M. Goungounga est aussi accusé de donner une piètre image du
parti à cause de ses agissements : "désinformation, campagne
de démobilisation". Par conséquent, ces militants demandent
au bureau exécutif de prendre ses responsabilités en exigeant
le départ de ce dernier.

Hermann Yaméogo revient à la charge

Le président de l’UNDD, Me Hermann Yaméogo, entend
apporter une réplique à la récente intervention de Salif Diallo,
chef de la campagne présidentielle, sur Radio France
internationale (RFI). Une conférence de presse est prévue à cet
effet le vendredi 1er juillet prochain, à l’Eau Vive. Il abordera
notamment la question de l’article 37 de la Constitution et ce
qu’il qualifie d’"ingérence du Burkina dans des pays étrangers".

Démocratie à l’hémicycle : le coup de gueule du député
Djéjouma Sanon

"Quelle que soit la démocratie que l’on appliquera au niveau de
l’Assemblée nationale, ce sera une démocratie biaisée tant qu’il
y aura un groupe majoritaire. Chaque fois que le CDP veut que
quelqu’un soit à un poste, il peut y être". Ce sont les propos du
député Djéjouma Sanon lors de la conférence de presse du
groupe parlementaire "Justice et Démocratie", qui avait pour
objet de faire le bilan de la participation dudit groupe à la
première session parlementaire de l’année 2005. Après avoir
fait observer que dans toutes les Assemblées nationales, c’est
la majorité qui décide, il a estimé que la majorité doit savoir
aussi manager. Ce qui n’est pas le cas du parti majoritaire CDP
qui, dit-il, procède par "intrusions frauduleuses de closes" ou
qui "nous dit d’aller nous entendre (lors des répartitions des
restes des postes entre groupes parlementaires de
l’opposition), tout en sachant que cette entente n’est pas
possible. Il conclut que le CDP ne joue pas son rôle de
manager dans la participation des groupes parlementaires à la
gestion de l’Assemblée nationale. Djéjouma Sanon revenait sur
le climat qui a prévalu lors de la composition du bureau de
l’Assemblée nationale et de ses bureaux de commission.

Meeting des femmes ABC : des billets de banque ont circulé

Le meeting des femmes ABC du samedi dernier n’a pas été
marqué que par des discours. Il a été agrémenté par des
séances de "travaillement" comme on aime à le dire : des
opérateurs économiques, militants ou sympathisants du parti
majoritaire ont ébloui l’assistance en arrosant les artistes
musiciens et le célèbre locuteur "mooréphone" Ambroise
Tapsoba (qui ont animé la manifestation) de billets de banques.
Ne dit-on pas que l’occasion fait le larron ?
Un autre passionné de Blaise

Le meeting des femmes ABC du 25 juin dernier n’a pas
manqué d’animateurs. Certains, même sans micro, arrivaient,
depuis l’assistance, à faire scander des slogans glorifiant
Blaise Compaoré. Etait de ceux-ci l’Algérien de Folembray. Il
aura émerveillé l’assistance, lors de cette rencontre.

Franc CFA : des faux billets toujours en circulation

Les faux billets de francs CFA en circulation, on en parlait
depuis longtemps et cela malgré les nouvelles coupures de la
BCEAO. En effet, il est de plus en plus question de la présence
de faux billets au Burkina et ce ne sont pas les banquiers qui
diront le contraire. Dans certaines banques de la place, le
constat est plus qu’amer lorsque des personnes viennent y
effectuer des versements de grosses sommes d’argent ; c’est à
ce niveau qu’on retrouve régulièrement les faux billets de franc
CFA.

PAREN : les députés démissionnaires dénoncés

Suite à la démission de trois députés du PAREN : Raphaël
Dema, Joséphine Drabo née Kanyoulou et Wenceslas
Stéphane, des membres des Conseils provinciaux du Kadiogo
et du Boulkiemdé ont fait parvenir à notre rédaction, des lettres
de désapprobation. Pour le Conseil provincial du Kadiogo, ces
démissions, loin de constituer un coup fatal au parti de Laurent
Bado, "permettent d’extirper de nos rangs les brebis galeuses
qui ne savent que contaminer le troupeau". Tout en félicitant
Laurent Bado pour sa contribution à la vie du parlement, le
Conseil municipal demande à Bado de réfléchir sur l’anecdote
de la dénonciation de Jésus par Judas et sur le comportement
de Pierre qui, au premier chant de coq, a nié sa place dans les
rangs des disciples de celui-ci. Quant au Conseil provincial du
Boulkiemdé, il abonde dans le même sens. Tout en manifestant
leur indéfectible attachement à Laurent Bado, il fait remarquer
qu’"à défaut de pouvoir réprimer son voleur, mieux vaut l’aider à
s’en aller avec ce qu’il a volé".

