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<I>On murmure</I> : Congrès extraordinaire du CDP : Blaise Compaoré sera-t-il investi ?

Publié le mercredi 15 juin 2005 à 07h13min

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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti majoritaire prépare minutieusement son congrès extraordinaire les 17 et 18 juin prochains à Ouagadougou. Le comité d’organisation, sous la direction de Alain Ludovic Tou, s’active et met les petits plats dans les grands pour la réussite de ce grand rendez-vous du parti de Roch Marc Christian Kaboré.

Les délégués, qui viendront des 45 provinces du pays, plancheront certes, sur le thème central : "Bilan du septennat et perspectives" mais le point le plus attendu est sans conteste, la désignation du candidat du parti à la présidentielle du 13 novembre 2005. Qui sera le candidat du parti majoritaire ?
Question à une seule réponse.

Un élan populaire animé principalement par les ABC (Amis de Blaise Compaoré) ont battu le rappel de leurs militants à travers le pays pour réclamer la candidature de Blaise Compaoré. Plusieurs autres associations : les tanties de Blaise, AJCBC, UJCBC.... de jeunes, de femmes, de vieux etc. ont lancé leur appel à Blaise Compaoré.

Le CDP s’engagera-t-il dans cette mouvance pour désigner Blaise Compaoré comme son candidat ?

Kantigui a ouï dire que d’autres formations politiques seraient prêtes à appuyer le CDP dans cette voie.

En raison des enjeux de cette donne politique, Kantigui constate que le congrès est suivi de très près par les missions diplomatiques accréditées au Burkina, l’opposition burkinabè, les associations. Blaise Compaoré sera-t-il investi à l’issue de ce congrès extraordinaire ?


Un véritable spectacle inouï à l’Assemblée nationale

Kantigui s’est laissé dire que deux de nos braves élues se sont donné en spectacle indigne de leur rang dans les couloirs de l’hémicycle.

Pour un prétendu problème de clés, nos deux représentantes qui couvaient une haine l’une contre l’autre, se sont proféré des invectives des plus humiliantes dignes de deux rivales d’un même homme. On a même parlé d’un combat de boxe bien féminin ! Et pourtant, elles sont appelées à travailler ensemble, car issues du même parti politique. Cette affaire, Kantigui la suit de près, en raison des rebondissements très dommageables qu’elle pourrait avoir et espère que le leadership de l’Assemblée nationale et de leur parti politique saura mettre la main à la pâte pour l’apaisement des cœurs, à temps !


* Charles Konan Banny à la Présidence du Faso

Hier, mardi 14 juin 2005, Kantigui a aperçu le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny du côté de la Présidence du Faso. Reçu par Blaise Compaoré, l’homme s’est refusé à tout commentaire à la presse qui l’attendait à sa sortie d’audience. Ce refus cache-t-il quelque chose ? En tous cas, Kantigui se demande si monsieur le gouverneur n’est pas venu solliciter les conseils du "Koro Blaise" pour une probable candidature à la présidentielle d’octobre 2005 dans son pays, la Côte d’Ivoire ou parler d’une éventuelle dévaluation du F CFA, comme il est souvent murmuré.


Arrondissement de Nongr-Massom

Des militants CDP donnent des conseils "militants" à leur maire

Des militants CDP de l’arrondissement de Nongr-Massom ont initié une rencontre avec le maire dudit arrondissement pour respecter l’adage qui dit que le linge "sale" se lave en famille. Tout en disant leur reconnaissance au maire et à son conseil municipal pour son œuvre de développement de l’arrondissement, ces militants ont néanmoins formulé des remarques et des propositions au maire qui restent dans la logique du développement de cet arrondissement.

Il a été ainsi question de la "rupture de concertations entre le maire et l’équipe qui a battu la campagne des municipales en 2000..." En outre, ces militants ont demandé au maire nonobstant ses charges, beaucoup plus de disponibilité afin de mieux être à l’écoute des populations que de déléguer ses pouvoirs à d’autres personnes. Les militants CDP reconnaissent que l’on ne change pas une équipe qui gagne mais ont tenu à faire un certain nombre de propositions à leur maire pour une meilleure cohésion. Au nombre de ces propositions, la reprise des rencontres avec la base de façon périodique, la recherche d’un siège du parti dans le quartier et la recherche d’emplois pour les chômeurs.

