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<I>On murmure</I> : Lotissements : la Commission de Boulmiougou dissoute ?

Publié le mercredi 8 juin 2005 à 07h00min

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Il est parvenu à Kantigui que la commission en charge des lotissements en cours dans la commune de Boulmiougou, notamment au secteur 17, aurait été suspendue au grand bonheur de certains résidants de ce quartier.

D’autant plus que beaucoup seraient des habitants du secteur 17 qui ont des récriminations contre cette commission dont ils demandent le renouvellement à 100 %. Selon des sources parvenues à Kantigui, ils pourraient être positivement entendu, sauf que la pomme de discorde pourraient venir de la volonté de certains décideurs de maintenir l’urbaniste de la commission "dissoute" dans celle en gestation ...

Chose que n’entendent pas accepter ceux qui ne sont pas en accord avec cette donne, arguant que la probable ancienne commission doit être solidairement comptable des faits et gestes qui pourraient leur être reprochés. Kantigui qui mène tranquillement une enquête sur la question pour apporter à "ceux qui veulent des preuves ...", bien plus que des preuves suit comme un fleuve tranquille, les scandaleux dossiers de lotissement dans les communes du Burkina ...

* Présidentielle 2005 : plus de mille Burkinabè vivant au Mali soutiennent la candidature de Blaise Compaoré

Kantigui qui suit l’activité politique très dense, ces derniers temps au Faso, a appris que les marches de soutien à la candidature de Blaise Compaoré se sont transportées hors des frontières nationales.

En effet, constate Kantigui, l’Action des jeunes pour la candidature de Blaise Compaoré (AJCBC) a organisé, samedi dernier à Bamako, capitale du Mali, un meeting de soutien avec la communauté burkinabè de ce pays au palais des congrès, au locataire du palais présidentiel.

Selon nos informations, les Burkinabè vivant au Mali, seraient sortis par millier demander à Blaise Compaoré d’être leur candidat à la présidentielle du 13 novembre prochain. Kantigui promet de suivre cette campagne préélectorale qui ne dit pas son nom, de près d’autant que les Burkinabè de l’étranger commencent à entrer dans la danse ...

Ah, pourvu que les Burkinabè de l’étranger aient enfin le droit de vote ... Ce serait justice rendue et on verrait plus clair dans tout ça.

* Répartition de droits au BBDA : les artistes passent à la caisse

Les artistes membres du Bureau burkinabè du droit d’auteur sont appelés pour la seconde fois de l’année à la caisse de leur structure pour percevoir leurs droits.

Dans la cagnotte, 79 931 297 de nos francs pour 1351 bénéficiaires dont 800 sont des membres du BBDA et les autres des artistes étrangers.

Cette « répartition de mai » comme elle se nomme, porte sur les droits de représentation, à savoir les droits radio/ télé, les droits d’exécution publique et les droits de séances occasionnelles.

En rappel, les droits de représentation sont les redevances perçues par le BBDA, au profit de ses membres, lors de leurs différentes prestations au cours de l’année 2004. Deux types de représentations sont prises en compte :

- d’une part, la représentation directe ou séance occasionnelle : il s’agit des concerts et animations que l’artiste a eu à faire, des galas auxquels il a participé et pour lesquels le BBDA a perçu des redevances auprès des organisateurs.

- D’autre part, la représentation indirecte qui porte sur les prestations de l’artiste à travers des moyens de diffusion de masse tels la radio, la télé, le cinéma, l’exécution publique (animation dans les bars, night clubs, jeux d’orchestre ...), la publicité, etc. La répartition à ce niveau est faite à partir des relevés de programmes des stations de radio et de télé, des salles de cinéma, des orchestres etc.

Les paiements qui sont effectués durant un mois, ont déjà commencé à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso depuis le 1er juin 2005.

* Ahmed Ouoba de Sidwaya admis aux Jeux de la Francophonie

Kantigui a été agréablement surpris d’apprendre que Ahmed Ouoba, photographe aux Editions Sidwaya, séjournera du 10 au 17 décembre 2005 à Niamey au Niger, dans le cadre des Jeux de la Francophonie. Ces jeux ont pour objectif, de promouvoir la jeunesse africaine et concernent entre autres domaines, le sport en général, la scrupture, la peinture, la poésie, la photographie.

Notre collègue Ahmed Ouoba a été sélectionné dans le domaine de la photographie d’art.

