LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Alerte à la République : éviter toute manipulation au fichier informatique de la douane !

Publié le mercredi 6 juillet 2005 à 07h44min

PARTAGER :                          

Selon les sources de Kantigui, il existerait des techniques qui permettraient, au sein de certaines institutions comme la douane du Burkina Faso, de trouver des déclarations censées être payées au comptant dans le lot des déclarations à crédit...

Et comme par malheur pour le contribuable du pays des Hommes intègres, au niveau de l’administration des douanes, le recouvrement de telles préjudices subis par le Trésor public, ne serait pas encore de grande actualité. Et pourtant, parole de Kantigui, ça devrait l’être, à fond.

D’ailleurs, selon des sources, cinq des sept agents révoqués au cours des travaux du conseil des ministres du 15 juin 2005, auraient découvert le manège qui pourrait provenir de certains membres et pas du tout des moindres de la structure en charge de la gestion du système Sydonia de la douane et étaient parvenus à infiltrer le réseau, avec succès (...).

Est-ce donc par peur de perdre la face devant ces « agents » qu’il s’est écoulé à peine un mois entre la découverte des manipulations opérées par les agents révoqués et le rapport fait au conseil des ministres qui les a révoqués ?

Comment comprendre que dès lors que les manipulations du système informatique ont été avérées, l’affaire n’a pas été confiée à la direction chargée des enquêtes douanières ou à l’Inspection générale des services de la douane qui, conformément à l’organisation de cette administration, sont mieux outillées pour mener les investigations nécessaires en pareille situation, selon la règle de droit ?

En attendant d’avoir des réponses entre autres, à ces questions, Kantigui constate que le seul service dont la direction n’a pas été réaménagée à l’occasion du grand chamboulement organisationnel intervenu dans l’institution que dirige l’inspecteur-colonel de douane, Antoine Zoungrana, en février 2004, est celui des services informatiques.

Théoriquement, cette direction passe pour être l’administrateur du système douanier informatisé (Sydonia) dans toutes ses versions (2.7 ou ++). Il veille en principe au fonctionnement normal du système en question. Mais les informations de Kantigui, en attendant vérification, ne sont pas favorables à cette direction, notamment du point de vue de la gestion des fichiers.

Des sources de Kantigui sont fort inquiètes et même plus pour la bonne gestion des fichiers relatifs aux importantes sommes que doivent moult transitaires à l’Etat burkinabè. Au juste, question de Kantigui, ces sommes à payer disparaissent-elles quelque fois des différents sites informatiques de la douane ou sont-elles à l’abri des maux de la corruption aux divers tentacules ?

Kantigui suit cette grosse affaire de très près, espérant avoir le nécessaire éclairage de la direction générale de la douane sur toutes ces questions dans les jours à venir...


* Chut ! le président du Faso écrit au consul de la principauté de Monaco au Burkina

Le président du Faso Président du conseil des ministres,

Ayant vu et examiné la commission en date du 18 février 2005 par laquelle, la Principauté de Monaco a nommé Monsieur Seydou Diakité et voulant traiter favorablement M. Seydou Diakité lui accorde l’autorisation d’exercer les fonctions qui lui sont confiées dans l’intérêt des gens de mer et marchands de la Principauté et de jouir dans les privilèges franchises et prééminences attachés à son emploi, Ordonne à toutes les autorités administratives et judiciaires, de le reconnaître en la qualité de Consul honoraire afin qu’il puisse remplir librement lesdites fonctions consulaires, sous la réserve toutefois que, s’il se livrait à des actes pour lesquels il entrât personnellement dans les engagements, il pourrait être poursuivi, ainsi qu’il est d’usage, sans être admis à opposer aucun privilège.

Enjoint auxdites autorités de tenir la main à l’exécution de la présente autorisation qu’elles feront enregistrer partout où besoin sera.

Fait à Ouagadougou, le 16 juin 2005

Le Président du Faso
Président du Conseil des ministres

Kantigui en prend tout simplement acte...


* « Merci à Sidwaya » d’un lecteur

Kantigui a reçu d’un de ses lecteurs de Koupéla, une note de satisfaction que nous vous invitons à lire. C’est avec grand intérêt que j’ai lu le reportage sur « les mineurs dans les vidéo clubs » paru par Sidwaya N°5326 du 23/06/005 p. 20-21.

