LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Une lettre pour Laye</I> : Un cadavre pour accueillir les présidents

Publié le vendredi 3 juin 2005 à 07h50min

PARTAGER :                          

Cher Wambi,

Jeudi 26 mai dernier, alors que les premières étoiles commençaient à scintiller dans le ciel assombri, le vieux baobab s’effondrait, vaincu par l’âge et les vicissitudes d’un monde de moins en moins clément.

Désormais, les oiseaux qui y trouvaient refuge, éprouvés par la chaleur, le vent et la pluie, devront migrer vers d’autres arbres, les caïlcédrats, qui heureusement ornent encore nos artères. Cher cousin, point besoin d’être un devin pour comprendre que par cette image j’ai voulu t’annoncer le décès du président El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana.

Oui, notre bon vieux sage s’en est allé à 89 ans, nous laissant pour héritage la générosité, l’humilité, le pardon, la tolérance dont il a toujours fait preuve pendant son parcour terrestre. Tu comprendras pourquoi, en guise d’hommage, le président du Faso a décrété un deuil national de trois jours.

D’ailleurs, à son inhumation le 29 mai dernier au carré militaire du cimetière de Gounghin, il n’y a pas d’âme qui vive aux quatre coins du Burkina qui n’ait fait le déplacement pour lui dire, encore merci pour l’intégrité qu’il a toujours cultivée, et adieu mon général.

Te rappelles-tu, cher cousin, que c’est le général Aboubacar Sangoulé Lamizana qui succéda au président Maurice Yaméogo à l’issue du soulèvement populaire du 3 janvier 1966 ? Avec les forces et les faiblesses de l’homme, il présida aux destinées de notre cher pays jusqu’en ce jour du 25 novembre 1980 où il fut renversé par un coup d’Etat militaire mené par le colonel Saye Zerbo. Depuis, il a porté silencieusement sa croix, mais sera vite reconnu incontournable dans la résolution de nombreuses crises que le Faso a dû traverser.

Est-il besoin de te dire qu’il faisait partie du collège de sages qui naquit après l’affaire Norbert Zongo et qu’il fut très actif dans l’institution de la journée nationale de pardon, censée réconcilier les Burkinabè d’hier et d’aujourd’hui avec eux-mêmes ?

Le général a tiré sa révérence certes, mais il sera toujours des nôtres, Samo fût-il. N’est-ce pas en reconnaissance pour son œuvre que ses maîtres, les Mossis, en ont fait le chef du royaume du cimetière de Gounghin ?

Cher cousin, ce vendredi encore lui sera consacré, puisque c’est ce matin même qu’a lieu en sa résidence de la Zone du Bois à Ouagadougou le doa du 7e jour de son décès. Nul doute qu’il n’y aura pas de place où mettre le pied, puisqu’au-delà des Mossis qui veulent en faire leur affaire, toute la colonie samo du Moogho sera au rendez-vous. Le défilé a d’ailleurs commencé hier avec le président du Mali, le général Amadou Toumani Touré, qui est allé présenter ses condoléances à la famille Lamizana.


Cela dit, cher cousin, la capitale burkinabè a abrité ces dernières 72 heures le 7e Sommet du Guide et des chefs d’Etat de la CEN-SAD. Si pour la circonstance l’événement fut l’arrivée du président ivoirien, Koudou Laurent Gbagbo, il reste que pour accueillir nos illustres hôtes il y a eu un corps étranger dont on parlera pendant longtemps. De quoi s’agit-il ?

Malgré le ballet incessant des avions présidentiels, les compagnies aériennes poursuivaient leurs navettes. C’est ainsi qu’un Boeing de Point-Afrique a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou le lundi 30 mai aux environs de 23h00, en provenance de Niamey. Lorsque le lendemain mardi, peu après 18h00 il amorça son décollage pour Paris via Niamey et Marseille, on aperçut un corps étranger s’en détacher s’écraser sur le tarmac.

Le pilote, qui ne s’est rendu compte de rien poursuivit son vol, mais l’on fit au sol un constat macabre : l’homme était un être humain de sexe masculin, inerte sans trace de sang, ne portant sur lui aucune pièce pouvant permettre de l’identifier. Il était tout sec, comme congelé. Certainement un passager clandestin, candidat à l’exode, qui avait pu s’infiltrer dans le train de l’avion. Mais où a-t-il pu embarquer sans être repéré par les radars et les forces de sécurité ? Mystère et boule de gomme.

Cela me rappelle une première expérience tentée par un Guinéen il y a quelques années, qui heureusement avait eu plus de chance que le passager de Point-Afrique. Evidemment, cher cousin, les chefs d’Etat venus au Sommet de la CEN-SAD n’ont rien vu, puisque le cadavre a été soigneusement rangé dans les herbes avant d’être transféré à la morgue de l’hôpital Yalgado. A l’heure où je traçais ces lignes, rien ne permettait de dire qui il était et d’où il est venu.