Pour la participation des candidats à Niamey, des experts avaient eu à sillonner différents pays. Finalement, un jury international a sélectionné les plus méritants qui compétiront du 10 au 17 décembre 2005 à Niamey au Niger.

Les Jeux de la Francophonie, organisés sous le concept original "Arts et sports" et placés sous le signe de la fête de la jeunesse, se sont imposés comme le rendez-vous d’envergure de la famille francophone.

Enjeu d’avenir pour la culture francophone, les jeux de la Francophonie le sont aussi et avant tout pour la jeunesse, en lui offrant une possibilité de rencontre, d’enrichissement, de stimulation collective et d’expression de la vitalité. Ils sont vecteurs de cohésion sociale par l’identification de l’ensemble de la jeunesse à l’élite sportive et culturelle qui enrichit les palmarès.

* Le célèbre marché de nuit de Gonkin se transforme en marché de jour

La bonne nouvelle est venue du préfet de Dialgaye à une trentaine de km de Koupéla : le tristement célèbre marché de nuit de Gonkin qui "rentrait" à 18 heures pour ne "sortir" que le lendemain matin à 04 heures, est désormais diurne. Et ce, depuis bientôt un mois. Le marché de Gonkin "rentre" maintenant le matin et "sort" avant la tombée de la nuit. L’on se rappelle qu’en 2003, l’ex-haut-commissaire du Kourittenga, M. Sébastien Willy avait effectué une tournée de sensibilisation sur le VIH/Sida. A Dialgaye, le haut-commissaire n’avait pas passé par quatre chemins pour mettre à nu les dangers des marchés de nuit de sorte que quelques mois après la tournée, le marché central de Dialgaye "Kouendé" devenait diurne au grand bonheur des autorités. Dès lors, l’on attendait et espérait que l’exemple de Kouendé fasse tache d’huile. Mais il faudra deux années pour que Gonkin puisse se décider. N’y a-t-il pas eu une pression de la part de l’administration ?

Sur la question, la réponse du préfet de Dialgaye, M. Joseph S. Tapsoba est catégorique. "Ce sont eux qui ont délégué des gens pour venir m’informer de leur décision que moi j’ai, avec joie, entérinée". Pour le préfet, c’est sans conteste, le résultat de la tournée de sensibilisation du haut-commissaire et du tapage dont la presse avait à l’époque fait du marché de Gonkin.

Selon les rumeurs, le marché de nuit de Lioulgou voisin immédiat de Gonkin s’apprêterait aussi à changer de statut.

* CEP : les enfants des expulsés de Nobili composeront ...

Kantigui a appris avec joie que les enfants des familles expulsées de Nobili pour présomption de sorcellerie ont été recasés grâce à la disponibilité des plus hautes autorités du MEBA et que ceux qui étaient en classe d’examen pourront même composer au CEP 2005 dans le centre de Ouagadougou. Kantigui qui s’est, en outre, laissé dire que le domicile de Sambo préalablement saccagé a finalement été rasé, déplore que d’une affaire de "coutumes" on en arrive à cette forme d’exclusion sociale frappant même les enfants. En tout cas chapeau au MEBA qui fait la preuve de solidarité.

* Journée mondiale de l’environnement : le gouverneur Jacob Ouédraogo s’adresse à sa région

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée cette année sous le thème : « Des villes vertes : un plan pour la planète », le gouverneur de la région du Centre-Est, M. Jacob Ouédraogo s’est adressé aux populations de sa région. A travers un message de 15 mn diffusé le 4 et le 5 juin 2005 en mooré et français sur les antennes des cinq radios FM de la région ; le gouverneur a souligné l’importance du thème. Il a ensuite, invité les populations à une introspection individuelle quant à la gestion des ressources naturelles des trois provinces.

Enfin, Jacob Ouédraogo a lancé un appel à chaque citoyen de la région à travailler au changement de comportement vis-à-vis de la nature et à faire de son cadre de vie, un lieu d’épanouissement.

* Révision exceptionnelle des listes électorales : un demi-millier de CIB délivrées en 20 jours

A la faveur de l’opération de révision exceptionnelle des listes électorales qui a eu lieu du 25 avril au 24 mai dernier, ils ont été nombreux les Koupéliens à prendre d’assaut les préfectures et les commissariats de police pour régulariser leur situation. Au commissariat central de police de Koupèla, les officiers de l’Etat civil ont dû travailler d’arrache-pied pour satisfaire une « clientèle » devenue subitement surabondante. En vingt (20) jours ouvrables, 632 Cartes d’identité burkinabè (CIB) y ont été délivrées.

