Selon ces témoins, il
s’est trouvé que c’est le chien du jeune homme qui était
coupable. Résultat : lorsque la foudre est tombée, elle n’a
épargné ni le "coupable", ni son maître. Quatre autres
personnes ont aussi été blessées.
Les esprits cartésiens ne peuvent s’empêcher de s’interroger
sur la rationalité de cette histoire. Mais, l’Afrique reste ce qu’elle
est. Elle a ses raisons en terme d’irrationnel que la raison
humaine a du mal à comprendre.

* Eglise de l’Alliance chrétienne : un nouveau président

Le pasteur Job Dao, succède au pasteur Samuel Sanon à la
tête de l’Eglise de l’Alliance chrétienne du Burkina. La cérémonie
d’installation du tout nouveau président est intervenue ce
samedi 18 juin dernier à l’Institut maranatha de Bobo. C’est le
pasteur Freeman Compaoré , président de la fédération des
églises évangéliques du Burkina, qui a procédé à cette
installation.

Hymnes, prières et chants ont ponctué cette cérémonie. Le
pasteur Samuel Sanon aura passé six ans à la tête de l’Eglise
de l’Alliance chrétienne du Burkina. L’Eglise de l’Alliance
chrétienne existe dans notre pays depuis 1923 et couvre les
régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre,
des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Elle regroupe environ
quatre vingt mille fidèles et plus de cinq cents pasteurs. Le
pasteur Job Dao est le quatrième président élu depuis la
rétrocession de l’Alliance Chrétienne aux nationaux en 1964.
Dans son adresse après son investiture, le pasteur Dao a
déclaré se mettre très vite à la tâche, car les défis sont
multiples.

* La coordination des travailleurs des industries contre la fraude

La structure dirigée par Boubacar Diawara n’entend pas
s’arrêter en si bon chemin. Après sa conférence de presse à
Bobo en avril dernier, la coordination a multiplié en mai dernier,
les rencontres et autres concertations pour davantage expliquer
son action et clarifier ses objectifs.

Ainsi, la coordination a eu des échanges avec des autorités
administratives, politiques et économiques. Boubacar Diawara
et ses hommes ont rencontré à cet effet, le président de la
Chambre de Commerce et d’industrie de Bobo, El Hadj Barro
Djanguinaba. De leurs échanges, la coordination avoue sa
satisfaction quant au fait que ce responsable, lui même
industriel, a été très sensible à leurs préoccupations. La fraude
et la contrefaçon sont très préjudiciables à nos industries.

La coordination a également échangé avec les commissaires
de l’UEMOA. Selon M.Diawara, les commissaires ont été
réceptifs à leur message et ont même envisagé de les associer
aux réflexions et échanges sur la question de la fraude et de la
contrefaçon dans les industries dans l’espace UEMOA. Déjà,
des invitations à prendre part à des rencontres de haut niveau
en septembre prochain sont en vue.

Après l’UEMOA, la coordination a rencontré le ministère du
Commerce et le président de l’Assemblée nationale. Tous ces
responsables, de l’avis de la coordination, reconnaissent
l’ampleur du phénomène dans les industries.
Pour les membres de la coordination, toutes les unités
industrielles sont concernées par le phénomène. A titre
d’exemple, ils citent les cas de Winner industrie, de la SAP
olympique, de CBTM et de Saphyto.

Ces usines tournent
aujourd’hui au ralenti du fait de la mévente des produits
manufacturés. A certains endroits, il y a pire. Des cadres sont
obligés de nettoyer les machines pour gagner de quoi survivre.
Au président de l’Assemblée nationale, les membres de la
coordination ont fait des propositions pour venir à bout du
phénomène . Entre autres, on peut citer :

 l’application stricte de la loi et des réglementations sur la
contrefaçon et la fraude.
 l’allégement fiscal sur les revendeurs des produits industriels
 l’instauration d’une politique de quota sur les importations des
produits en addition des produits locaux et non en
remplacement.
 la vraie surveillance des frontières par les services de douanes
etc.

La coordination affirme avoir également rencontré l’organisation
des consommateurs du Burkina pour l’interpeller sur la piètre
qualité de certains produits consommés et qui rentrent par la
fraude et la contrefaçon.

* Fête de la musique : on a jubilé à Bobo

La communauté mondiale a célébré ce 21 juin, la fête
internationale de la musique. A Bobo Dioulasso, on n’est pas
resté en marge de la manifestation. La direction régionale de la
culture a organisé à la place Tiefo Amoro, un concert à l’intention
des mélomanes de la ville. Une cinquantaine de troupes se
sont succédé de 16h à l’aube pour égayer le public.
Dès le matin, un porte-char, portant un orchestre a sillonné la
ville pour donner un avant-goût de l’ambiance prévue
l’après-midi.

Rassemblé par Fousséni Kindo
Le Pays