Le 3e forum Planet’Erre, à ce qu’il paraît, sera une tribune pour proposer, échanger et partager des expériences entre acteurs de l’éducation environnementale en vue de mieux protéger le cadre de vie.

En marge du forum, se tiendra la foire consacrée à l’art pour l’environnement. Les Arts’Ere au Burkina. L’organisation du forum est coordonnée par la "Fondation Nature et vie", spécialisée en gestion de l’environnement pour le développement durable.

* Attention ! Un peu de pudeur

Il est parvenu à Kantigui que lors de la découverte du jeu d’invisibilité organisé par les secouristes de Banfora, deux semaines plus tôt au bar Le Provincial, un militaire (un sapeur - pompier, paraît-il), a failli gâter la fête par son comportement déshonorant notre armée nationale. Selon les témoins, tout serait parti d’un acte impudique et irresponsable du militaire. Il semblerait que ce dernier, après avoir bu jusqu’à l’état d’ivresse, passait de table en table et montait par moments, sur la piste pour s’accrocher aux nichons des filles. Exacerbés par ces agissements, les organisateurs du jeu, qui ont tenté en vain de ramener le militaire à un comportement plus sage, se sont vus obligés de l’extraire de la salle avant de lui administrer quelques bons coups de poings.

* Banfora : Hommage au président Sangoulé Lamizana

Toutes les contrées du Burkina Faso ont été affectées par la disparition de cette illustre personnalité jamais égalée en sobriété et en sagesse au Burkina Faso et même dans la sous-région.

Même si les obsèques du président disparu se sont déroulés à Ouagadougou, toujours est-il que les 72 heures de deuil national ont été bien observées à Banfora, a constaté Kantigui. Selon les informations parvenues à Kantigui, les boîtes de nuit, les dancings et autres grands coins de réjouissances auraient fermé leurs portes durant les trois jours de deuil national à Banfora. Pas d’orchestre au maquis le Faso ni de bal à Tougan.

D’autre part, l’on se rappelle que le vendredi dernier, l’Union des sports scolaires et universitaires (USSU-BF) avait rassemblé plus de 800 jeunes des 13 régions de notre pays pour ses finales nationales. Ces sportifs ont purement et simplement plié bagages et rendez-vous a été donné pour l’édition prochaine.

* "Le show-biz Awards", un nouveau concept pour promouvoir l’industrie du show-biz

Ouagadougou est plus que jamais la plaque tournante des manifestations culturelles de l’Afrique de l’Ouest où se côtoient les évènements culturels d’envergure internationale : SIAO, FESPACO, Kundé, Deni-show, etc. Kantigui se réjouit de cet état de goût et constate que les idées foisonnent dans la tête des Hommes intrègres.

En effet, il a été soufflé aux oreilles de Kantigui la naissance d’un nouveau concept, "le show-biz Awards". Cette initiative serait l’œuvre de Artiste Distribution, une structure de management et de coproduction musicale. Le "show-biz Awards" est une cérémonie de récompense qui vise à encourager et distinguer les acteurs du show-biz burkinabè. Kantigui aurait, par la suite, appris que la 1re édition au "show-biz Awards" aura lieu au ciné Neerwaya le 29 juillet 2005.

Elle concernerait dix catégories principales de récompenses et deux prix spéciaux. Parmi les catégories principales, Kantigui a relevé le meilleur présentateur radio, le meilleur présentateur télé, le meilleur acteur cinéma, le meilleur promoteur de spectacle, le meilleur artiste, le meilleur partenaire institutionnel, le meilleur média, la meilleure structure de production et de distribution, l’ambassadeur show-biz, la personnalité show-biz, l’homme d’ombre.

Kantigui qui ne peut que saluer toute initiative visant à promouvoir la culture burkinabè souhaite bon vent au "show-biz Awards" et espère que cette initiative survivra au temps.

* "Abattage sauvage d’arbres" à Banfora

Kantigui a appris la semaine dernière que le ton est monté entre les services de l’Environnement et les services techniques municipaux de la ville de Banfora.

A ce qu’il paraît, la pomme de discorde serait intervenue suite à l’abattage par la mairie de caïlcédrats qui se trouvent dans l’enceinte (gouvernorat, haut-commissariat et direction régionale de l’Economie et du Développement).

Alerté par qui on ne sait exactement, le directeur régional de l’Environnement et du Cadre de vie par intérim, serait descendu précipitamment en solitaire sur les lieux alors que trois arbres se trouvaient déjà au sol. Aussitôt les questions et menaces se succédèrent. C’était tendu, il n’y avait aucun papier légal en la possession des agents de la mairie autorisant cette coupe. Enfin, pour s’imposer, l’intérimaire aurait menacé de faire intervenir les forces de l’ordre pour embarquer les engins et le matériel au cas où une branche arrivait à être touchée. Impuissants, les coupeurs auraient été contraints d’arrêter l’abattage.

