les Burkinabè loin de ce que pensent certains, savent rappeler au bon sens les hommes politiques... Notre homme politique est allé dans le Boulkiemdé de son père, afin d’assister à des funérailles de la 1re épouse de feu Denis Yaméogo, dans le quartier de Palogo.

Patatis patata, Hermann aurait remis à un groupe de jeunes rencontré dans le coin... aux rangs de ceux-ci, une victime de la xénophobie de Laurent Gbagbo dont le bras a été emporté... aurait invité les autres à ne pas accepter l’offrande car provenant de quelqu’un qui soutient le président ivoirien, urbi et orbi...

"Le Koswéogo" en question serait une des victimes burkinabè de la crise ivoirienne. Et c’est la mort dans l’âme qu’il a suivi dans l’interview accordée par notre homme politique à une radio internationale, il y a quelques jours... d’où les huées subies par notre homme politique. QUEL HONTEUX MONTAGE ! Car la dernière visite d’Hermann à Palogo date de plus d’un an.

2°) La première épouse de Denis Yaméogo n’est pas à Palogo et est décédée le 13/06/05 (paix à son âme), tandis que la déclaration de Hermann sur RFI date du 22/06/05.

Hermann Yaméogo a effectivement été aux funérailles de l’épouse de feu Denis Yaméogo le 13/06/05 à Dapoya à Koudougou dans sa propre famille et non à Palogo.

Comment Hermann a pu rencontrer et remettre de l’argent à des jeunes le 13/06/05, parmi lesquels une victime du conflit en Côte d’Ivoire qui aurait selon Sidwaya suivi la mort dans l’âme, l’interview d’Hermann Yaméogo sur RFI diffusée le 22/06/05 car à la date du 13/06/05 à ce que nous sachions, l’interview n’était pas réalisée. Si vos sources bien informées selon vous l’étaient en réalité, elles vous

auraient appris qu’à Palogo, Hermann reste le maître des lieux, et que le samedi 25/06/05, le chef de terre de Palogo qu’entouraient un millier de femmes, hommes et de jeunes a renouvelé ses bénédictions et son soutien à Hermann Yaméogo à une rencontre présidée par le brave maire de Koudougou, Marcellin Noaraogo Yaméogo qui avait à ses côtés des conseillers municipaux UNDD et le secrétaire communal du parti de la panthère, Salif Kiemdé.

Halte à la manipulation, à la désinformation, à l’acharnement contre les opposants et à la politique de l’exclusion .

Athanase YAMEOGO
Tél. : 70-24-38-06

NDLR

A M. Athanase Yaméogo,

Kantigui n’invente rien, ne créée rien, ne désinforme pas et reste fidèle à sa ligne. Cette information a été vérifiée et confirmée. Sachez que certaines subtilités sont écrites afin de préserver nos sources.

Seulement si Hermann pouvait dire le contraire de ce que nous avançons. Nous prenons acte de votre réaction et vous donnons rendez-vous très bientôt.

Kantigui, le diseur de vérités marche droit et fait de l’information un droit.

M. Yaméogo, vous êtes d’accord avec nous que votre "leader" était bel et bien à Koudougou pour des funérailles. Et c’est cela l’essentiel. Pour le reste, ce n’est qu’une question d’habillage.


* Adapter enseignement et formation professionnelle

Face au marché de l’emploi qui se fait de plus en plus difficile, Kantigui constate que de nos jours, plusieurs jeunes s’orientent vers des formations techniques professionnalisantes : mécanique, électricité, maçonnerie, électronique. Plusieurs établissements techniques au nombre desquels le Cours Professionnel le Technicien, ont ainsi été créés. Cet établissement créé seulement en 1999, avec au départ la mécanique et l’électricité veut intégrer dorénavant d’autres filières telles la maçonnerie et le génie civil.

Vu l’engouement de nos jeunes pour ces établissements d’enseignement secondaire privé technique, Kantigui est alors convaincu que ce n’est plus la seule fonction publique qui doit contribuer à résorber le taux de chômage car l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi joue pleinement son rôle en la matière. Kantigui souhaite alors que les parents travaillent à orienter leurs enfants en fonction de leurs prédispositions.


* Vacances scolaires : période de bilan et de prospection

La période des examens passées, il n’y a pas que les parents qui font le bilan des résultats de leurs rejetons. Les établissements publics et privés d’enseignement général et / ou techniques, soucieux de la renommée de leurs établissements sont également à une période de bilan et de projections.

En tout cas, Kantigui à ouï dire que dans un de ces collèges d’enseignement technique, le bilan est très positif. Les élèves ont battu un record aux différents examens qui a inspiré le fondateur qui s’est engagé à ouvrir ses portes à d’autres branches techniques.

Kantigui qui est convaincu que ce n’est plus la seule fonction publique qui doit contribuer à résorber le taux de chômage (l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi joue pleinement son rôle en la matière) présente toutes ses félicitations à ces fondateurs courageux et clairvoyants. N’est-ce pas monsieur du CPT ?


* Destruction du monument du maire de Houndé

Il a été rapporté à Kantigui que le monument construit à Houndé par le deputé-maire, Nazi Bani a été détruit dans la nuit du dimanche 9 juillet 2005.

Kantigui se souvient en effet qu’en juin 2005, le maire Nazi Bani avait réalisé un monument à un carrefour jouxtant la devanture de son domicile et avait baptisé ladite réalisation du nom de son grand-père sans l’accord, préalable du conseil municipal. Celui-ci a refusé d’entériner la décision. Ainsi, il a été demandé au ministère, de l’Administration de trancher. Le ministère a ordonné de démolir le monument dans un délai de deux semaines.

Kantigui constate que la lutte des conseillers municipaux pour le respect des principes élémentaires de la démocratie a triomphé et souhaite que cela serve d’exemple aux actions futures.


* Le Tocsin initie un voyage au Mali pour l’intégration

Kantigui a ouï dire que l’Association le Tocsin entreprendra un voyage dénommé "Société civile et intégration africaine" au Mali du 14 au 24 août 2005. En effet, constate Kantigui, il s’agira à travers cette tournée pour le Tocsin, d’aller à la rencontre des compatriotes de Ségou, de Markala et de Bamako.

Voilà une initiative que Kantigui salue et promet de suivre ce voyage d’intégration.


* Des menaces voilées à un correspondant de Sidwaya

Kantigui a ouï dire que des autorités locales ne digéreraient pas le traitement de l’information par le correspondant de Sidwaya à Boromo quand il n’est pas en leur faveur. La dernière en date est celui portant sur le conflit agriculteurs et éleveurs ayant causé la mort de deux Peulhs dans le village de Koéna.

Le correspondant qui n’a fait que son travail d’informer aurait reçu des menaces voilées. Il en est de même de certaines personnes ressources avec qui il a recoupé les faits ; aussi celles auraient été mises en garde.

Kantigui qui regrette ces comportements, se demande ce que gagnerait ces "prédateurs" de la presse si une telle information n’avait pas été publiée.

Vous n’avez aucun droit de regard sur le travail professionnel de notre confrère. Balle à terre, Messieurs ! Conseils gratuits de Kantigui.


* Me Gilbert Ouédraogo, "vedette" du 14-Juillet

Il y a des comportements qui ne se trompent pas. La fête du 14-Juillet a permis de constater que le président de l’ADF/RDA a volé la "vedette" au locataire de la résidence de France et en territoire français. Kantigui a constaté que par-ci, par-là, diplomates, hommes politiques, journalistes... tous voulaient avoir une conversation avec Me Gilbert Ouédraogo. L’acte de soutien à la candidature de Blaise Compaoré posé par le parti de l’éléphant, considéré par les "puristes" de la politique comme une trahison, rencontre une sympathie au sein de l’opinion. Ainsi va la politique. Actuellement, nul ne peut empêcher Gilbert Ouédraogo de boire son petit lait. Affaire à suivre.


