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Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Il a été rapporté à Kantigui que l’élection Miss Burkina 2005 se tiendra le samedi 28 mai 2005 à la résidence hôtelière "La Palmeraie". Le sponsor officiel de cette édition est la compagnie aérienne Air Burkina qui offre à cet effet, des billets d’avion d’une valeur de 8 millions de francs CFA.

La Société Mégamonde, un des partenaires, a promis également d’offrir à la "plus belle fille" de cette soirée, une voiture rouge de marque "Tenga". La première dauphine sera gratifiée d’une moto Raimbow Best. En attendant de voir les heureuses gagnantes, Kantigui souhaite que celles-ci reçoivent réellement les présents qu’on leur fait miroiter.


* Des agents de l’Etat pris en flagrant délit de braconnage dans le département de Tin-Akoff

Kantigui a appris le lundi 23 mai, de sources concordantes et dignes de foi, que quatre agents relevant des services publics de l’Etat ont été pris en flagrant délit de braconnage du 13 au 16 mai, à Inabaou, une localité située dans le département de Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan.

Le constat du délit a été établi par un agent de l’Environnement en service dans la zone. Les braconniers de circonstance étaient à bord d’un véhicule de service qui servait à convoyer leurs victuailles au lieu de remplir une quelconque mission publique.

Il est notamment reproché à l’un des agents « l’abattage d’une espèce intégralement protégée ». D’autre part, il est reproché au même agent « l’abattage d’un animal dont le permis ne donne pas droit ». Un autre constat ayant suscité le courroux de l’environnementaliste en charge de la zone est qu’un des animaux abattus se trouve être « une femelle en gestation ».

Des informations parvenues à Kantigui, il ressort que 3 personnes sur les quatre qui formaient l’équipée possédaient des fusils de chasse.

Une gazelle rubifon, une outarde, 20 pintades, 16 francolins, 8 petites outardes, une tourterelle sont les victimes des coups mortels de la « Beretta » de l’un des braconniers.

Un de ses accompagnateurs, muni d’un fusil de chasse de marque « Simplex » enregistre comme trophées, 5 pintades et 4 francolins.

Le troisième tireur, se servant d’un fusil de chasse de marque « Baïkal » a non seulement abattu un « animal dont le permis ne donne pas droit », mais aussi, il garnit sa gibecière d’une outarde et de 5 francolins.

Des informations rapportées à Kantigui, il ressort que, pris sur le fait, les agents incriminés ont reconnu leur erreur et n’ont opposé aucune résistance pour restituer la chaire des animaux abattus ainsi que leurs armes. D’aucuns sont allés présenter des excuses aux services de l’Environnement. Par contre, la confiscation du véhicule du service, pose problème et le chef de service en question, quoiqu’ayant signé une décharge, rechigne à remettre le véhicule à qui de droit.

Au décompte, la partie de chasse paraît avoir été bonne. Par contre, la manière dont elle s’est déroulée laisse songeur. Comment des agents de l’Etat peuvent-ils, trois jours durant, immobiliser un véhicule de service pour leur propre plaisir de chasse ? Comment, dans une zone aux ressources fauniques durement entamées, des agents de l’Etat éprouvent-ils du plaisir à tirer sans discernement sur des espèces animales protégées ? Moult autres questions viennent à l’esprit après la narration de cette partie de chasse.

En somme, l’acte posé par ces agents met à mal les relations entre des services publics dont les efforts doivent concourir à la réussite des missions de l’Etat.

Aussi comprend-on, et serait-on même tenté de féliciter cet agent public de l’Environnement qui a rappelé à l’ordre des concitoyens, agents publics eux aussi dont le niveau de compréhension devrait appeler à une autre attitude. Si certains de ces agents ont reconnu leurs fautes et demandé pardon, il est par contre déplorable que d’autres n’aient pas voulu faire preuve d’humilité.

Kantigui, tout en soutenant la fermeté du service de l’Environnement, recommande la courtoisie dans le règlement de différends de ce genre entre agents relevant des services étatiques. Nul n’est exempt de péché et tout châtiment doit être une leçon pour toute la communauté.


* Un grotesque montage contre Taïwan sous les manteaux

Kantigui constate avec dégoût, que depuis quelques semaines, à travers des messages diffusés sur l’Internet et des copies reprographiées au Burkina, entre autres, que des individus tente de faire passer la République de Chine (Taïwan) pour un pays de mangeurs de bébés mort-nés ou de fœutus. Et cela, avec d’insoutenables images montées, selon des sources bien informées, par le jeu des nouvelles technologies très subtilement ! A quel fin ? Kantigui se pose bien cette question.