* La Maison des jeunes de Baskuy rénovée

Kantigui a constaté que le local de la Maison des jeunes de l’arrondissement de Baskuy, secteur n° 10 de Ouagadougou, a été refait. Toutefois, Kantigui a demandé pourquoi la délibération du conseil municipal portant sur la dénomination de la structure en "Maison des jeunes et de la culture Naaba Abga" n’a pas été suivie à la lettre. On constate plutôt une plaque indicative sur laquelle est inscrit à la porte du bâtiment "Maison des jeunes et de la culture du secteur n° 10". Kantigui appelle donc la municipalité à revoir sa copie en vue d’un respect des délibérations de son conseil. A moins que des personnes n’aient le pouvoir de dédire les décisions consensuelles du conseil.

* Un industriel s’intéresserait à la SAVANA

Kantigui vient d’apprendre que la SAVANA, fermée il y a un an environ, pourrait de nouveau ouvrir ses portes. Un fils de Bobo-Dioulasso, industriel travaillant dans le secteur de la distillerie et installé en Côte d’Ivoire serait intéressé par la reprise de l’unité.

Seulement, a-t-on dit à Kantigui, les discussions achopperaient sur le prix proposé par les actuels propriétaires de la SAVANA qui de l’avis de l’acheteur, serait élevé au regard de la vétusté des installations qui s’y trouvent. L’industriel qui s’intéresse tant à l’usine aurait pour ambition d’y produire une gamme variée de jus. Il aurait affirmé que Bobo-Dioulasso regorge de potentialités énormes dans le domaine des fruits et légumes, de quoi assurer la matière première dont il a besoin pour faire vivre son affaire.

Kantigui qui se réjouit d’avance de cette nouvelle, caresse l’espoir de voir les différentes parties accorder leurs violons. Cela d’autant plus que la plupart des industries battent de l’aile ou ferment carrément leurs portes, mettant dans la rue les travailleurs. Kantigui souhaite vivement que l’affaire soit conclue et qu’ainsi, de nouveaux débouchés soient offerts aux chercheurs d’emploi.

* Le serment d’Hippocrate foulé aux pieds ?

Imaginez que dans un hôpital, un malade s’adresse à un médecin de ses relations. Celui-ci l’envoie dans une autre médecine, au sein du même établissement, plus habilitée à traiter la maladie dont souffre le patient. Il y est hospitalisé, mais on lui fait mauvais accueil parce qu’il arrive d’un autre "territoire". Il semble en effet que cet hôpital soit divisé en plusieurs "territoires" indépendants les uns des autres et selon des critères qui échappent au commun des mortels.

On fait donc semblant de s’occuper de lui, mais en réalité on le fait de mauvaise grâce en y mettant la plus mauvaise volonté. Résultat : le diagnostic est mal posé, les soins dispensés sont inappropriés. C’est grâce à l’intervention d’un parent (agent de la santé) parti rendre visite au patient que la maladie est diagnostiquée par la suite avec plus de précision. Mais le médicament indiqué pour le traitement n’est disponible sur place que sous forme de sirop, c’est-à-dire pour enfants.

Que faire donc ? On préfère le lui administrer ainsi, en attendant de trouver le produit pour adultes. Pendant ce temps, le cas du pauvre malade s’aggrave et il est transporté en réanimation. Dans cet autre "territoire" également, mauvais comportement de certains agents qui font montre d’un amour propre mal placé, comme pour signifier que "nous n’avons d’ordre à recevoir de personne". Pour les parents, il faut faire bon cœur contre mauvaise fortune. Entre-temps ils parviennent à joindre par téléphone un ami à Ouagadougou qui lui, arrive à trouver le médicament recherché.

Mais il coûte plus de 28 000 F CFA la boîte alors qu’il en faut 10. Faites l’addition ! N’empêche, l’ami en question achète les 10 boîtes et, conscient de l’urgence de la situation, relie Ouagadougou Bobo-Dioulasso en 3 heures seulement avec sa voiture. Les produits arrivent à l’hôpital vers 19 heures, mais on refuse de les administrer au patient, arguant qu’il faut attendre le docteur alors que ce dernier est absent. Bon gré mal gré, Il faut patienter jusqu’au lendemain. On continue donc avec le sirop.

Hélas, dans le courant de la nuit, le malade meurt alors qu’il aurait pu être sauvé si les médicaments achetés à Ouagadougou avaient été utilisés pour le soigner dès leur réception. Telle est la version faite à Kantigui par un parent du défunt, sur le triste événement survenu à Bobo-Dioulasso courant avril 2005. Et si les choses se sont réellement passées ainsi, Kantigui, ne peut qu’exprimer toute son indignation vis-à-vis des responsables de cette situation bien douloureuse et bien regrettable.

