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Lotissement à Boulmiougou : Simon Compaoré met la main sur un trafiquant de parcelles

Publié le mercredi 11 mai 2005 à 07h22min

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Kantigui a ouï dire que le maire de la ville de Ouagadougou serait personnellement à l’origine de l’arrestation d’un "magouilleur" de parcelles dans l’arrondissement de Boulmiougou.

A ce qu’il paraît, Simon Compaoré avait promis de traquer tous ceux qui seraient mouillés dans les affaires de parcelles. Kantigui constate que c’est donc chose promise, chose due et espère que le trafiquant arrêté est un vrai et non pas un amateur parmi les gros dealers de parcelles. En tous les cas, un point de presse est prévu ce jour 11 mai à l’hôtel de ville pour de plus amples informations. Kantigui y sera et promet de revenir sur cette affaire de parcelles dealées qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

* Quand les Nayalais se réconcilient ...

Kantigui à ouï dire que l’heure est à la réconciliation entre les fils du Nayala. On a enterré la "hache de guerre" le 1er mai dernier. Ce jour-là, une assemblée générale de "réconciliation" à laquelle ont participé les Nayalais au rang desquels les chefs coutumiers, religieux, les délégués départementaux, des responsables administratifs et politiques a eu lieu chez un des fils du terroir. Un fils bien connu des Nayalais du fait de ses origines "royales" et des fonctions qu’il a occupées.

A l’ordre du jour : la solution à la "mésentente" sinon à la "crise" née de la gestion des manifestations de la lutte et des masques en pays San.

Une main "invisible" pour ne pas dire "politique" a constaté Kantigui a voulu se mêler de la gestion de ces manifestations pour les confier à l’administration. Ce à quoi les membres fondateurs de ces manifestations se sont vivement opposés, forts, du reste, des récépissés de reconnaissance que cette même administration leur a livrés pour organiser ce qu’il faut bien appeler des fêtes. En tous cas, les Nayalais sont fiers de ces fêtes autour de la lutte et des masques.

Une solution à la "crise" a été trouvée. Ceux qui organisent ces manifestations devraient continuer à le faire. Le linge sale a été lavé en famille sans que personne n’en sorte perdant. Le "médiateur" a profité de l’occasion pour inviter tous les fils du Nayala à l’union pour le développement de la province.

Kantigui suivra de près ces Nayalais dans leurs efforts pour le développement de leur province. Une province qui doit faire face, cette année, à la famine mais de plus en plus, à une insécurité galopante du fait du grand banditisme.

* Un "micro d’or" pour récompenser les animateurs de radio

Kantigui a appris qu’une association d’animateurs de radio dénommée "Bobo kibaru" compte récompenser dans les jours à venir les meilleurs animateurs de la ville de Bobo-Dioulasso à travers un trophée "micro- d’or". L’objectif de "micro d’or" selon ses promoteurs est de promouvoir l’auto formation qui va engendrer des émissions de radio de qualité. Kantigui souhaite beaucoup de courage à "Bobo kibaru" et espère qu’elle sera accompagnée dans cette initiative par des bonnes volontés.

* Les largesses du coordonnateur de la campagne CDP des Hauts-Bassins

Kantigui qui était à Orodara la semaine dernière pour la fête de la mangue a remarqué que le coordonnateur de la campagne CDP dans les Hauts-Bassins, Moussa Ouattara, s’est livré à une distribution... d’argent aux griots et danseurs sur le lieu de la cérémonie. Quand on sait que le Kénédougou, et partant Orodara, fait partie de la région des Hauts-Bassins, on peut déduire que ce geste n’est pas gratuit. Foi de Kantigui.

* 3 milliards pour importer le cola

Toujours à Ordara, Kantigui a appris que des expériences sont en cours dans le Kénédougou pour savoir si le cacao et la cola peuvent être produits dans cette zone et même dans les zones environnantes. Le Burkina injecte chaque année environ 3 milliards pour l’importation de le cola. Kantigui sait déjà que dans la partie Ouest du Burkina incluant les Hauts-Bassins et les Cascades, il y a quelques colatiers et cacaoyers qui produisent.