Tronçon Ouaga- Pô- frontière du Ghana : la sécurité s’installe

L’axe Ouaga-Pô- frontière du Ghana, l’un de ceux qui battent les
records de braquages au Burkina, est de plus en plus sécurisé.
L’armée burkinabè s’y fait remarquer par la présence de
patrouilles militaires. Ces patrouilles rôdent surtout du côté des
zones réputées dangereuses. C’est bon, mais d’autres voies
attendent aussi.

Alimata Salembéré en France

Pour des raisons de santé, Alimata Salembéré s’est rendue en
France. La nouvelle a été annoncée le 23 juin dernier lors de la
publication du rapport annuel 2003 du Comité national d’éthique
que préside le Ouidi Naba. Alimata Salembéré est membre
dudit comité.
Deux membres dudit comité étaient aussi absents pour
d’autres raisons invoquées lors de la cérémonie. Les Editions
"Le Pays" souhaitent un prompt rétablissement à Alimata
Salembéré.

Editions "Le Pays" : les compliments d’une lectrice du Québec

Les Burkinabè de l’extérieur ont, comme ceux de l’intérieur, été
peinés par la mort de Jeanne Bicaba. Une Burkinabè vivant au
Québec qui dit avoir vécu les obsèques comme si elle y était
grâce au journal "Le Pays", dit-elle à travers un courrier
électronique.
Elle n’a pas manqué de féliciter le personnel du journal qui, à
son avis, déploie de gros efforts pour permettre à l’ensemble
des Burkinabè, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, d’être
au parfum de l’actualité nationale. Cette expatriée s’est dit
fascinée par la qualité des articles produits par le quotidien.

Une montre de ponctualité pour Youssouf Ouédraogo

Le ministre Youssouf Ouédraogo a présidé la première édition
des rencontres internationales de Ouagadougou qui se sont
tenues les 21 et 22 juin 2005 au ministère des Affaires
étrangères. En demandant l’indulgence des participants pour le
retard accusé dans le déroulement des travaux, le modérateur
du séminaire a laissé entendre, s’adressant particulièrement
aux universitaires français, que dans la tradition africaine, on ne
tient pas compte de l’heure, mais plutôt du temps. Une façon
pour lui de dire que les Africains travaillent aussi longtemps que
le temps le permet, et sans tenir compte de l’heure.
C’est donc ce qui justifierait les retards dans l’exécution des
programmes prévisionnels. Le Professeur Pascal Chaigneau
du CEDS de Paris qui avait pris bonne note de ces propos a, à
la clôture des travaux, offert une montre publiquement et
symboliquement au ministre Youssouf Ouédraogo. En faisant
ce geste, le professeur Chaigneau a, avec de l’humour, précisé
qu’il vise à cultiver chez le ministre les vertus de la ponctualité.
Le patron de la diplomatie burkinabè s’est, quant à lui, réjoui de
la beauté du cadeau reçu. Il a indiqué que les deux cadrans de
la montre lui permettront d’avoir à la fois l’heure du Burkina et
celle de la France aux fins d’être ponctuel partout où il sera.

Thomas Sanon à Bruxelles

Le président du Conseil économique et social (CES), Thomas
Sanon, participera à la 24e rencontre des milieux économiques
et sociaux de l’ACP-UE, du 28 au 30 juin. Cette rencontre
regroupe au moins 200 participants parmi lesquels des
délégués de 77 pays ACP, de CES, des représentations
d’institutions européennes, de l’Assemblée parlementaire
paritaire ACP-UE, du secrétariat général du groupe des Etats
ACP, du corps diplomatique, d’organisations
socioprofessionnelles internationales ainsi que d’ONG.
Le président Sanon donnera une communication sur la
contribution des organes consultatifs à la promotion du dialogue
social au nom des CES des pays ACP.

Circulation interdite sur la digue du barrage de Yalgo

Selon ce communiqué du Directeur général des Routes,
Stanislas Béré, la circulation est strictement interdite sur cette
digue. Pour joindre Kaya à Dori, il est recommandé de passer
par Kongoussi et Djibo.

Le Directeur général des Routes informe les usagers de la
route Nationale N°3 (Ouagadougou-Kaya-Dori-Frontière du
Mali), qu’à la suite des pluies diluviennes intervenues ces
derniers jours dans les régions du Sahel et du Centre-Nord, la
route a été "coupée" au PK 208, au niveau de la digue du
barrage de Yalgo. La circulation est strictement interdite sur
cette digue pour les poids lourds et réglementée pour les
véhicules légers.
Les usagers sont priés de respecter les consignes de sécurité
imposées sur les lieux.
Pour joindre Kaya à Dori, il est recommandé de passer par
Kongoussi et Djibo.
Sachant compter sur votre compréhension, nous vous
assurons que les dispositions diligentes ont été prises pour
rétablir la circulation dans les meilleurs délais.

Le Pays