* Lycée Saint Philippe de Koupéla : une classe entière exclue ...

Le conseil de discipline du lycée Saint Philippe de Koupéla aurait prononcé la sanction suprême (exclusion) à l’encontre de l’ensemble des élèves de la classe de 1re G2 dudit établissement. Cette exclusion serait liée à une histoire de grève. En effet, courant l’année scolaire, la 1re G2 a observé une grève de 24 heures pour protester contre la « perturbation exacerbée » des cours en comptabilité et correspondance commerciale suite à l’absence répétée du prof. La classe serait en retard de plus de 18 heures de cours. Selon les dernières informations, les bulletins des infortunés élèves auraient déjà reçu la mention « exclu pour indiscipline ». Décidément !

* CENASA : pourquoi l’arrêt des travaux de réamenagement ?

Kantigui qui a salué la décision de couvrir la salle de spectacle du CENASA a été déçu de constater l’arrêt des travaux qui s’y exécutaient tambour battant. Pire, l’entrepreneur semble avoir déserté le chantier avec "armes et bagages". Quel en est le motif ? Kantigui espère que ce repli n’est que temporaire car la couverture de cette salle de spectacles est d’intérêt national même si le fait d’avoir ramassé jusqu’aux briques confectionnées n’inspire guère confiance.

* "Suspension" des points de presse. A quand la reprise ?

Depuis quelques mois déjà, Kantigui constate qu’il n’y a plus de point de presse du gouvernement. Pourtant, il y a de l’actualité. Il se tient des conseils des ministres.

Bien que l’activité gouvernementale soit couverte par les médias nationaux, ce ne sont point les sujets qui pourraient faire l’objet de point de presse du gouvernement qui manquent.

Loin s’en faut ... D’autant plus que les citoyens burkinabè se sont habitués crescendo, avec satisfaction, à ce devoir régalien qu’a le gouvernement de s’expliquer, d’expliquer son action quotidienne, aux Burkinabè d’en haut comme d’en bas ...

Le point de presse était l’une de ses tribunes qui, parole de Kantigui, mérite d’être multiplié à profusion en matière de politique gouvernementale de communication ... Mais, hélas, on n’en entend plus parler. Kantigui se demande donc, à quand la reprise. A moins que le gouvernement ne s’apprête à lancer une nouvelle stratégie de communication, d’autant plus qu’il a le devoir de multiplier les tribunes pour expliquer ses décisions au peuple souverain ... Parole de Kantigui !

* L’hôpital Yalgado félicité par le ministre de la Santé

De source bien informée, il est parvenu à Kantigui que la directrice générale du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) et son personnel ont été félicités par le ministre de la Santé pour leur contribution au grand succès qu’a connu la célébration de la Journée mondiale de la santé 2005. Après avoir salué les efforts faits par l’hôpital « pour assurer des consultations de qualité » aux patients, le ministre aurait encouragé l’hôpital à maintenir son engagement si "noble et salutaire qui permettra l’amélioration certaine de la santé de nos populations". Dont act, mais Kantigui ouvre l’œil ...

* L’hôpital Yalgado remporte un prix à Genève

Il est également parvenu à Kantigui que le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo a été retenu par la « Foundation For Excellence in Business Pratice » pour bénéficier de la médaille d’or pour l’excellence dans la pratique des affaires.

La cérémonie de remise des distinctions aura lieu les 23 et 24 juin à Genève (Suisse).

* Affaire de vol à Paspanga : la jeunesse interpellée

Les proportions que certaines personnes veulent donner à l’affaire dite de Paspanga, relative au vol d’enjoliveurs interpelle la communauté nationale. Mettons balle à terre. Nous sommes certes en année électorale et cela ne devrait pas être une raison pour tout pardonner au risque de creuser le lit de la chienlit.

Au lieu de louer le courage de cet honnête citoyen qui a osé s’attaquer au fléau de la petite délinquance, l’on tente de le moraliser. En effet, Kantigui a ouï dire que la victime est à sa seconde mésaventure et dans le même quartier et au même lieu.

Comme le dit la chanson-fétiche de Magic System : "1er Gaou n’est pas Gaou, c’est 2e Gaou qui est Gnata".

Et ce citoyen pour ne pas être ni Gaou ni Gnata est passé par la voie de la justice. Doit-il du fait qu’il est un DG, se taire et cautionner une pratique condamnable ?