* Combat de positionnement autour d’un maire

Kantigui, à l’approche des prochaines élections présidentielle et municipales a fourré son nez dans le quotidien de certains partis politiques pour savoir comment se comportent les uns et les autres face à ces échéances. C’est ainsi qu’il a appris qu’il y aurait des groupes qui se bousculent pour être plus proches d’un des maires de la commune de Bobo. A quel dessein ? On ne le sait pas encore. Mais selon ce qui est parvenu à Kantigui, il s’agirait d’un nouveau groupe qui "grouillent" pour écarter l’ancien qui côtoyait ledit maire depuis longtemps. L’ancien groupe ne veut pas se laisser faire tandis que le nouveau se battrait vaille que vaille pour être près du chef. Kantigui qui suit cette rivalité souhaite néanmoins que le maire autour de qui se mène la lutte, essaye de réunir ces deux tendances et travailler avec elles sans aucune préférence.

* Affaire de parcelles : les dealers rendent gorge

Kantigui constate que la suspension des lotissements dans la ville de Bobo-Dioulasso n’a pas du tout fait des heureux à Sya (même si certains s’en réjouissent). En fait, selon ce que Kantigui a oui dire, des personnes auraient promis des parcelles à certains individus moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Maintenant que les lotissements sont suspendus, elles ne savent plus comment honorer leurs promesses. Et Kantigui a appris que pour éviter des surprises désagréables, certains de ces dealers auraient commencé à rembourser l’argent qu’ils avaient ainsi touché. De même qu’il faut éviter d’acheter du poisson dans l’eau, Kantigui conseille également de ne pas vendre du poisson dans l’eau.

* Salif Diallo prône la cohésion pour la présidentielle dans le Houet

Salif Diallo, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, par ailleurs coordonnateur national de la campagne présidentielle du CDP était à Sya le week-end dernier. Il y a rencontré les parties prenantes du CDP de la campagne dans les Hauts-Bassins. Kantigui qui s’est vu refuser l’accès à la salle de réunion a tout de même prêté une "longue" oreille à ce huis clos. C’est ainsi qu’il a pu apprendre que "Gorba" a demandé aux tendances rivales du CDP dans le Houet de se mettre ensemble, sans sectarisme, pour assurer une victoire éclatante au candidat du parti le soir du 13 novembre 2005. Kantigui qui connaît la faune politique du "coin" se demande si son appel sera entendu puisqu’au sortir de la présidentielle, la machine des municipales de février 2006 va s’emballer. A moins que tous les acteurs aient à l’esprit qu’ils seront "jugés au résultat" comme l’aurait affirmé Salif Diallo.

* SNTRV/Bobo : rififi autour du renouvellement du bureau

Kantigui vient d’apprendre que le torchon brûle entre les membres du bureau du syndicat national des transporteurs routiers de voyageurs du Burkina (SNTRV) section régionale de l’Ouest. La pomme de discorde serait le renouvellement du bureau sortant dont le mandat de trois ans serait arrivé à expiration en 2004. Mais, dit-on, le président actuel n’a toujours pas procédé audit renouvellement. Colère de certains membres du même bureau qui tiennent à ce que le bureau soit renouvelé. Ils le rappellent donc au président, mais celui-ci ne semble pas pressé. Excédé le président aurait accusé l’un des "agitateurs" (le secrétaire à l’information) de faux et usage de faux sur des tickets et cachets et l’aurait par conséquent exclu du bureau régional. L’accusé qui a récusé les griefs qui lui étaient faits a esté en justice et s’en est sorti blanchi. Il réintègre le bureau avec désormais la ferme volonté de supplanter le président actuel. Cela, a-t-on soufflé à Kantigui passerait par le renouvellement du bureau sortant. Depuis, les deux hommes se regardent en chiens de faïence et créent autour d’eux des blocs qui devraient le jour venu, servir leurs ambitions.

* Salif Diallo, le ministre le plus populaire sur le Net

A l’occasion de la Semaine nationale de l’Internet au Burkina, notre confrère Lefaso.net (www.lefaso.net) publie un dossier sur les NTIC dans notre pays. L’un des articles contient ainsi une amusante étude sur la popularité de nos ministres sur le Net duquel il ressort que le ministre Salif Diallo passe pour être le plus populaire du gouvernement sur le Web.

L’article qui ne revendique pas un caractère scientifique totalement s’est servi du moteur de recherche Google, l’un des plus puissants et des plus populaires auprès des internautes, pour calculer le volume de documents en rapport avec les noms de nos ministres.

On note ainsi que Salif Diallo, avec 1440 occurrences, devance son patron, le Premier ministre, P. Ernest Yonli, qui se classe deuxième devant le ministre des Affaires étrangères, Youssouf Ouédraogo. Le reste du peloton des dix premiers est composé de Jean-Baptiste Compaoré, Monique Ilboudo, Alain Ludovic Tou, Yéro Boly, Seydou Bouda, Mahamoudou Ouédraogo et Moumouni Fabré. A lire sur Lefaso.net (www.lefaso.net)

* Promotion des nouvelles technologies : la DELGI doit mieux faire ...