Le Sommet quant à lui s’est ouvert et s’est poursuivi avec bonheur, et une fois encore c’est le Guide libyen, le colonel Moammar Al Kadhafi, qui aura ravi la vedette à tous. On l’aura vu arpenter les champs dans la Kompienga, tirant un âne par-ci et tenant une charrue par-là, question de donner un coup de main à nos braves paysans occupés à ensemencer après les premières pluies de l’hivernage.

Kadhafi a même défié le wack et le sable du Gulmu, s’introduisant dans les cases sans crier gare, scrutant les dessous de nos lits de fortune avec tous les risques que cela comportait. Au passage, il s’est arraché des ovations, des acclamations bien nourries, mais on aurait aimé savoir combien de dinars, de dollars ou de francs CFA les laboureurs ont récolté ce jour-là.

A Ouagadougou, en tout cas, ce ne sont pas les mendiants de la zone commerciale qui regretteront sa sortie inopinée en cette soirée du mardi 31 mai 2005. Après son show sur l’avenue Kwamé N’Krumah, notre ami le Guide a fait des libéralités qui resteront gravées en lettres d’or dans la mémoire de certains nécessiteux.

Ce n’est pas sans rappeler ce handicapé qui, après avoir bénéficié d’une aide substantielle aux temps forts de la Révolution démocratique et populaire (RDP), ne s’était pas empêché de s’exclamer : "Au nom de Dieu, il n’y en a qui souhaiteraient être comme moi aujourd’hui, mais ce n’est pas possible". Mais passons. A ce qu’on dit le guide libyen sera fait aujourd’hui Docteur honoris causa de l’université de Ouagadougou, avant de procéder à l’inauguration des deux amphis dont il a financé la réalisation.


Cher cousin, les retrouvailles de la CEN-SAD passées nous progressons d’un pas vers la présidentielle de 2005 et les municipales de 2006. Et déjà, le groupe Alternance 2005, qui soutient les candidatures de Me Hermann Yaméogo de l’UNDD, de Me Stanislas Bénéwendé Sankara de l’UNIR/MS et de Philippe Ouédraogo du PAI, tire la sonnette d’alarme.

Dans des correspondances envoyées successivement au président du Conseil supérieur de l’information (CSI), au ministère de l’Information et au président de la CENI, le Comité de suivi s’inquiète en effet de la monopolisation des médias publics et des inscriptions sur les listes électorales. Je t’en propose la teneur :

A Monsieur le Président du Conseil supérieur de l’information

Objet : Monopolisation des médias publics

Monsieur le Président,

Nous venons une fois de plus vers vous pour vous faire part de nos inquiétudes quant à la monopolisation des médias publics par des organisations que sont les « Amis de Blaise Compaoré » (ABC) et les « Tanties de Blaise Compaoré », dont l’objectif affiché est d’imposer par la pression la candidature contestable et contestée de M . Blaise Compaoré à l’élection présidentielle du 13 novembre 2005.

Cette monopolisation de la radiodiffusion et surtout de la télévision nationale prend une allure de propagande digne d’un régime de parti unique. Ces dérives, si elles devaient se poursuivre, risquent de compromettre la sérénité des différentes consultations électorales qui s’annoncent et pourraient mettre en danger notre processus démocratique, qui a déjà du mal à s’enraciner.

ALTERNANCE 2005, tout en reconnaissant avec vous les limites des textes qui régissent votre institution (absence par exemple de cahier de charges pour les médias d’Etat), tient à souligner votre responsabilité morale, qui voudrait que vous preniez des initiatives pour arrêter ces agissements. Dans le cas contraire, votre institution court le risque d’être accusée de complicité et de perdre ainsi de sa crédibilité aux yeux de l’opinion publique.

Tout en vous assurant de la permanence de notre combat pour obtenir des médias publics au service de tous et dans l’attente des mesures ou initiatives que vous prendrez, nous vous prions d’agréer Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

A Monsieur le ministre de l’Information

Objet : Monopolisation des médias d’Etat

Monsieur le ministre,

Nous constatons depuis un certain temps la monopolisation des médias publics notamment la radiodiffusion nationale et la télévision nationale par deux associations que sont les « Amis de Blaise Compaoré » (ABC) et les « Tanties de Blaise Compaoré » (TBC). Sous prétexte de faire passer des messages relatifs à la prochaine élection présidentielle du 13 novembre 2005, ces associations se livrent à une véritable propagande dont les buts ultimes sont d’imposer la candidature contestable et contestée de Blaise Compaoré et de violer les consciences des Burkinabè pour faire élire l’intéressé.

