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<I>Confidences du week end </I> : Simon Compaoré fait le ménage à Kalgondin

Publié le lundi 20 juin 2005 à 07h25min

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Simon Compaoré entend mettre de l’ordre sur les bords du
canal éclairé qui traverse la rue des Arts et en partie situé près
du "Kinda Issa yaar". En effet, le vendredi 17 juin, il n’y est pas
allé de main morte pour déguerpir vendeuses et vendeurs
d’objets divers, qui ont délaissé le marché pour s’installer tout le
long du canal, surtout la nuit.

Le maire central lui-même est
monté au créneau et, joignant l’acte à la parole, il a fait
comprendre que ces lieux étaient uniquement réservés aux
riverains pour se reposer après les durs labeurs de la journée
et non pour servir de cadre à des transactions commerciales. La
mise en garde du maire s’explique par le fait que ces
marchands installés aux abords de la rue des Arts, considérée
comme dangereuse à cause du nombre d’accidents, gênent la
circulation.


Tournage de "Quand les éléphants se battent" : une voiture de
l’équipe victime d’accident

Le 17 juin 2005, l’équipe du film "Quand les éléphants se
battent" du réalisateur Abdoulaye Dao était à Ouaga 2000 pour
un tournage. Lequel tournage a été marqué par un événement
non prévu dans le scénario. Il s’agit de l’accident dont a été
victime une voiture de l’équipe de tournage, une Mitsubishi L200
immatriculée 06 A 7129 BF (fond rouge). La voiture était sur
l’avenue Pascal Zagré et remontait vers les villas des hôtes (à
l’Est) et a percuté, vers 12h, une voiture particulière, une Opel
ASTRA immatriculée 11 LL 2217 BF, qui roulait sur le boulevard
Mouamar Khadafi dans le sens nouvelle Présidence du
Faso-Mémorial des héros nationaux. La voiture de l’équipe de
tournage s’est retrouvée, au milieu de la route. Heureusement, il
n’y a pas eu de blessés. Idem du côté de la voiture particulière.
Ce sont plutôt les véhicules qui ont été endommagés : cabine
de la Mitsubishi cabossée, avec le pare-brise brisé et le capot
de la Opel défoncé.

Après les constats de la Gendarmerie, la
Mutsubishi a été remise sur ses quatre roues et la voiture
particulière tractée dans un garage. L’accident n’a pas perturbé
le tournage. A l’issue des constats, un des gendarmes a
plaisanté avec l’acteur Pagnangdé du Sitcom "Vis-à-vis", qui était
sur les lieux, en lui demandant si l’accident serait intégré dans
le scénario.


Incendie au marché de Taabtinga

Le marché de Taabtinga a été la proie de flammes dans la nuit
du 14 juin dernier aux environs de 2h 30 du matin. Ce yaar était
l’unique plaque tournante des affaires dans cette localité.
Aux dires de certains, cet acte ignoble serait l’oeuvre de
quelques individus, habitués des lieux. Des témoins racontent
qu’il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers pour limiter les
dégâts matériels, le côté ouest du marché ayant été dévoré par
les flammes.

Tout ceci serait parti d’une bagarre entre deux
jeunes, qui a vite pris de l’ampleur. Même l’intervention du
délégué de Taabtinga n’a pas suffi pour les arrêter. Il s’est donc
vu dans l’obligation de brûler leurs cartes (puisqu’ils s’agit de
joueurs de cartes) et de leur interdire l’accès au yaar. Ce qui,
apparemment, n’a pas été perçu d’un bon oeil par ces jeunes,
qui auraient décidé de se venger à leur manière.


Projet Ziga : d’importantes perturbations en vue

Par ce communiqué de presse, la cellule Communication de
l’ONEA prévient les populations des perturbations en vue à partir
de ce lundi 20 juin.

L’arrivée de l’eau de Ziga le 10 juillet 2004 à Ouagadougou a
permis d’accroître l’offre en eau dans de nombreuses zones de
la capitale (secteurs 28, 29, 30, Ouaga 2000, Kossodo, station
de traitement de Paspanga...).