La lettre adressée au maire de Nongre-Massom par "ses militants" mérite la grande attention de celui-ci, voire du maire de Ouagadougou au regard de son contenu ! Parole de Kantigui, qui n’en dira pour le moment, pas plus. Pour le moment, cela s’entend !


Après Salif Diallo, François Compaoré

Kantigui se souvient qu’il n’y a pas longtemps, une association d’étudiants s’était créée, semble-t-il, pour soutenir l’action de Salif Diallo. Il a fallu un démenti cinglant pour arrêter cette hérésie.

Après Salif Diallo, c’est François Compaoré que des étudiants veulent épingler. En effet, Kantigui a reçu une déclaration émanant d’une association des étudiants pour l’œuvre de François Compaoré.

Et comme en cette période électorale, il faut faire attention à toutes ces déclarations, car certaines personnes mal intentionnées veulent mettre en difficulté le camp présidentiel, qu’ils n’hésitent pas à prêcher le faux.

Ces méthodes désuettes pour intoxiquer ne trompent pas. Après vérification, Kantigui constate que nous sommes en face d’un groupe d’escros et de politiciens en perte de vitesse. Selon nos sources, François Compaoré n’est pas concerné de prêt ni de loin par cette association qui se revendique de son nom.

Alors messieurs les nouveaux amis de François Compaoré, mettez balle à terre, le tuyau est percé. Vous ne tromperez personne. Parole de Kantigui.


Affaire de vol à Paspanga : La jeunesse interpelle et réagit

Kantigui à son corps défendant, est devenu un acteur dans l’affaire de vol à Paspanga. Ainsi, se réjouit-il de la réaction de la jeunesse interpellée de Paspanga. Comme le dit toujours cet adage : "si jeunesse savait". Une chose est de réagir, une autre est de s’attaquer et de chercher à salir l’image de citoyens et citoyennes. Encore une fois, Kantigui appelle cette jeunesse de Paspanga à la retenue. Ce n’est pas en proférant des attaques et des accusations gratuites qu’elle résoudra ses problèmes.

En vérité Kantigui constate qu’au-delà de la question du vol, il y a d’autres problèmes. On assiste à un règlement de comptes, Kantigui prend acte que "les 7 frères ne sont pas des larcins encore moins des délinquants". Mais ne dit-on pas que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions . Ce qui reste évident c’est que le vol commis à Paspanga n’a pas encore dévoilé toutes ses vérités.

Mais une chose est frappante, ces jeunes s’acharnent contre une famille et ses visiteurs. Kantigui invite les "sages" de ce quartier à prendre le dossier en main afin de réconcilier les cœurs meurtris. Le linge sale se lave en famille, du moins, au quartier. Pour la réaction de la jeunesse de Paspanga, Kantigui constate que c’est bien mais ce n’est pas arrivé. Ainsi met-il fin à ce débat.

NB : Compte tenu des accusations graves contenues dans la réaction, Kantigui se refuse de publier l’intégralité du contenu sous peine de tomber sous le coupe de la diffamation.


Examens du secondaire : 56403 candidats au BEPC

Selon des informations en provenance de la direction de la communication du ministère des Enseignements secondaires, la session 2005 du Brevet d’études du Premier cycle (BEPC) débute le jeudi 16 juin sur toute l’étendue du territoire, avec 56403 candidats contre 52 808 en 2004, soit une augmentation de 6,80%. Le nombre de jurys de correction est passé pour sa part, de 175 en 2004 à 195 pour la présente session. Quant aux centres secondaires, ils sont, cette année, au nombre de 154. S’agissant des examens de l’enseignement technique, on dénombre, cette année, un total de 13 649 candidats contre 10 440 en 2004, soit une augmentation de 30,73% . Les effectifs de ces examens techniques sont répartis comme suit :

- CAP industriel : 1560 candidats

- CAP commercial : 4280 candidats

- BEP Industriel : 1066 candidats

- BEP commercial : 1726 candidats

- Brevet du technicien (BT) : 17 candidats

Pour ce qui concerne la correction des copies, 3503 enseignants sont mobilisés, soit 2759 correcteurs pour le BEPC et 744 pour les examens techniques.