ALTERNANCE 2005, regroupement de partis politiques de l’opposition, dont un des objectifs est d’assurer une alternance démocratique à l’occasion de l’élection présidentielle et des autres élections à venir, s’inquiète de ces dérives de notre processus démocratique, dont les conséquences peuvent se révéler très dommageables pour notre pays. C’est pourquoi nous nous adressons à vous en tant que ministre de tutelle de ces organes publics pour vous demander de bien vouloir prendre les mesures qui conviennent pour ramener ces organes publics à servir dans l’équité toutes les composantes du peuple burkinabè, en respectant l’équilibre de l’information.

Dans l’attente de voir ces médias assurer leurs missions de service public dans l’équité, nous vous prions d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de notre très haute considération.

Ouagadougou, le 19 mai 2005

A Monsieur le Président de la CENI

Objet : Inquiétudes au sujet des inscriptions sur les listes électorales

Monsieur le Président,

Depuis un certain temps, votre institution, en vue d’aider les citoyens à s’inscrire nombreux sur les listes électorales, a développé des initiatives dont des communiqués, des spots publicitaires, etc. Les partis politiques s’activent aussi pour faire en sorte que non seulement les citoyens aillent s’inscrire, mais aussi soient très nombreux les jours de votes. Des organisations de la société civile font également de leur mieux pour que le taux d’inscription soit très élevé.

Nous pensons que tout cela relève du souci de tous les acteurs de la vie nationale de donner une chance à notre processus démocratique de se renforcer, en faisant en sorte que les élections à venir soient crédibles. Pendant que beaucoup s’activent pour des élections propres, certains individus sont en train de vouloir contourner les dispositions de la CENI par des pratiques qui consistent à fabriquer des fausses pièces d’identité pour gonfler les listes électorales et procéder à des multiples votes.

Par cette correspondance, ALTERNANCE 2005 voudrait attirer l’attention de votre institution sur ces manœuvres, car nous avons le devoir de lutter ensemble contre les fraudes afin d’éviter ce que certains pays voisins vivent actuellement. En ce qui nous concerne, nous réunirons les éléments de preuve et nous les adresserons à qui de droit.

Dans l’espoir que cette information vous sera utile dans le perfectionnement de votre dispositif électoral, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

Ouagadougou, le 19 mai 2005

Pour Alternance 2005, Le Comité de suivi

Le secrétaire général du GDP,
Issa Tiendrébéogo

Le président de l’UNDD,
Hermann Yaméogo

Le secrétaire général du PAI,
Philippe Ouédraogo

Le président de l’UNIR/MS,
Me Bénéwendé S. Sankara


A qui revient le Parti africain de l’indépendance (PAI) ?

La réponse, cher cousin, tu l’auras après le 30 juin 2005 quand le tribunal administratif de Ouagadougou se sera prononcé dessus.

De Philippe Ouédraogo, qui a été interviewé par l’hebdomadaire San Finna n°314 du 30 mai au 5 juin 2005, j’ai appris que "depuis le 26 mai, le tribunal administratif a décidé le sursis à exécution de l’arrêté du 5 octobre 2001, qui constituait la seule référence des prétentions du groupe Soumane Touré à représenter le PAI".

Et Philippe Ouédraogo d’ajouter : "Nous allons demander que cette décision de justice soit effectivement appliquée. Ce qui mettra un terme à la fuite en avant frauduleuse de ce groupe. Nous pouvons attendre ainsi dans la sérénité la décision d’annulation, que nous avons également demandée, sachant que le tribunal administratif a fixé le délibéré au 30 juin 2005". Mais qui est à l’origine du faux numéro du journal officiel ? Légalement qui peut répondre aujourd’hui au nom du PAI ? Questions ardues, cher cousin.


Tu te souviens sans doute de ce mouvement de colère qui avait amené mardi dernier des habitants du quartier Paspanga à faire le siège de la gendarmerie, pour demander la libération de trois jeunes du voisinage. L’affaire, relatée par "Le Pays" du 2 juin, a débuté dans la nuit de lundi à mardi par une banale histoire de vol d’enjoliveur.

Venu rendre une visite tardive à une dame, le plaignant, un directeur général, s’est rendu compte qu’il lui manquait un enjoliveur. Il s’en est aussitôt pris aux jeunes en pleine causerie non loin de là. Alertée par ce monsieur, la gendarmerie a interrogé ces sept jeunes et en a retenu 3, d’où l’agitation dans le quartier.

Aux dernières nouvelles, les responsables du secteur ont pris les choses en main, obtenant le retrait de la plainte du DG. C’est dans cette lancée que deux des trois jeunes, qui étaient encore retenus à la gendarmerie ont été libérés mercredi dans la soirée. Un jeune reste retenu, chez qui on aurait retrouvé une somme de 200 000F, dont il n’arrive toujours pas à justifier la provenance.