Aujourd’hui , les travaux du projet Ziga se poursuivent bien et
entrent dans une étape décisive avec le démarrage , le lundi 20
juin 2005, du réseau secondaire de distribution appelé lot 6-1.
Ces travaux du réseau secondaire de distribution, exécutés par
l’entreprise Dywidag international, consistent principalement en
la fourniture et la pose d’environ 153 km de canalisations dans
la capitale. Ils débuteront dans un premier temps dans les
quartiers périphériques (secteurs 28, 29 et 30) avant de
s’étendre à certains grands axes de la ville. La fin de ce lot est
prévue pour septembre 2006 pendant que le réseau tertiaire et
les branchements se poursuivront jusqu’en 2007.

Il faut cependant noter que l’exécution de tels travaux entraînera
de façon inévitable de nombreux désagréments dans la vie
quotidienne des populations des zones concernées. Ainsi, la
réalisation des tranchées va, entre autres, occasionner des
dégradations momentanées de la chaussée, une perturbation
des activités du secteur informel et de la circulation.

Population de Ouaga, si nous voulons que l’eau de Ziga arrive
dans nos quartiers, il faut accepter et comprendre ces
inévitables perturbations qui, heureusement, sont limitées dans
le temps. Il est évident que l’on ne peut régler la question de la
pénurie d’eau dans notre capitale sans passer par ces grands
travaux dont l’utilité et l’importance ne sont plus à démontrer.
L’entreprise attributaire, qui a une grande expertise dans ce
domaine, se joint à l’ONEA pour tout mettre en oeuvre afin de
minimiser les désagréments.

Cela passe, entre autres, par une
information à temps réel et une facilitation du trafic aux heures
d’affluence.
L’ONEA en tant qu’entreprise citoyenne qui travaille pour que
demain soit meilleur, vous remercie d’avance de votre bonne
compréhension et reste ouvert à toutes suggestions
susceptibles de faciliter la circulation des populations.


Un lecteur critique Alternance 2005

Dans notre parution du jeudi 16 juin 2005, nous publiions une
correspondance cosignée de Hermann Yaméogo, Bénéwendé
S. Sankara, Philippe Ouédraogo et Issa Tiendrébéogo, invitant le
président Blaise Compaoré à ne pas briguer un nouveau
mandat. Cet écrit a suscité la réaction d’un lecteur qui, à travers
cet écrit, estime déplacé qu’un candidat à la présidentielle du 13
novembre demande à un autre citoyen de s’abstenir de toute
compétition.

"Dans "Le Pays" du jeudi 16 juin 2005, vous avez signé une
lettre qui invite le président du Faso à ne pas briguer un
troisième mandat. Permettez-moi aussi de vous faire un rappel
parce que j’estime que cette procédure n’assainit pas le débat
politique pour une alternance en 2005 :
1 - Vous êtes, chers messieurs, avocats de formation et
députés en fonction. Il vous appartient donc de lutter
sereinement pour rendre irrecevable toute candidature que vous
ne souhaitez pas.

Vous avez le devoir et le pouvoir de saisine du
Conseil constitutionnel en recueillant la signature d’au moins 23
députés, conformément à l’article 157 de la Constitution pour
que ledit conseil tranche définitivement par oui ou non la
possibilité pour le président du Faso de briguer un troisième
mandat.
Dans une lettre publiée par "Le Pays" du 14 février 2005, et
l’Observateur Paalga du 16 février 2005, j’avais exhorté les
députés à cet exercice.

Si le groupe Alternance 2005 ne peut
pas mobiliser le nombre requis de députés pour la saisine du
Conseil constitutionnel, alors économisez vos énergies pour
d’autres batailles.

2 - Tout citoyen burkinabè qui remplit les conditions requises
par la loi, peut être candidat à la présidence du Faso. Vous avez,
chers messieurs, déclaré votre intention d’être des candidats
aux élections de 2005.

J’estime qu’il serait malsain qu’un autre
citoyen, qui aurait l’intention d’être aussi candidat, vous
demande de vous abstenir en prétextant les points négatifs de
vos bilans à l’Assemblée nationale ou au palais de Justice. Je
pense qu’il appartient plutôt à chaque candidat de convaincre
les électeurs de la pertinence de son programme.
Chers messieurs, le président Maurice Yaméogo a dit que la
bouche de l’homme pouvait lancer des projectiles plus
dangereux que des obus de canon.
Alors, soyons des gentlemen."