* La saison des tracts s’annonce

A l’approche des différentes échéances électorales, le Burkina connaît une animation particulière. Et trois phases ont souvent été observées. La phase I est celle de la déstabilisation politique et militaire. Lorsque celle-ci échoue, l’on passe à la phase II, celle de la désinformation et de la diabolisation. Lorsque celle-ci montre ses limites, alors l’on passe à la phase III, celle des tracts avec des attaques qui volent très, très bas. Kantigui a ouï dire que cette dernière phase est en préparation par des hommes politiques, les mêmes, qui ont animé les deux premières phases sans succès. Ainsi des "ramettes" de papier de tirage sont stockées dans une ville à une centaine de kilomètres de la capitale et dans des arrondissements de Ouagadougou avec du matériel de reprographie. Les cibles visées sont toujours les mêmes : le CDP (ses principaux responsables), des membres du gouvernement, le président du Faso et son entourage.

Si au Faso, la presse à poubelle a servi des "causes justes" il y a de cela quelques années, à présent, elle est moins efficace, car la presse véritable, la presse réelle est libre et la contradiction peut se faire au grand jour.

Mieux, pourquoi ces rédacteurs de tracts qui possèdent des journaux n’utilisent pas les colonnes de leur "canard" pour cracher leur venin si tant est qu’ils professent la vérité ? Pour l’heure, Kantigui reste à l’écoute attend leur première livraison. Attention ! à la réaction qui suivra.

Parole de Kantigui


Populations sinistrées du secteur n°12 de la commune de Baskuy

Les propositions de survie d’un citoyen

Kantigui vous propose le contenu de la lettre aux autorités municipales. Suite à la pluie qui a arrosé notre capitale le 10 juillet et qui a fait des dégâts et pas des moindres pour les riverains du barrage n°2, beaucoup a été dit, mais sans aucune proposition concrète, sauf des déclarations qui ne sont pas de nature à arranger définitivement les angoisses de ces riverains.

A travers cet écrit, je voudrais apporter une contribution qui pourra peut-être aider les autorités municipales à trouver une solution à leur équation à multiples (inconnues).

Nos autorités sont aussi conscientes que la zone est bel et bien habitable, si et seulement si la construction des habitats s’y adaptent (il y a des exemples dans certains pays limitrophes). Afin d’éviter d’avoir à résoudre, à chaque hivernage, les mêmes problèmes et angoisses, il est souhaitable que la commune régularise la situation de toute la zone dite non lotie, et d’imposer aux riverains un cahier de charges ou un style de construction ; celui qui ne peut pas respecter ces conditions pourra vendre sa cour et aller s’acheter un terrain ailleurs. Je reste persuadé que dans ce pays et surtout dans cette ville, ils sont nombreux ceux qui veulent des terrains dans cette zone et qui peuvent respecter n’importe quel cahier de charges tout comme des résidants aussi.

Malgré la proposition de déguerpissent prônée par nos autorités municipales qui, a mon avis, leur cause de sérieux problèmes, je reste convaincu qu’une analyse très approfondie de cette autre proposition, pourra les tirer d’affaire et satisfaire aussi ces riverains ; si on tient compte du fait qu’ils y vivent depuis plusieurs décennies (40 à 50 ans environ).

Aussi pour terminer, j’invite tous les riverains qui ne dorment pas ou qui vivent les mêmes angoisses chaque fois qu’une pluie s’annonce, à s’organiser afin de mettre en place une structure composée de résidants de la zone. Laquelle structure sera notre répondant auprès des autorités municipales, seul gage qui pourra nous offrir une issue heureuse à notre calvaire, qui dure depuis des années.

Aboubacar Sidiki SIENOU
Résidant du Secteur 12
Tél. : 70 26 09 44


* Certificat de reconnaissance pour Sidwaya Bobo

Kantigui a vu circuler à Sidwaya Bobo un certificat de reconnaissance de la part du maire de l’arrondissement de Konsa. Ce certificat a été décerné, à Sidwaya Bobo pour ses efforts dans le soutien à l’éducation dans l’arrondissement de Konsa, notamment à l’école Accart-ville Sud C. Le document a mis du baume au cœur du personnel de Sidwaya à Bobo-Dioulasso. Kantigui qui salue ce geste dans toute sa mesure, constate que Sidwaya Bobo n’entend pas pour autant dormir sur ses lauriers. D’autres défis l’attendent et il compte les relever avec brio.

Kantigui

Sidwaya

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