En tout cas dans le quartier, on s’étonne de la tambouille créée autour de cet enjoliveur, une situation gênante où le bon sens aurait commandé la plus grande discrétion. Mais que veux-tu, cher cousin, comme on dit, il y en a qui sont nés après la honte !


Tipoko l’Intrigante ne nous dira pas le contraire. Sur ce, voyons ce que contient cette semaine son carnet secret :

Décidément, la Société des fibres textiles du Burkina (SOFITEX) est en état de grâce, récoltant depuis quelques mois laurier sur laurier. On se rappelle en effet que le 20 mars 2005, au palais royal de Rabat, la SOFITEX, représentée par son directeur général, Célestin Tiendrébéogo, avait reçu des mains du prince Moulaye Rachid, en même que deux autres entreprises (tchèque et laotienne) de l’espace francophone, le prix de la Francophonie économique.

Cette fois-ci, c’est l’Institut international de promotion et de prestige (IIPP), fondé à Genèse en 1963, qui décerne au chef de file de la filière cotonnière le trophée international de l’industrie. Ce sera le lundi 6 juin 2005 au palais présidentiel du Burkina, en présence du chef de l’Etat, Blaise Compaoré, et de nombreux invités prestigieux comme Gisèle Rutman (présidente du comité exécutif de l’IIPP), Olivier Giscard d’Estaing (membre du CES français et fils de qui on sait) ou encore Denis Breton, physicien, membre de l’Académie des sciences de New York (USA) et du comité de sécurité nucléaire au commissariat à l’énergie atomique de France.


Le mercredi 8 juin 2005, au Salon Napoléon - Palais du Luxembourg, 15 ter Rue de Vauginard, 75006 Paris, un grand ami du Burkina Faso sera fait chevalier dans l’Ordre national de la légion d’honneur. Cet homme s’appelle Jean R. Guion, président de l’Alliance francophone et du Conseil international de solidarité et d’amitié avec le Burkina (CISAB), figure bien connue des allées du pouvoir de Ouagadougou, et éditeur d’une lettre d’information appelée : Fax spécial Burkina Faso.

Les insignes lui seront remis par M. Pierre Messmer, ancien premier ministre, chancelier de l’Institut de France et ancien gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF).


C’est ce week-end que la 4e édition de la caravane du Sahel (qui traverse le Ghana) connaîtra son épilogue dans l’historique village de Gambaga. De source proche de la presse qui accompagne les caravaniers, l’équipe conduite par M. Raphaël Kompaoré, directeur des Arts du spectacle et de la Coopération culturelle, aurait réussi avec brio son pari dans la conduite organisationnelle de cette sortie. Ce retour aux sources aurait été salué par tous les partenaires de la culture et le ministre Mahamadou Ouédraogo doit travailler à ce que de telles opérations soit annuelles.


Depuis le 25 mai 2005 est née l’Association de promotion de l’AGOA et des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique (APARE). Vingt et un opérateurs économiques burkinabè ont pris part à l’assemblée générale constitutive de l’APARE, qui est présidée par Mme Traoré/Yaméogo Yolande, avec El Hadj Oumarou Kanazoé et M. Alain Koefé comme membres d’honneur.

En rappel, c’est depuis le 10 décembre 2004 que le Burkina Faso a été déclaré éligible à l’AGOA (African Growth and opportunity Act). En d’autres termes, c’est la loi sur les opportunités et la croissance en Afrique. Bon vent à l’APARE.


En marge des journées paroissiales des chorales qui se tiennent du 3 au 5 juin 2005 à Tenkodogo, la paroisse St-François-Xavier de ladite ville abrite le samedi 4 juin 2005 à partir de 19 h 30 sur le podium de l’église la Nuit des chorales. Cette nuit a pour marraine Mme Marie Odile Bonkoungou/Balima, secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres. Ainsi que l’a enseigné saint Augustin, "Bien chanter, c’est prier deux fois".


Ce samedi 4 juin 2005 se joue sur le terrain de Bassinko la finale de la Coupe de football donnée par le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mahamoudou Ouédraogo. Une belle fête en perspective qui permettra la communion entre villageois et hommes des médias et de la culture.


Ce week-end sera celui d’Issaogo, village du département de Pissila dans le Sanmatenga. Et pour cause : il vivra au rythme des manifestations de la troisième édition de ses journées culturelles, qui se déroulera du 3 au 5 juin 2005. Courses cycliste et hippique, dassandaga, animations culturelles, conférences et matchs de football, c’est une gamme d’activités riche et variée qui ne manquera pas de réunir les fils et filles de la région du Centre-Nord.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées