Selon le Pr Dominique Baudon, président du conseil scientifique, les exposés qui ont présenté les projets terminés, en cours, et les futurs projets confirment qu’ »en matière de recherche, de formation et d’expertise, le Centre Muraz est véritablement un pôle d’excellence ». Et c’est-ce que le directeur général, Serge P. Diagbouba nourrit comme ambition pour l’institution.

Le conseil estime avoir constaté qu’il y a une « parfaite adéquation » entre les priorités sanitaires du Burkina, des pays de la sous-région et l’objectif des projets de recherche. Ces projets qui prennent en compte les trois (03) grandes maladies (tuberculose, VIH/Sida et paludisme) liées à la pauvreté, sont soutenus financièrement par le Fonds mondial et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Pr Baudon estime qu’il y a un besoin d’adaptation en fonction des pathologies, notamment par rapport aux maladies à risques épidémiques et aux maladies émergentes.

Le directeur général du Centre Muraz, réagissant à ces recommandations, affirme : « A voir leurs critiques d’experts internationaux, il faut absolument s’en servir pour avancer. Nous allons, sur cette base, essayer d’aller vers des tableaux de bord en fonction de chaque recommandation afin d’évaluer par la suite leur mise en œuvre ».

Cela, dit-il, permettra d’améliorer certains aspects du fonctionnement sur le plan scientifique. Il songe également à la création de nouvelles thématiques en tenant compte des priorités du ministère de la santé parce que certaines thématiques (vaccinologie, épidémiologie d’intervention) sont dépassées.

Urbain KABORE
Sidwaya