Du côté de l’Office central des examens et concours du secondaire, des dispositions sont prises selon nos sources, pour réussir l’organisation desdits examens et crédibiliser davantage les diplômes. L’atelier tenu à Bobo-Dioulasso du 16 au 18 mars 2005 sur le thème : "Les droits spécifiques et l’amélioration du système d’organisation des examens et concours du secondaire" et le CASEM du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique qui a eu lieu à Ouagadougou du 31 mars au 1er avril 2005 autour de "la gestion efficace et efficiente des examens du secondaire et du Baccalauréat" avaient, en effet, fait des propositions et pris des recommandations dans ce sens.

Il reste entendu que la seule volonté de l’administration ne suffit pas pour atteindre cet objectif. Tous les acteurs impliqués dans ces examens doivent jouer leur partition pour l’édification d’un système d’évaluation efficace et efficient.

Kantigui souhaite bonne chance à tous les candidats.


Pierre Yaméogo et Mariam Lamizana en Italie

Il est parvenu à Kantigui que le ministre de l’Action sociale et de la Sidarité nationale devait prendre part en Italie depuis le 14 juin, à un forum portant sur les micro-crédits à accorder aux femmes dans le cadre du Projet d’appui aux activités rénumératrice de revenus, organisé par "le crédit UNIDEA Fondation" de Milan en Italie.

Des prix Nobel africains, des femmes leaders réfléchiront à cet effet, sur ce qu’elles peuvent faire pour le développement des femmes à travers les petits crédits à accorder à celles-ci. Le cinéaste Pierre Yaméogo dont le film "Delwendé" sera projeté à cette occasion, participera également avec deux de ses actrices.


* Annulation de la dette : Le plaidoyer de Blaise Compaoré

Kantigui se souvient qu’un auguste député de l’opposition avait interpellé le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli sur la nécessité de la visite de Blaise Compaoré en Thaïlande alors que les grosses légumes mondiales qui nous gouvernent s’étaient donné rendez-vous à Rome pour les obsèques de Jean-Paul II.

Ce député qui avait lancé ce qualificatif de "Blaise le catholique’’ avait oublié ce dicton qui souligne que : "L’homme propose, Dieu dispose’’. Et Dieu avait disposé que Blaise Compaoré se rendrait à Rome quelques mois après pour rendre un vibrant hommage à l’illustre disparu. Cette mission a été remplie avec en prime, les bénédictions papales de Benoît XVI.

Et comme Dieu sait faire les choses, lors de son séjour italien, Blaise Compaoré a eu des entretiens avec le vice-président du Conseil italien, ministre des Affaires étrangères M. Gianfranco Fini. Au menu des échanges entre autres, la question de la dette. A ce propos, Kantigui a ouï dire que le président du Faso a fait un plaidoyer en faveur de l’annulation de la dette des pays pauvres.

Ainsi, M. Gianfranco Fini qui a écouté avec une grande attention les pertinents arguments pour la suppression de la dette, s’est porté favorable à défendre cette cause auprès du G8, afin que les pays industrialisés marquent leur solidarité agissante. Et le Premier ministre britannique, Tony Blair a saisi cette dynamique pour engager un véritable ballet diplomatique pour la suppression de la dette des pays pauvres. Kantigui, selon des sources fiables, a appris que des échanges de correspondances de très haut niveau ont été effectués entre les autorités britanniques et burkinabè.

Moralité, Blaise Compaoré a démontré en se rendant en Thaïlande qu’il sait assumer ses missions régaliennes dans l’intérêt du Burkina, satisfaire sa foi catholique et se distinguer comme un défenseur de l’Afrique des pauvres et du monde.