D’autant plus que le phénomène est persistant, bien que le tout soit basé sur du faux. Kantigui qui connaît bien Taïwan le sait bien et suit "l’affaire" de très près, afin que force reste à la vérité. Les investigations de Kantigui, en cours, n’hésiteront pas à débusquer tous ceux qui sont tapis derrière ce ténébreux montage propre de l’époque de la guerre froide...


* Un ami du Burkina honoré à Paris

Kantigui vient d’apprendre que le Français de naissance mais Burkinabè de cœur, M. Jean R. Guion, président de l’Alliance francophone, sera fait chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Ce sera au cours d’une grande cérémonie à Paris et les insignes françaises lui seront remis par M. Pierre Messmer, ancien Premier ministre, chancelier de l’Institut de France, au nom de la République.

Date : mercredi 8 juin à 18h ou, salon Napoléon, au palais de Luxembourg à Paris. En tout cas, toutes les félicitations de Kantigui à Jean Guion, cet ami du Burkina.


* Le nouveau bureau de l’Assemblée bientôt connu

Kantigui constate ces derniers jours, dans les coulisses de l’Assemblée nationale, de nombreuses tractations de toutes natures, au sujet du renouvellement du bureau de la représentation nationale. A ce qu’il paraît, des "gourous" continuent à vouloir se tailler la part du lion, au détriment de la politique nationale des grands équilibres régionaux dans les hautes sphères politiques.

A ce qu’il paraît, cela ferait couler en sourdine, beaucoup de salive, du côté de la majorité, sans que personne n’ose lever le petit doigt. Du côté de l’opposition, l’heure est pour le moment, aux incertitudes même s’il a été demandé à leur chef de file, Me Gilbert Ouédraogo, de s’en occuper.

Campagne présidentielle à venir oblige, Kantigui constate que la mise en place du nouveau bureau de l’Assemblée polarise l’attention de nombreux Burkinabè.


* Un éclairage provisoire aux alentours de l’ENSP de Bobo

Kantigui a appris de source communale qu’en attendant un éclairage définitif dans le cadre du bitumage de la voie Bobo-Dédougou, un éclairage provisoire pourrait être installé dans les alentours de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) à Colma. Cela aura pour avantage de réduire l’insécurité dans cette zone où un enseignant de l’ENSP y avait été tué. Selon la même source cet éclairage pourrait être fait avant la rentrée prochaine. Kantigui pense que même provisoire, cet éclairage sera le bienvenu.


* Les journalistes dupés à Dioulasso-bâ

Kantigui constate amèrement que les journalistes officiellement invités à la cérémonie de renouvellement du symbole de l’autorité du chef de Kibidoué ont été tout simplement dupés. En effet, la presse et les autres invités et spectateurs n’avaient pas été autorisés à entrer dans la concession du chef.

La coutume étant stricte, des journalistes ont approché les anciens de Dioulasso-bâ et les organisateurs pour tenter de savoir ce qui se passait en coulisse. Mais les informations reçues se sont révélées inexactes car Kantigui a appris deux jours plus tard qu’en réalité, la remise du symbole n’avait plus eu lieu, le chef de Kibidoué n’étant pas au rendez-vous. Et pourtant, les vieux et les organisateurs n’ont soufflé mot à personne du camouflet qui leur avait été fait. Ils n’ont pas été honnêtes (ce qui est déplorable pour des gens censés être dépositaires de la tradition et pétris de vertus cardinales comme l’honnêteté) avec les hommes de médias, devenus les dindons de la farce. Kantigui saura en tirer les conséquences.


* Le SYNTAS/Houet mécontent

Kantigui a reçu une lettre ouverte du SYNTAS/Houet (Syndicat national des travailleurs de l’Action sociale) adressée au ministre Mariam Lamizana. Dans cette lettre, ils dénoncent"l’absence de cartes professionnelles et de badges, le non remboursement des frais de transport vers les postes d’affectation, la non diligence dans le traitement des dossiers afférents à la carrière et aux conditions de vie des agents sociaux" .

Aussi le SYNTAS du Houet invite-t-il le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale à "corriger de façon diligente toutes les indemnités de sujetion, à élargir l’indemnité spéciale à tous les agents des services déconcentrés, à rétablir les salaires abusivement retenus et à mettre en œuvre la bonne gouvernance au sein du MASSN" . Kantigui a appris que la section qui a déjà organisé des assemblées générales compte "maintenir la pression" pour avoir gain de cause.


* Dur, dur d’être agent communal !

C’est avec un certain étonnement que Kantigui s’est entendu dire que les agents des communes admis à la retraite ne perçoivent le moindre kopeck, ni à la CNSS ni à la CARFO. Pire, les agents en activité ne bénéficieraient d’aucune prestation. Comment est-ce possible ? s’est demandé Kantigui. Ils ne cotiseraient ni à la CNSS ni à la CARFO actuellement, encore moins dans leur ministère de tutelle.