La jeunesse burkinabè et surtout celle de Paspanga doit se mobiliser pour les causes justes et non pour celles qui font la honte de la jeunesse. Si dans les quartiers, les citoyens sont victimes de la petite délinquance et que rien n’est fait pour lutter contre ce fléau, ne soyons pas étonnés que le grand banditisme gagne nos villes. Si les jeunes ne peuvent pas extirper en leurs rangs ceux qui les déshonorent, ils ne seront pas à l’abri des plaintes légitimes de citoyens et des descentes des forces de l’ordre.

La preuve, des sept jeunes interpellés, un reste toujours gardé à la gendarmerie pour incapacité à justifier une somme de 200 000 FCFA. C’est souvent par ces petites affaires que l’on met fin à des gangs organisés. Alors encouragez les citoyens qui, par devoir, luttent contre la petite délinquance en dénonçant les larcins. Car comme on le dit : qui vole un œuf aujourd’hui volera demain une poule. Parole de Kantigui.

* Qui en veut à l’ex-DPBA du Houet ?

Kantigui a assisté le 3 juin à Bobo à une passation de service à la direction provinciale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Houet. La directrice sortante, Haoua Traoré, a cédé sa place au directeur entrant, Cyr Désiré Ouédraogo. Le départ de Haoua Traoré de la BPEBA a donné lieu à beaucoup de commentaires à Bobo. Certains le lient à cette affaire d’affectations « payées » d’enseignants tandis que d’autres l’attribuent à ses activités politiques. L’ex-DPEBA qui a demandé pardon aux uns et aux autres pour avoir involontairement écorché leur susceptibilité dit quitter la DPEBA avec la conscience tranquille. Pour le moment, le point de chute de Mme Traoré reste inconnu même si certaines personnes lui ont trouvé un poste, celui de directrice régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (BREBA), information qu’elle a catégoriquement démentie. Kantigui se demande ce que cette dame a pu faire à certaines personnes parce que son départ aurait été arrosé dans certains milieux. De même, Kantigui a appris que des réunions auraient été tenues dans des secteurs pour donner spécialement les raisons du départ de Haoua Traoré de la DPEBA.

* L’angoisse des photographes ambulants de Bobo

Kantigui a partagé l’angoisse des photographes de Bobo ces derniers jours. En effet, les services des Impôts poursuivent ces photographes ambulants pour le recouvrement de certaines taxes. Les photographes ambulants qui n’ont même pas de siège doivent payer 36 000 F, l’an. Ceux qui en ont, doivent s’acquitter de 70 000 F par an.

* Le CENOU et la RTB perdent deux véhicules

Kantigui a appris avec beaucoup de peine que le véhicule du directeur régional du CENOU a pris feu et entièrement carbonisé, la semaine écoulée, sur la route de Nasso. Heureusement, dit-on, ceux qui étaient à bord ont pu s’en extraire avant que les flammes n’aient raison du véhicule. Pendant que Kantigui se remettait peu à peu de cette nouvelle, on lui a fait cas d’un autre accident cette fois-ci, d’un véhicule de la RTB Ouest sur la route de Diébougou. Le chauffeur qui ramenait un technicien parti dans la province du Poni pour réparer l’émetteur de Radio Gaoua aurait été surpris par un bœuf. Il aurait évité l’animal, mais perdu le contrôle du véhicule, d’où l’accident. Le véhicule est tombé sur un côté. Heureusement, les deux occupants s’en sont sortis sans grands dommages parce qu’ils portaient leurs ceintures de sécurité. Kantigui se réjouit du fait qu’il n’y ait eu aucune perte en vie humaine.

* Trois policiers meurent au cours d’une formation militaire

C’est avec regret que Kantigui a appris la mort de trois (3) policiers qui étaient en « formation militaire » au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) à Bobo-Dioulasso. Ces victimes feraient partie des 500 élèves-policiers exclus puis repris quelques mois plus tard. Kantigui qui compatit à la douleur des parents des disparus et de la grande famille de la police leur présente ses condoléances les plus attristées.

* Un groupe de soutien à Blaise Compaoré à Bobo-Dioulasso

Kantigui vient d‘apprendre qu’une association dénommée Groupe de soutien à Blaise Compaoré (GSBC) compte rencontrer incessamment les hommes des médias de la ville de Sya. Ce groupe qui serait parrainé par la première dame, Chantal Compaoré entend « crier sur tous les toits » qu’il soutient la candidature de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle de novembre prochain.

Kantigui
Sidwaya

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