A l’heure où le Burkina participe à la fête de l’Internet, Kantigui suit de très près, les débats en cours dans des milieux avisés, sur la problématique de la promotion des nouvelles technologies au Faso. D’autant plus que depuis plus d’une dizaine d’années, des politiques officiellement vigoureuses sont mises en musique, à travers la Délégation générale à l’informatique, pour que les nouvelles technologies ne rélèvent pas du mythe au Burkina.

Et pourtant ! Il est en tout cas parvenu à Kantigui que l’informatisation de l’administration publique est loin d’être une réalité. Ce serait même un rêve dont les prémices de la réalisation concrète se fait désirer... Et ce n’est probablement pas la DELGI qui dirait le contraire ; elle qui, bien qu’étant une institution de grade hautement ministérielle, est peu visible voire lisible ....

Les services publics sont-ils, dans la majorité, bénéficiaires des différents outils des nouvelles technologies ? Savent-ils les utiliser réellement quand c’est le cas ? La DELGI et ses missions et prérogatives doivent-elles rester en l’état ?

Kantigui craint bien fort d’être obligé de répondre par la négative à ces questions et par conséquent, "s’inscrit en oui" sur la nécessité de revisiter le champ des politiques nationales de promotion des technologies de l’information et de la communication. Bien courageusement et sans aucune forme "d’hypocrisie, cela s’entend"....

* Emile Paré et Laurent Bado : la fin d’un tandem ?

L’obus de l’OBU a explosé en mai, selon des informations concordantes parvenues à Kantigui. Ainsi, la rupture politique serait une réalité entre Laurent Bado et Emile Paré. Et pour cause ? La volonté de l’un et de l’autre de se présenter à la présidentielle de novembre prochain... Et cela, contre toute attente, car des analystes politiques s’attendraient à une candidature unique au sein de ce regroupement de formations politiques (l’OBU), à travers son président Emile Paré. En attendant l’officialisation de cette rupture, Kantigui constate qu’elle pourrait avoir pour conséquence, de rallonger la liste des probables candidats à la conquête des bureaux feutrés de la Présidence du Faso sis au centre ville mais bientôt, à Ouaga 2000 !

Emile Paré, Bado Laurent, Alfred Kaboré, etc, ne se sentiraient-ils pas désormais avoir des destins de présidentiables ? Quel sera la stratégie du président de l’OBU qui revient d’un séjour des USA ? Attendons de voir, car la "mort" presque "consommée" du tandem politique entre le chat du Nayala, Emile Paré et le professeur, Laurent Bado pourrait encore nous réserver des surprises...

Dans tous les cas, Kantigui a ouï dire que le président de l’OBU, le docteur Emile paré qui est en train "d’ausculter" ses partenaires, se prononcera dans les jours à venir.

* Une coordination des jeunes sankaristes en mouvement

Kantigui a vu circuler une invite à la création d’une coordination des jeunes sankaristes appelée Jeunesse sankaristes unifiée (JESU). Nous vous invitons à la lire, in extenso, en attendant la suite des événements...`

Jeune filles et jeunes hommes, nous sommes à la fleur de l’âge et avons de l’amour pour notre patrie, le Burkina Faso. L’avenir aussi nous appartient. Nous souhaitons mettre toutes nos énergies et nos aptitudes au service de notre pays afin qu’il abandonne sa dernière place, pour s’orienter résolument vers un développement durable.

Mais une simple réflexion rapide nous a suffi pour comprendre que la vie au Faso est, depuis 1987, très dure pour la jeunesse :

- comment aller à l’école, à l’université ?

- comment obtenir un emploi ?

- comment se soigner ?

- comment fonder un foyer ?

- comment avoir un "chez soi" ? etc.

Ce tableau sombre, bien qu’étant une réalité lancinante à laquelle la jeunesse burkinabè est confrontée depuis dix-huit ans, n’est cependant pas une fatalité.

Nous pouvons nous en sortir heureusement, si nous nous organisons pour lutter. Nous avons déjà démontré un avant-goût de ce dont nous sommes capables contre les assassins de Norbert Zongo et leurs commanditaires. Cette lutte, comme tant d’autres, restent à gagner.