Il existerait au niveau du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, une caisse où les cotisations devraient être reversées, mais la réalité est qu’une fois admis à la retraite, ces cotisations sont purement et simplement remboursées aux agents qui, quelque temps après, deviennent pour la plupart, des cas sociaux.

L’affaire serait cependant prise au sérieux par le ministre en personne. La question aurait même été discutée lors des Journées des communes tenues il y a une année à Dédougou et le ministre s’était, dit-on, fixé un délai pour résoudre le problème. Mais jusque-là, rien de concret. Kantigui a également appris que les fonctionnaires de l’Assemblée nationale vivent la même situation que les agents communaux par rapport aux cotisations de la CNSS et de la CARFO.


* Transport interurbain : que font les autres ?

Kantigui a constaté que la compagnie de transport interurbain TCV est citée en exemple par les forces de sécurité. Elle a signé avec la gendarmerie un contrat pour l’escorte de ses bus circulant de nuit. Les pandores en seraient tellement contents qu’ils souhaitent que tous les autres transporteurs soient astreints à cette mesure. Nombre de pays de la sous-région (Mali, Bénin, Nigeria) ont sécurisé leur transport de la sorte.

Il est temps que le Burkina en fasse de même. Il y va de la vie des passagers et de la sécurité des marchandises. SOGEBAF le faisait par le passé, a appris Kantigui. Mais semble-t-i, vu l’excès de vitesse et les accidents ayant causé des morts au sein de l’escorte, le commandement de la gendarmerie aurait résilié le contrat signé avec cette autre compagnie. Mais, souligne-t-on, l’escorte des bus par les forces de sécurité est indispensable par ces temps de grand banditisme sur nos routes.


* Axe Bobo-Diébougou : la route la plus dangereuse de l’Ouest

Kantigui a eu froid au dos quand il lui est revenu que la route Bobo-Dioulasso-Diébougou serait devenue la plus dangereuse de tout l’Ouest du Burkina. Longue de 135 km, elle ne compterait ni poste de police ni brigade de gendarmerie. Les bandits de grands chemins qui le savent parfaitement, ne se gêneraient plus pour attaquer les usagers de cette route.

Kantigui a par ailleurs, appris qu’il y a un peu plus d’une semaine, un gendarme qui revenait de Diébougou est tombé dans un guet-apens tendu par des malfrats aux environs de minuit. En bon pandore, il aurait ouvert le feu sur les délinquants. Pris de panique, ils auraient détalé à toute vitesse. Le lendemain, l’un des malfrats blessé (jambe fracturée) a été aperçu dans un bas-fond d’où il appelait au secours. Transporté à l’hôpital de Bobo, il y aurait reçu des soins sous forte garde des pandores qui le tiennent à l’œil dans la mesure où son arrestation pourrait les aider à démanteler des réseaux opérant sur le même axe.

Kantigui apprenait d’autre part, que quelques jours avant, sur l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora, un jeune gendarme, de retour de Bérégadougou, est tombé lui aussi dans une embuscade tendue par des malfrats qui tenaient en respect les passagers de trois bus. Plaqué et maintenu au sol par les bandits, puis battu comme les autres à coups de gourdins, il se serait rendu compte que des deux malfrats, un seul était armé. Il aurait incité les autres à le prendre au dépourvu. Ce qui se fit sans problème, mettant l’autre bandit en déroute. Déchaînés, les passagers ont fait passer de vie à trépas le grédin.

Concernant toujours les bandits de grands chemins, sur l’axe Bobo-Dioulasso-Houndé à la hauteur de Makognandougou, un malfrat aurait été maîtrisé par les passants alors qu’il tentait de retirer l’engin d’un usager de la route avant que les gendarmes n’arrivent sur les lieux. Les forces de sécurité invitent les populations à avoir de temps à autre, ce genre de réflexe sans pour autant prendre des risques insensés.


* "Boucle du coton" : où sont passées les autorités de Bobo ?

Kantigui qui était à l’arrivée des cyclistes du Tour de la Boucle du coton sur le Boulevard de la Révolution dimanche 22 mai dernier a remarqué l’absence quasi totale des autorités locales sur la tribune des officiels. A part le 1er adjoint au maire de la commune, Bakary Alexandre Sanou qui siègeait à côté du ministre des Sports et des Loisirs, ni le gouverneur de la région, ni le haut-commissaire du Houet ni même le maire de la ville d’accueil n’étaient présents. Ce fait qui ne pouvait passer inaperçu a automatiquement amené Kantigui à aller aux nouvelles.

