Les agissements en question sont des rapports sexuels ou plutôt de la sodomie avec de jeunes garçons des enfants dans la rue pour la plupart, ayant élu domicile sur l’avenue Charles De Gaulle de Ouaga.

Moyennant de l’argent, cet expatrié entraîne les enfants chez lui à domicile ou dans des maisons en construction et abuse d’eux. Jusqu’à son arrestation en avril 2004 en flagrant délit avec un garçon de 11 ans grâce à l’action de Médecins sans frontières et de l’Association Taab Yinga qui s’occupaient des enfants dans la rue, le pédéraste avait "couché" avec au moins 60 enfants selon des estimations. Sur ce total, 9 seulement ont été auditionnés par la police.

Aujourd’hui, l’expatrié attend d’être jugé. Son dossier a été appelé le 25 mai 2005 devant la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Ouaga puis renvoyé au 27 mai dernier pour être à nouveau remis à l’audience du 1er juin prochain.

Le Premier ministre tente une médiation entre Salif Diallo et François Compaoré

Ce qu’il est désormais convenu d’appeler "l’affaire du Zondoma" va sans doute durablement laisser des traces au sein du CDP, le parti au pouvoir. A la vérité, la querelle de leadership entre les deux pontes locaux du Zondoma, Issouf Baba Mandé et le député Tahéré Ouédraogo, a révélé au grand jour la rivalité entre Salif Diallo et François Compaoré.

Salif Diallo est le neveu de l’un des protagonistes. François Compaoré est le gendre de l’autre hiérarque local. Salif est considéré comme très proche du président Compaoré, François est le frère de sang du président.
L’affaire du Zondoma a mis à nu une véritable crise d’autorité au sommet entre deux pôles du pouvoir.
Nombreux sont ceux qui craignent qu’une véritable fracture entre les partisans de François et les pro-Salif ne fasse voler le parti en éclats. Plusieurs poids lourds du parti sont en effet inquiets des dégâts collatéraux que ce conflit ouvert entre les deux hommes pourrait provoquer si rien n’est fait pour colmater les brèches. De sources dignes de foi, le Premier ministre Paramanga Yonli et le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, auraient tenté une médiation (dont on ne connaît pas encore l’issue) entre Salif Diallo et François Compaoré.
ENAREF : le parrain face à ses filleuls

La promotion intégration 2002 de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a eu une rencontre d’échanges la semaine dernière avec son parrain, Mahmud Hammuda, directeur général de la Banque commerciale du Burkina (BCB). Cela a porté sur "la distribution du crédit par la BCB pendant ces cinq dernières années". Ce qu’on retient de ces échanges entre le parrain et ses filleuls, c’est que le taux d’intérêt au Burkina est très élevé et les banques reconnaissent cela mais leur souhait est que le crédit baisse. C’est une série de rencontres d’échanges initiés par le parrain Mahmud Hammuda qui vient ainsi de débuter.

Saint-Pierre Yaméogo : lauréat à Cannes

La toute dernière production cinématographique du cinéaste burkinabè, Saint-Pierre Yaméogo, a obtenu le prix de l’espoir et celui oecuménique dans la catégorie "un certain regard" au festival de Cannes 2005. Intitulé "Delwendé", lève-toi et marche en langue mooré, le film en question est un long métrage. A travers cette oeuvre, le réalisateur entend stigmatiser certaines pratiques néfastes dans les sociétés traditionnelles africaines. Il aborde notamment le pathétique sort réservé aux supposées "mangeuses d’âmes" dans les campagnes. Saint-Pierre Yaméogo veut favoriser un changement des mentalités afin que ces coutumes dégradantes cessent en Afrique. La sortie officielle de "Delwendé", lève-toi et marche au profit de la presse burkinabè est prévue ce lundi 30 mai 2005 à 9 h 00 au Ciné Burkina.

Secteur 15 : un jeune homme poignardé

Le samedi 28 mai dernier au secteur 15, aux environs de 20h30, un jeune homme d’environ 28 ans a été poignardé au cours d’une kermesse. Le coupable et les raisons de ce drame ne sont pas encore connus. La victime qui a été transportée dans un état critique (coma) dans un dispensaire est finalement décédée à Yalgado.

Référendum sur la constitution européenne : la France dit "Non"

C’est à 55% des voix contre 45 que les Français ont voté non au Traité de constitution européenne. Les résultats du référedum sont tombés hier, 29 mai, à 20h TU. "C’est un choc pour la France et pour toute l’Europe !". Ce sont quelques commentaires à chaud de certains membres de la classe politique française, qui militaient en faveur du Oui. Le président français, Jacques Chirac, sort grand perdant et sans doute déçu de ce référendum, lui qui en a été l’initiateur. "La France s’est démocratiquement exprimée. (...) J’en prends acte", a-t-il déclaré dans son message à la Nation.

BLOC-NOTES

Dans le cadre de la désignation des représentants des organisations socio-professionnelles de l’Information et de la Communication au Conseil Economique et Social (CES), le Secrétaire général du ministère de l’Information convie tous les Présidents et Secrétaires généraux desdites structures à une rencontre d’information le mardi 7 juin 2005 à partir de 16 h précises.
Cette rencontre aura lieu dans la salle de conférences du ministère de l’Information.

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