Dans les deux grandes villes de ma province que sont Pouytenga et Koupéla, les vidéo clubs pullulent. Il n’est pas rare de voir des enfants de rien du tout passer toute leur journée, accrochés à des films d’horreur ou érotiques. Et je suis sûr que si jusqu’aujourd’hui, des gens n’ont pas dénoncé les conséquences néfastes de ces vidéo clubs, c’est simplement par crainte de ne pas s’attirer sur eux la colère des propriétaires qui penseront que l’on veut « leur couper le pain ». Je dis merci à Sidwaya et à ses journalistes. J’ose espérer qu’à la faveur de ce reportage, les autorités de niveau national et local vont réagir. Et le plus vite possibleo

Un fidèle lecteur de Sidwaya à Koupéla


* La radiation de maître Djibril Lankoandé confirmée

A travers ce communiqué de presse parvenu à Kantigui, l’Ordre des avocats confirme la radiation de maître Djibril Lankoandé. Lisez plutôt.

L’assemblée générale de la Cour d’appel de Ouagadougou qui s’est tenue le jeudi 30 juin 2005 sur la convocation de son président, M. Sibila Frank Compaoré, a confirmé la radiation de maître Djibril Lankoandé du tableau de l’Ordre des avocats du Burkina Faso. On se rappelle que le Conseil de l’Ordre par arrêté N°2005-016/OA/CO/BK en date du 29 avril 2005 avait prononcé la radiation de maître Lankoandé pour les faits suivants :

1°) - Extorsion de la somme de 1 000 000 de francs sur une cliente au motif que ladite somme devait servir à « motiver » le magistrat en charge de son dossier.

2°) - Endossement irréguliers et encaissement à son profit de chèques FONCIAS libellés à l’ordre de deux de ses clientes illettrées.

3°) - La non représentation de sommes d’argent appartenant à deux autres de ses clients qui sont en attente du règlement de leurs indemnités payées par les compagnies d’assurance depuis 6 à 7 ans. Par lettre en date du 12 mai 2005, maître Djibril Lankoandé avait informé le bâtonnier qu’il exerce son droit d’appel qui lui est reconnu par l’article 98 de la loi 16-2000 du 23 mai 2000 portant réglementation de la profession d’avocat au Burkina Faso. L’assemblée générale de la Cour d’Appel de Ouagadougou du 30 juin 2005 a confirmé la décision du Conseil de l’Ordre des avocats.

Ainsi que le prévoit l’article 58 du décret 2000-426/PRES/MJ du 13 septembre 2000 portant organisation de la profession d’avocat, le bâtonnier de l’Ordre des avocats est tenu de désigner un administrateur chargé de remplacer maître Djibril Lankoandé dans ses fonctions jusqu’à nouvel ordre.

Le bâtonnier a désigné, à cet effet, maître Mamadou Kéita, avocat à la Cour, dont le cabinet est situé à la Cité An II,

01 BP 6872 Ouagadougou 01 -

Tél. 50 38 38 29

L’administration provisoire prendra fin sur décision du bâtonnier

Ouagadougou, le 1er juillet 2005

Le Bâtonnier de l’Ordre,
Maître Barthélemy KERE


* Une association Sidwaya à Orodara

Kantigui a été agréablement surpris de la visite d’un ressortissant venu lui faire part de l’existence de leur association. Sa particularité est qu’elle est dénommée « Association Sidwaya de Orodara ».

Cette association déclarée officiellement au haut-commissariat de la province du Kénédougou le 14 mars 2005, poursuit les objectifs suivants : elle entend asseoir un esprit de solidarité, défendre les intérêts moraux et matériels de ses 600 membres, travailler à entretenir la culture et tisser des relations de partenariat avec toutes les organisations de la localité du Burkina Faso et de l’extérieur œuvrant dans le même sens que ses objectifs et ses intérêts.


* Des travailleurs du lycée communal de Réo mécontents

Kantigui a ouï dire que les travailleurs du lycée communal de Réo seraient très mécontents de leur autorité de tutelle : la délégation spéciale communale serait ainsi dans le collimateur desdits travailleurs. Ceux-ci incrimineraient la délégation spéciale pour ses promesses et déclarations fracassantes non tenues. Et Kantigui de s’interroger sur la nature de ces promesses non tenues.