C’est ainsi qu’il a appris que les autorités locales auraient été royalement ignorées par les organisateurs du Tour qui n’ont pas pris le soin de les saisir par voie officielle, de l’arrivée du Tour dans leur ressort territorial. Kantigui a même appris que c’est le vendredi dans la nuit vers 19 h30 minutes alors que le Tour était déjà présent à Bobo-Dioulasso que Francis Ducreux a joint le gouverneur Bedrigda Mathieu Ouédraogo pour l’inviter à présider à côté du ministre, l’arrivée des cyclistes dimanche.

A ce qu’on dit, le gouverneur a trouvé la demande peu courtoise et aurait décliné poliment l’offre. Idem pour le haut-commissaire et le maire. Voilà qui explique le "boycott", par les autorités locales, de l’arrivée du Tour. Une insuffisance qui mérite d’être corrigée à l’avenir par les organisateurs.


* PMU’B : encore un gagnant à Bobo

Décidément, les produits de la Loterie nationale burkinabè semblent porter chance aux parieurs bobolais. Après les 3 millions gagnés par un habitant de Sya, il est revenu à Kantigui que le seul gagnant du 4 +1 du dimanche 22 mai est un Bobolais. Celui-ci engrange plus de 17 millions de F CFA. Kantigui qui attend la remise officielle du lot à l’heureux gagnant, un Peulh semble-t-il (n’en déplaise aux Bobo) espère que la ville de Sya aura les bénéfices des différents gains conformément au slogan de la Loterie nationale burkinabè qui dit : "Les lots aux heureux gagnants, les bénéfices à la Nation entière".


* Campagne pré-électorale : le président du CSI appelle les médias à plus de rigueur professionnelle

Kantigui a reçu une correspondance du président du Conseil supérieur de l’information relative au contexte pré-électoral marqué par la publication ou la diffusion d’écrits ou de propos injurieux et diffamatives. Il invite donc à plus de rigueur professionnelle pour éviter de telles dérives.

Nous la publions in extenso.

J’ai le regret de constater que le contexte pré-électoral donne de plus en plus lieu à toutes sortes de dérives, illustrées par la publication ou la diffusion d’écrits ou propos injurieux et diffamatoires à l’endroit d’hommes ou de personnalités politiques, dans des formes et contenus inacceptables au plan éthique.

Je voudrais, par la présente, et conformément à notre concertation du jeudi 14 avril 2005, appeler votre attention sur la nécessité d’observer la plus grande rigueur professionnelle dans le traitement de l’information, afin que vos colonnes ou antennes ne soient le cadre de dérives susceptibles, en cette période sensible marquée par la perspective des élections présidentielles de 2005, de mettre en péril la sérénité indispensable à la conduite et à l’aboutissement heureux du processus.

Je sais par conséquent compter sur votre sens de la rigueur professionnelle pour éviter la publication de textes ou la diffusion de propos sujets à caution aux plans de la loi, de l’éthique et de la déontologie.

En vous invitant à en prendre bonne note, veuillez agréer l’expression de mes sentiments confraternels.

Pour le Conseil,
le Président
Luc Adolphe TIAO,
Commandeur de l’Ordre National


Kantigui vous livre une lettre ouverte au gouverneur des Hauts-Bassins

* Après les criquets pèlerins, bonjour les charançons

Des écrits, des reportages audio ou visuels, des commentaires montrent Bobo croulant sous le poids des ordures de toutes sortes ; s’ajoute à cela la puanteur des eaux déversées par la zone industrielle sur les quartiers d’accart-ville et autres secteurs avoisinants avec pour conséquences les maladies de toutes natures car des milliers de familles côtoient ces eaux dangereuses nuits et jours. Parmi les industries responsables de cet état de fait figure en bonne place la SN-CITEC.

Non contente de polluer l’atmosphère de la ville sans être inquiétée la SN-CITEC a entreposé des produits ou sous produits de ses activités dans son ancienne usine située à Koko, des produits qui donnent naissance à des milliers de milliards d’insectes qui empêchent les habitants des secteur 4 et 5 de vaguer normalement à leurs tâches quotidiennes dès que le soleil se couche. Ces insectes sont partout, dans les chambres sur les lits, au salon, dans les marmites donc dans vos plats, à tel enseigne que ma mère ne peut plus faire sa cuisine nocturne.

Avec ce temps de forte chaleur on ne peut pas s’asseoir en plein air à cause de ces bestioles et gare à vous si vous ouvrez grande la bouche pour parler, vous les prendrez en plein dans la gorge, tout y passe : les cheveux, les yeux, sous les habits. Lasse de cette situation, et connaissant les autorités locales qui se pressent lentement pour résoudre de tel problème, nous, résidents du secteur 4, faisons appel au gouverneur des Hauts-Bassins afin qu’il trouve une solution rapide.

TRAORE Mamaye

Kantigui
Sidwaya

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