C’est pourquoi, la Coordination nationale de la jeunesse sankariste (CNJS) appelle l’ensemble de la jeunesse burkinabè à rejoindre ses rangs, le samedi 21 mai 2005 à 16 heures pour édifier par elle-même et de ses propres mains, les fondements d’un avenir meilleur. Lieu : Maison du peuple

Seule l’organisation pour la lutte paie !

* Crise à l’Université de Ouagadougou : L’UESB prône la vigilance

L’université de Ouagadougou traverse actuellement une crise qui paralyse le fonctionnement de cette institution. Kantigui qui suit de près cette situation à l’Université de Ouagadougou a reçu une correspondance de l’Union estudiantine et scolaire du Burkina (UESB). Dans cette déclaration, l’UESB s’interroge sur l’intérêt réel de la lutte menée par l’ANEB/SDS pour protester contre les mesures relatives au contingentement. Ce, d’autant plus que cette lutte ne porte pas sur la hausse du taux de passage et qu’elle intervient à une période proche des examens pour une cause connue depuis la rentrée.

L’UESB se demande donc s’il n’y a pas de desseins inavoués de la part de l’ANEB/SDS. Ainsi, elle invite l’ensemble des étudiants à avoir un esprit critique et à être viligilants face à la situation actuelle et appelle les autorités et les syndicats qui se veulent responsables au respect strict des franchises universitaires. En outre, elle dénonce le détournement et la transformation des luttes nobles en des luttes suicidaires et interpelle les autorités à une résolution diligente de la crise pendant qu’il est encore temps. Mais au juste, ne peut-on pas aller vers une paix des braves entre les autorités universitaires et l’ANEB, sans hypocrisie quelconque ? Kantigui le souhaite, en tous les cas, afin d’éviter à l’Université de Ouagadougou, toute année blanche ou invalidée...

* Les balles du PK 68

Kantigui est surpris. Près de trois semaines (pour ne pas dire plus après s’être renversés sur l’axe Ouaga-Koupéla au PK 68 appelé Kougri, les contenus d’un véhicule restent toujours sur place. En tout cas, le week-end écoulé, les usagers de cette route avaient toujours sous leurs yeux, les balles de coton bien emballées et certainement prêtes à l’exportation. Même qu’avec ces mêmes balles, un abri de fortune a été élevé avec, bien sûr, un gardien. Alors à quand le ramassage de ce coton ? Kantigui se pose la question.

* Et de trois pour Communicateurs associés

La capitale provinciale du Kourittenga connaîtra, ce week-end, une animation des grands jours. Depuis un mois en effet, Kantigui suit les mouvements des fils de cette province regroupés au sein de Communicateurs associés et organisateurs de Koupéla Expo. Kantigui a ouï dire que pour cette édition, du spécial sera servi aux nombreux visiteurs qui chaque fois, ont visité des stands d’exposition, participent aux nuits culturelles, en un mot, à Koupéla Expo.

* Sauvés par un arbre

Le week-end écoulé, trois occupants d’un véhicule surpris par une forte pluie dans le département de Kando (Kourittenga) ont eu la vie sauve grâce à un arbre. Kantigui a appris que ce jour-là, alors qu’ils étaient dans ce département, ils se sont retrouvés dans un courant d’eau qui aurait pu emporter le véhicule dans lequel ils étaient. Le réflexe, a été de quitter promptement leur véhicule pour tenter de fuir. C’était, selon les informations parvenues à Kantigui, l’eau qui les a donc entraînés dans son courant. N’eût été cet arbre auquel ils ont pu s’accrocher au moment où ils pensaient que ç’en était fini...

* Un policier municipal licencié pour abus de confiance

Décidément, Simon Compaoré, le tout-puissant maire de Ouagadougou, est en train de faire le ménage. A travers une opération baptisée "mains propres", Kantigui a ouï dire qu’un policier municipal aurait été licencié pour avoir pris 150 mille FCFA avec un citoyen en lui promettant une parcelle. Dans le même registre, un soudeur aurait subi le même sort pour avoir vendu des tubes PCV appartenant à la mairie. Et ce n’est pas tout ! L’opération "mains propres" a fait une autre victime à la mairie de l’arrondissement de Bogodogo. Cette fois-ci, c’est un agent qui aurait été dégagé pour faux et usage de faux sur les actes civils. Kantigui promet de suivre le grand nettoyage "à la Simon" et attend de voir jusqu’où ira l’opération "mains propres".

Parole de Kantigui

Sidwaya

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