Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Suite à la lettre adressée au gouverneur de la Boucle du Mouhoun le 20 juillet 2017, au haut-commissaire de la province des Banwa, au préfet de département, au maire de la commune de Solenzo, au chef de canton de Dédougou, au président de la communauté musulmane de Solenzo, au curé de la paroisse de Solenzo, au pasteur de Solenzo, aux directeurs et chefs de services, aux chefs de villages du canton de Solenzo et au ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, pour destitution du chef de canton de la commune de Solenzo par le conseil coutumier dont nous avons publié un extrait le mardi 1er août 2017, nous vous proposons cette fois-ci un extrait du procès-verbal de conseil extraordinaire des représentants des quartiers, des ethnies et de la jeunesse de Solenzo tenu le 30 juillet 2017, chez le chef de Solenzo.
L’an deux mille dix-sept et le 30 juillet 2017 s’est tenu chez le CHEF DE CANTON de Solenzo un conseil extraordinaire réunissant les représentants des quartiers, des ethnies et la jeunesse de Solenzo. Voir liste de présence en annexe.
L’ordre du jour s’articulait autour de :
Lecture de la prétendue note portant destitution du CHEF DE CANTON.
DIVERS.
Prenant la parole, LE CHEF DE CANTON a adressé ses salutations d’usage à ceux qui ont répondu à son appel.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Vos commentaires
1. Le 4 août 2017 à 16:30, par warzat En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
selon les coutumes de certaines ethnies de chez nous, il y aura dans les jours avenirs une hécatombe chez la partie qui a tord. on ne sait pas chez vous comment sont ces choses.
2. Le 4 août 2017 à 16:41, par Un fils de Solenzo En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Soyons sérieux ! Ceux qui se sont réunis chez le chef de Canton sont ils ceux qui l’avaient voté et investi comme chef de Canton ? En quoi des chefs ethniques et de la jeunesse sont ils des représentants de la chefferie coutumière ? Est ce que ces représentants d’ethnies et de jeunesse ont ils un pouvoir de décision pour la représentation des communautés chretiennes (catholique comme protestante), musulmane ou même à la Mairie ou au Gouvernorat ? Je demande à tous ces ignorants rassemblées chez le chef de Canton que c’est une affaire entre chefs coutumiers et doit être ainsi ! L’actuel Chef de Canton doit être sage et n’écouter que les chefs coutumiers et non des représentants d’ethnie et de jeunesse.
Je propose a l’Etat Burkinabe de supprimer ce machin dit Chef de Canton dans notre pays. Ça ne reflecte rien de nos eus et coutumes. C’est un instrument colonial !
3. Le 4 août 2017 à 20:02, par Amadoum En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
C’est ce qui arrive quand il y a a manger dans ces postes.
Que le gouvernement, surtout les politiciens lors des campagnes, arrete de subventionner ces postes, tous sans exception, et de compter sur eux lors des elections et vous verrez que toute cette salade s’en ira d’elle meme.
Qui est fou ? Ngaw !
4. Le 4 août 2017 à 20:23, par GANZOURGOU BIGA En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Je n’ai pas suivi bien l’actualité sur ce sujet. Mais, il y a une procédure à suivre en ce qui concerne la destitution en pareille circonstance. Mise en garde - Conciliation - Information de l’organe ayant intronisé la chef - Concertation et Prise de décision par cet organe - Mise en exécution de la décision - Nomination d’un nouveau chef s il y a lieu.
Es-ce-que la population de 0 à 18 ans du Burkina peut destituer le chef de l’état même si elle est majoritaire. Laissons la chefferie gérer les coutumes que elle seule maitrise les contours et les secrets.
5. Le 4 août 2017 à 20:31, par Maria de Ziniaré En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Tôt ou tard il nous faudras répondre à la question suivante : le Burkinabè est il un citoyen de la Republique ou un sujet de chef traditionnel ?. À la réponse à cette question, nous entrerons dans l’histoire ou tournerons le dos définitivement à la porte d’entrée de l’histoire. La question s’adresse également à ceux qui parlent de constitutionnaliser la chefferie traditionnelle.
6. Le 4 août 2017 à 21:04, par Yes En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Ha le noir, ces conneries héritées de la colonisation vont entraîner des conflits inutiles dans nos villages. Les cantons n’existent plus que dans certaines contrées, plus précisément dans le grand Ouest...
En pays mossi aucun sujet ne peut se prévaloir de ce titre devant les chefs traditionnels.
Il est temps de mettre fin à ce type de bicephalisme.
7. Le 4 août 2017 à 21:20, par Henriette kouassi En réponse à : Commune de Solenzo : Le chef de canton ne reconnait pas la lettre qui le destitue
Heiiii !Mes parents, un coq ou un chien doit pouvoir regler le probleme.A vos Ancetres.
Bonne chance.