* Encore les coupeurs de route

En l’espace d’un mois, les coupeurs de route ont sévi sur la nationale n° 7. D’abord le 15 mai 2005, entre Toussiana et Takalédougou aux environs des champs de canne à sucre en abordant la côte . Ensuite, le 07 juin dernier entre 20h et 21h.

Avec deux niveaux de barrages distants de quelques dizaines de mètres, plusieurs usagers sont tombés dans le piège de ces coupeurs de route.

Il semble que ce sont les passagers d’un camion de transport mixte qui revenaient d’un marché qui ont alerté les autres usagers de la route de la présence des bandits. Selon certaines sources, cet équipage a pu s’échapper en se laissant tomber du haut du camion comme des margouillats avant de prendre le large. D’ailleurs l’un d’entre eux a été retrouvé très tard dans la nuit avec une jambe fracturée du fait de la chute.

Armés jusqu’aux dents, les bandits ont récolté un butin substantiel en peu de temps. Kantigui a appris qu’ils ont retiré une forte somme à un cadre de la SN-SOSUCO qui revenait de Bobo

Quand va-t-on finir avec ce cauchemar des coupeurs de route ?


* Le projet de lotissement de Banfora avance

Kantigui a suivi de près le lundi 6 juin 2005, dans la salle des fêtes de la mairie de Banfora, l’examen par la Commission provinciale d’aménagement du territoire, le rapport de présentation de l’extension du lotissement de la commune de Banfora.

Cette opération qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive, concerne les secteurs n° 3, 5, 6, 8, 14 et 15 Tatana. Au total, c’est une superficie de 760, 24 ha environ répartie entre parcelles d’habitation, de commerce, d’équipements, de ceinture verte et de voirie. Environ 8013 parcelles à usage d’habitation, 139 pour le commerce et 57 espaces verts y seront dégagées, a ouï dire Kantigui qui, par ces temps qui courent, suit de très près toutes les opérations de lotissement en cours au Burkina, dans le cadre d’une grande investigation.


* "Renaissance’’ de la communauté Sambla de Banfora

L’Association d’Entraide Singwa de Banfora regroupe les ressortissants Sambla vivant à Banfora et dans les autres départements de la province. Cette association qui renaît de ses propres cendres tel un phénix, a connu des temps forts sous la présidence de Go Traoré, alors chef d’agence de la BIB-Banfora. Depuis l’affectation de ce dernier, l’association qui regroupe plus de 200 ressortissants connaît un passage à vide.

Face à cette donne, Kantigui constate que le nouveau bureau que dirige désormais Nouhoun Traoré dit Walli-G, veut donner un nouveau souffle à l’association. A cet effet, comme de par le passé, l’association a organisé une grande soirée culturelle au secteur 7 de Banfora chez leur patriarche, feu Siaka Traoré. C’étaient l’ambiance et la retrouvaille. On a vu toute une nuit, les femmes et les hommes de cette communauté en uniforme danser le "couper- décaler Sambla’’ au rythme du folklore distillé par des balafonistes venus de Karangasso dans le Houet. Selon Walli-G, en attendant la mise en œuvre des activités prévues, la communauté est prête à travailler avec les autorités de la région pour un développement durable des Cascades.


* La rencontre internationale de Ouagadougou se tiendra les 21 et 22 juin

Kantigui a ouï dire que dans le cadre des activités de formation et de promotion de la culture internationale, l’Institut diplomatique et des relations internationales organise la 1re édition des "Rencontres internationales de Ouagadougou (RIO)’’ les 21 et 22 juin prochains.

Selon nos informations, les RIO, placées sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopértion régionale, aborderont des thèmes comme la gestion des conflits et les relations économiques internationales dans le cadre des nouveaux rapports entre l’Afrique et le monde. Les séminaires de formation seront animés par des experts burkinabè et français du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris. Et ce n’est pas notre ex-confrère Poussy Sawadogo, actuellement professeur à l’Institut diplomatique qui nous contredira en disant que cette rencontre est à saluer !

Kantigui
Sidwaya

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