Il se demande alors où est la conscience professionnelle de ceux-là qui sont supposés avoir prêté le serment d’Hippocrate et qui, au lieu d’aider à sauver des vies humaines les mettent plutôt en péril ? Kantigui se dit que rien ne saurait justifier des comportements aussi ignobles que condamnables. Aux dernières nouvelles, les parents du défunt s’apprêteraient à porter plainte en justice. Kantigui promet de suivre de près cette affaire.

* Des boîtes de lait douteux sur le marché

Kantigui a reçu une lettre du premier responsable de la Ligue des consommateurs, section du Houet. Elle est relative au retrait de certaines grandes surfaces et des pharmacies, des boîtes de lait Blédina. Ce retrait aurait été demandé par le Laboratoire national de santé publique parce que le lait incriminé contiendrait une bactérie dangereuse appelée "salmonella agoua" . Le lièvre a été levé par la Ligue des consommateurs du Houet et le retrait de ce lait, apprend Kantigui dans la lettre, serait "une mesure conservatoire en attendant de vérifier la quantité des produits effectivement importés sur le territoire national et les résultats d’analyse d’échantillons de lait Blédina" . Ces produits seraient fabriqués en France et distribués dans douze (12) pays africains dont le Burkina. Kantigui s’est entendu dire qu’au Burkina ces produits laitiers auraient été livrés à Marina Market, Cophadis Laborex, Socopharm qui approvisionnent la plupart des pharmacies du pays. Les numéros des lots sont BLP2006 1216 et BLU 20060220. Vu le doute que suscitent ces produits, Kantigui invite la population à rester vigilante en attendant les résultats du Laboratoire national de santé.

* Ces réunions qui ne se tiennent plus

Kantigui constate que depuis un certain moment les rencontres politiques qui se tenaient dans les secteurs de la ville de Bobo à l’initiative du clan proche de Célestin Koussoubé sont interrompues. On se rappelle que ces réunions avaient été vivement condamnées par le secrétaire général du CDP/Houet, Salia Sanou. Il avait ordonné leur interdiction. Le groupe proche de Célestin Koussoubé avait, à son tour vigoureusement réagi en poursuivant ses meetings dans les secteurs. Aujourd’hui ces réunions ne se tiennent plus. Kantigui se demande si les deux tendances se sont finalement comprises sur la question. Si c’est le cas Kantigui ne fait que saluer les deux groupes pour leur sens de compréhension.

* Moussa Ouattara, le rassembleur

Selon ce qui est parvenu à Kantigui, après les secrétaires généraux du CDP, ce sont les secrétaires généraux départementaux de ce pays qui seront désignés comme coordonnateurs de leur entité respective pour la campagne présidentielle. Et pour ne pas créer des frustrations dans la composition des bureaux de la campagne, Kantigui a appris que le coordonnateur régional des Hauts-Bassins, Moussa Ouattara envisage de responsabiliser certains maires comme Souleymane Sanou et Célestin Koussoubé dans le bureau de la coordination régionale. Dans le même ordre d’idée, Kantigui a ouï dire que le coordonnateur provincial, Salia Sanou pourrait faire figurer dans son bureau des militants CDP comme Alfred Sanou, Honoré Sanou, Naba Diané, Guy Somé...

* Un maire de Bobo pris en otage ?

Kantigui qui suit depuis un certain temps le parcours politique d’un maire de Bobo-Dioulasso a fini par se poser la question de savoir si ce maire n’a pas été pris en otage par son entourage. A ce qui a été rapporté à Kantigui, ledit maire se démènerait pour renouer avec ses anciens camarades politiques avec qui il est présentement en désaccord, mais son entourage l’en empêcherait parce que selon ce que Kantigui a entendu, la mésentente entre ce maire et ses anciens camarades politiques profite beaucoup plus à certains membres de l’entourage que leur entente. C’est cela aussi la politique où tous ceux qui gravitent autour du chef ne cherchent pour la plupart qu’à protéger, en fait, leurs propres intérêts.

* Des délégations bobolaises aux obsèques de Sangoulé Lamizana

Kantigui a vu circuler dans certains services administratifs à Bobo-Dioulasso la photo du Général Sangoulé Lamizana décédé le 26 mai dernier. A la mairie de Dô à Colma la photo du président Lamizana a été placée dans la cour de la mairie pour être vue par tout le monde. L’exhibition de la photo de Lamizana à la mairie de Colma n’est pas gratuite."Elle vient rappeler au maire de Dô, Moustapha Tinto que même décédé Sangoulé Lamizana demeure et demeurera toujours son chef" . Kantigui n’a fait que rapporter les propos d’un Samo. Toujours concernant la mort de Sangoulé Lamizana, Kantigui a appris que plus de 3 cars ont transporté des délégations de Bobo-Dioulasso pour assister à ses obsèques à Ouagadougou.

Kantigui
Sidwaya