* Qui a « dealé » les parcelles retirées du secteur 17 ?

Kantigui se rappelle les retraits massifs de parcelles non mises en valeur, opérés il y a un peu plus d’une année au secteur 17 (ex-quartier Sarfalao) de Bobo-Dioulasso dans l’arrondissement de Dafra.

L’opération était bien normale même si elle a fait d’autres cas sociaux. Mais là où le bât blesse, c’est que la plupart de ces parcelles auraient été allègrement « dealées ». De sources proches du cabinet du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, la municipalité serait régulièrement traînée en justice en raison des indélicatesses de responsables municipaux. Un des adjoints du maire de Dafra serait cité dans ces opérations illicites qui valent tous ces procès à la commune de Bobo-Dioulasso. Le maire Koussoubé affirmait à Kantigui qu’il avait pourtant attiré l’attention de son collègue de Dafra depuis belle lurette sur les « magouilles » de son collaborateur.

Aujourd’hui, les dégâts sont là et c’est la commune qui est régulièrement appelée à la barre, constate Kantigui.

A qui la faute ? Kantigui voudrait bien savoir.


* « Simon, nous voulons des latrines publiques ! »

Kantigui a reçu, ces derniers jours, de nombreux cris du cœur de plusieurs citoyens de la ville de Ouagadougou. Ceux-ci souhaiteraient vivement que le bourgmestre de la ville de Ouagadougou se penche sérieusement sur la question des latrines publiques dans leur ville.

D’autant plus qu’il est impossible de se soulager le plus dignement à Ouagadougou lorsqu’on en éprouve le besoin hors de son domicile...

Comprenne qui veut et voilà qui est certainement bien rentré dans les oreilles de Simon Compaoré. Parole de Kantigui...


* Des ordinateurs de la mairie grillés

Kantigui a appris en fin de semaine écoulée, que des appareils informatiques de la mairie de Bobo ont été grillés. Effet d’un court-circuit ou de la foudre ? Les constats effectués sur les lieux permettront d’en déterminer les causes réelles. Pour le moment, Kantigui partage la douleur de la mairie qui vient de perdre environ cinq ordinateurs de son parc informatique. Peut-être qu’avec un onduleur, cela ne serait pas arrivé, s’est laissé dire Kantigui.


* Les fraudeurs d’images arrêtés

Kantigui a constaté que depuis un certain moment, des « techniciens » de la ville de Bobo parviennent à l’aide d’un magnétoscope et d’un poste téléviseur à capter des images de chaînes étrangères par des procédés dont ils sont les seuls à détenir les secrets.

Un petit bricolage sur le magnétoscope qui, branché au poste téléviseur, vous permet d’avoir sans difficulté les chaînes étrangères sans décodeur, ni abonnement. Kantigui vient d’apprendre que ces jeunes techniciens qui s’adonnent à cette pratique viennent d’être arrêtés par les forces de l’ordre.


* Radio Gaoua s’est tue !

Kantigui a appris que le pylône de Radio Gaoua a été pour la énieme fois foudroyée.

Du coup, Radio Gaoua s’est tue et cela coupe la cité des collines du reste du Burkina.

Kantigui se demande si on ne pourrait pas changer l’emplacement du pylône, d’autant plus qu’il a été plusieurs fois la proie de la foudre.

Est-ce une défaillance technique ? Ou tout autre chose ?

En tout cas,

Kantigui attend de voir clair dans cette affaire.


* 12 milliards pour l’aménagement du secteur 17 de Bobo-Dioulasso

Kantigui a été heureux d’entendre qu’après de longues et pénibles négociations, la commune de Bobo-Dioulasso aurait enfin réussi à décrocher le financement pour l’aménagement du secteur 17 (Sarfalao) de Bobo-Dioulasso.

La somme s’élèverait à 12 milliards de francs FCFA qui devraient servir à revoir principalement la construction des voiries primaires et au déménagement de la centaine de concessions se trouvant dans le lit des eaux de pluies et de ruissellement.