UNIR/MS : Le Sanguié salue la démission de maître Sankara

Les militants de l’UNIR/MS, dans une correspondance qui est
parvenue à notre rédaction, font savoir qu’ils se réjouissent de la
démission du président du parti, maître Bénéwendé Sankara,
du Parlement africain et de l’Assemblée nationale. Pour eux,
"c’est maintenant que l’heure du changement a sonné". C’était le
même son de cloche hier dimanche lors des deux rencontres
entre le leader sankariste et les militants de l’UNIR/MS aux
secteurs 16 et 19 de Ouaga.

L’ex-député devenu présidentiable
a redit aux militants sa certitude que "Blaise va quitter le pouvoir,
parce que le peuple est fatigué de lui". ces deux rencontres
d’explications et de mobilisation s’inscrivent dans une série
d’activités qui devraient permettre au candidat du "parti de l’oeuf"
et de Alternance 2005 de "remporter l’élection présidentielle si la
transparence est de mise".


L’Agence publi-express cambriolée

Dans la journée du vendredi 17 juin 2005, entre 12h 30 et 15h
30, les locaux de l’Agence publi-express, spécialisée en
communication/publicité, sise à la cité An III, a été cambriolée.
Au total, le ou les malfrat(s) ont emporté le poste du standard
téléphonique, du matériel informatique (clefs USB) un
portefeuille contenant des papiers de moto de la secrétaire
(reçu, carte grise, assurance). La brigade de gendarmerie de
l’arrondissement de Baskuy a été alertée.

Pour parvenir à leurs
fins, le(s) cambrioleur(s) se sont introduits dans les locaux en
arrachant les persiennes de la fenêtre du secrétariat et de celle
du magasin. Mais, certainement surpris, ils se sont contentés
de petit matériel. Le bilan provisoire fait ressortir que le montant
de ce vol s’élèverait à environ 200 mille francs CFA.


Air Sénégal : Gros retard à Ouaga

Les passagers de la compagnie de transport Air Sénégal
international n’ont rien compris à ce qui leur arrivait le samedi 18
juin. Le vol sur Bamako et Dakar prévu pour 18 h n’a pas eu lieu.
Des passagers se sont vus logés à l’hôtel Splendide pour la
nuit sans qu’on puisse leur dire ce qui se passait, jusqu’à
dimanche à 11 h, le vol était toujours attendu et au grand dam
des passagers qui ont perdu un week-end.


Détournements de fonds : d’autres dossiers en examen

Dans les malversations opérées dans les services des
douanes, l’Etat a perdu autour de 200 millions de F CFA. C’est
l’information fournie par Jean-Baptiste Compaoré, ministre des
Finances et du Budget, au cours du dernier point de presse. Il a
qualifié ces malversations de fraudes doublées de complicité
d’opérateurs sur un système informatique. Selon lui, ces
détournements n’ont pas concerné que les services de
douanes, car d’autres dossiers sont en examen en Conseil des
ministres.

Jean-Baptiste Compaoré a toutefois tenu à préciser
que ces vols constatés ne remettaient pas en cause le système
informatique des douanes, encore moins la probité de tous les
agents. Car ils reçoivent des félicitations du gouvernement pour
le travail abattu, a-t-il avancé en substance. Une partie de la
somme a été recouvrée, a-t-il dit.


BLOC-NOTES

- La Direction régionale de l’Action sociale et de la Solidarité
nationale du Centre organise ce lundi 20 juin 2005 dans ses
locaux, une session de formation des moniteurs et monitrices
des structures préscolaires du Kadiogo.

- La sortie de la 4e promotion du Centre de formation
pédagogique et pastorale a lieu aujourd’hui 20 juin 2005. Elle se
fera au cours d’une célébration eucharistique qui commencera à
10h.

- Une signature de convention de financement a lieu aujourd’hui
20 juin 2005. Elle se fera entre, d’une part, l’Etat burkinabè, la
Chambre de Commerce et le SPONG et, d’autre part , l’ACFB
(Fondation africaine pour le renforcement des capacités). La
cérémonie se tiendra dans la salle de conférences de la
Chambre de Commerce de Ouagadougou à 9h.

Le Pays

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