Kantigui qui se réjouit de cette nouvelle, souhaite simplement que le projet démarre et aboutisse afin que ce secteur (le plus grand de Bobo), divisé en deux pendant les saisons pluvieuses, recouvre le visage d’un secteur urbain.

Par ailleurs, Kantigui s’est entendu dire qu’un autre financement de 8 milliards, cette fois-ci, devrait servir à l’aménagement des berges du marigot Houet et du centre ville. On parle de bitumage des rueso


*Après les révélations de Laurent Bado, la réplique d’Emile Paré...

Il est parvenu à Kantigui que suite aux révélations faites par le professeur Laurent Bado sur les rapports entre l’OBU et le pouvoir en place, le « chat noir du Nayala » se prépare à lui apporter la réplique, à travers d’autres types de révélations... Décidément !

Ce rendez-vous est prévu à travers une conférence de presse que le docteur Paré animera à la Maison de la presse Mohamed Maïga, vendredi prochain, à partir de 10h 00.

Kantigui suivra en tout cas ce cours de science politique que M. Paré entend donner à cette occasion.

Lui qui vient, selon nos informations, de ranger une lettre salée qu’il s’apprêtait à adresser à l’ex-chef de file de l’opposition, Me Gilbert Ouédraogo pour se plaindre de sa « stratégie » de prise de contact avec le candidat à la présidentielle 2005...


* SNTRV-B, section Ouest : situation fiscale peu reluisante

Kantigui qui suit de très près tout ce qui concerne le Syndicat national des transporteurs routiers et de voyageurs du Burkina (SNTRV-B) a failli tomber à la renverse quand il a lu la teneur d’un document de la division fiscale Houet I sur la « situation fiscale du SNTV-B, section Ouest ». Bien que partielle, cette situation révèle que le syndicat « reste à ce jour (ndlr : le 30 juin 2005) redevable au titre de la TVA facturée à la SOFITEX, des sommes de ... 62 760 612 F CFA pour l’année 2002... et de 85 644 606 F CFA pour 2003 ». Ce qui fait un total de 148 405 218 F CFA.

La lettre précise que : « cette situation partielle sera complétée pour tenir compte des opérations de 2004 et 2005 non déclarées ». Kantigui ne comprend pas alors la querelle de chiffonniers que se livrent les leaders du SNTRV-B-Bobo-Dioulasso pendant qu’il y a plus important et plus urgent à faire, notamment être en règle vis-à-vis des impôts. Seule bonne note dans ce courrier, c’est que le chef de la division fiscale Houet I atteste que le syndicat « a déclaré et payé la TVA » des mois d’avril et de juin 2005. Elles s’élèvent respectivement à 3 245 639 FCFA et 1 517 824 F CFA, soit 4 763 463 F CFA. Ces deux paiements seraient le fait du nouveau bureau qui croyait être ainsi sorti de l’auberge, mais grave méprise, a-t-on soufflé à Kantigui. Et pourtant, c’est ce même bureau qui est actuellement querellé par le comité exécutif du syndicat dirigé par Bonaventure Kéré, par ailleurs secrétaire général national dudit syndicat.

Ce dernier confirmait dans une de nos éditions (17 juin 2005) que « le président Ousmane Bélem a fait son bilan et a même déposé un rapport moral et financier ». Kantigui veut alors comprendre le « gouffre fiscal » dans lequel se trouve le SNTRV-B, section Ouest qui, dit-on, ne serait que la partie visible de l’iceberg. Il y aurait pire et Kantigui s’attelle à dénicher cela. Alors, à vos marques !


* De nouveaux cars à TCV

Kantigui appris que TCV, une compagnie de transport, soucieuse du confort de ses voyageurs vient de se doter de nouveaux cars entièrement climatisés. Cette compagnie a également ouvert de nouveaux départs depuis le 1er juillet entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Ainsi ceux qui le désirent pourront voyager dans les deux sens tous les jours à 10 heures et à 18 heures.

Quant aux anciens horaires, ils restent inchangés. Kantigui qui opte pour le progrès et la compétitivité exhorte toutes les compagnies de transport du pays à développer des initiatives en vue d’assurer confort et sécurité à leurs voyageurs.

Il souhaite surtout voir la présence dans ces cars, de forces de sécurité pour contrer les coupeurs de route.

Kantigui
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées