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Présidentielle 2005 : on marchera à Bogodogo pour soutenir la candidature de Gilbert Noël Ouédraogo

Publié le mercredi 27 avril 2005 à 07h27min

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Kantigui a appris dans les coulisses que le secrétariat général du secteur 30 de l’ADF/RDA et ses militants de l’arrondissement de Bogodogo sont en train de préparer un grand coup. Ils entendent, selon toute vraisemblance, marcher dans les tout prochains jours pour soutenir la candidature de maître Gilbert Noël Ouédraogo à l’élection présidentielle de novembre 2005.

Kantigui constate que si ces jeunes réussissaient leur initiative, ce serait un autre son de cloche dans un contexte préélectoral qui bat son plein. A ce qu’il paraît, les jeunes de l’arrondissement de Bogodogo affirment ne pas comprendre le mutisme du Duc du Yatenga à propos de sa candidature éventuelle à la présidentielle de 2005.

C’est pourquoi, ils voudraient donc l’inciter en sa qualité de chef de file de l’opposition à se présenter et à accepter d’être leur candidat à l’élection du président du Faso. Kantigui apprend par la même occasion que les jeunes de Bogodogo n’entendent pas voir leur parti sans candidat. Voilà pourquoi, leur ambition serait donc d’amener le Duc du Yatenga à prendre ses responsabilités et partant, à sortir de son mutisme.

Kantigui qui suit de près l’actualité politique dans cette ambiance de campagne préélectorale qui ne dit pas son nom, attend de voir comment se déroulera cette marche de soutien. D’autant plus que c’est dans cet arrondissement de Bogodogo que les manifestants du CODECO qui marchaient, samedi dernier contre la candidature de Blaise Compaoré, ont été molestés, dépouillés de leurs biens. Wait and see. Parole de Kantigui.


* Le professeur Mohamadé Sawadogo esquisse une théorie de la création

Kantigui constate avec satisfaction que le professeur Mohamadé Sawadogo de l’Université de Ouagadougou, ne cesse de faire honneur au Burkina, dans le pré-carré des philosophes africains dont les publications font date ... Il vient en tout cas de publier un ouvrage de 110 pages dont on dit du grand bien en France et en Belgique : "Esquisse d’une théorie de la création".

Faut-il abandonner l’activité créatrice à l’investigation exclusive de la science positive à travers notamment la psychologie et la sociologie ? Que pourrait apporter la réflexion philosophique à la compréhension de la créativité ? Le présent ouvrage s’affronte à cette préoccupation directrice au long des différents textes qui le composent. Partant d’une interrogation sur le sens de la relation entre une œuvre et son auteur, Mohamadé Sawadogo dégage progressivement la signification même de l’activité créatrice pour la considération du sens de l’existence dans la philosophie.

Chemin faisant, il élargit la notion même de création en préparant une médiation entre création individuelle et création collective à travers l’action politique et aboutit en définitive, à designer un nouvel enjeu pour la réflexion philosophique par-delà le domaine traditionnel de l’esthétique ou de la philosophie de l’art qui demeure sous l’emprise du thème contemporain de "la mort de l’art".

Mohamadé Sawadogo, né en 1963, professeur à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) et chercheur associé aux Facultés universitaires de Namur (Belgique), il a déjà publié aux PUN. "Eric Weil et l’achèvement de la philosophie dans l’action" en 2004 et aux Editions L’Harmattan, "Philosophie et histoire" en 2003, "La parole et la cité : Essais de philosophie politique" en 2002 et enfin, "Philosophie et existence" en 2001. Voilà qui ravit Kantigui !


* Le CDEC veut renforcer la démocratie au Burkina

Il a été rapporté à Kantigui la naissance du Collectif Devenons citoyens (CDEC). Cette association regroupe les associations de la société civile. Il compte de nos jours une dizaine d’associations et pilotée par les organisations telles que O2F, le MJUP, le CREDDA Graine de Génie AJD/SN ...

Le CDEC ambitionne de sensibiliser les femmes et les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales et à participer massivement aux élections présidentielle et municipales prévues respectivement en novembre 2006 et février 2005. Aussi le collectif compte s’illustrer en tant qu’acteur neutre et impartial sur la scène socio-politique.

Elle entend œuvrer à la promotion d’un comportement citoyen et responsable pendant et après les élections. Il veut également amener tous les acteurs de la scène politique à accepter les résultats issus des différents scrutins. Pour ce faire, le CDEC est ouvertes à toutes les associations de la société civile désireuses d’œuvrer au succès des élections et au renforcement de la démocratie et de la paix au Burkina.


* La perte d’un imprimeur

Suite au décès de Ousmane Ouédraogo, nous avons reçu un écrit du président du CSI (Conseil supérieur de l’information) que nous vous invitons à lire, avec intérêt ...

Ousmane Ouédraogo décédé mardi 19 avril 2005. La disparition de Ousmane Ouédraogo est une immense perte qui m’a beaucoup affligé. J’ai connu Ousmane alors que je dirigeais la rédaction de Sidwaya en 1984.

Cet homme, aux yeux vifs et pétillants, a fait ses premiers pas aux côtés d’un autre grand imprimeur disparu, j’ai nommé M. Sam Joseph, Rarement j’ai vu en vingt-cinq ans de carrière, un agent de l’Etat qui a fait preuve d’une conscience professionnelle aussi aiguë.

En effet, malgré des conditions sociales et de travail extrêmement éprouvantes pour les ouvriers de la fonction publique, Ousmane a toujours servi Sidwaya avec une loyauté et une fidélité exceptionnelles, L’homme avait fait de son travail à l’imprimerie, non pas un simple gagne-pain, mais plutôt une passion et un sacerdoce.

Ouvrier exemplaire, il a été de tous les défis que les Editions Sidwaya ont eu à relever ces dernières années.

Après mon départ de Sidwaya en 1990, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nouveau ce jeune qui vous fascine dès le premier contact pour me rendre compte qu’il n’avait pas changé. Toujours le sourire aux lèvres, il vous abordait d’un ton très affable, et à présent j’en suis à me demander si Ousmane s’était déjà fâché contre quelqu’un.

Grand sportif, il a fait les beaux jours de Presse Football Club. Au moment où Ousmane repose en paix, son souvenir ne doit jamais disparaître. Les jeunes de Sidwaya doivent le prendre comme un modèle d’amour au travail, de sacrifice et de vitalité.

Si Ousmane n’a pas été décoré, j’en appelle à titre personnel à ses responsables pour qu’il soit distingué à titre posthume.

A sa famille éplorée et à toute sa grande famille de Sidwaya, avec laquelle je partage cette immense douleur, j’adresse mes condoléances les plus attristées.

Ousmane n’aura pas vécu pour rien. Il fait partie de ceux que d’aucuns appellent les « petites gens » mais pourtant qui, dans l’anonymat, sont à la base des bonds prodigieux que nous réalisons chaque jour au Burkina Faso.

Plaise à Dieu que son âme repose en paix et que sa famille aujourd’hui endeuillée, récolte les dividendes de son sacrifice.

Luc Adolphe TIAO,
Ancien Directeur général des Editions Sidwaya,
Président du Conseil Supérieur de l’Information
Commandeur de l’Ordre National


* Les étudiants géographes se font parrainer par un commando

Kantigui à ouï dire que les 72 heures du géographe se tiendront du 28 au 30 avril 2005 au sein de l’Université de Ouagadougou. Le thème de cette année est : "Géographie et mondialisation". Pour mieux faire connaître la géographie, les membres de l’Association des étudiants en géographie (ABCG) ont associé à ces 72 heures, des partenaires tels que le Programme national de gestion des terroirs, (PNGT), le Groupe de recherche et d’action financière (GRAF), le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, le Centre système d’information géographique ... et télédétection. Pour amener l’armée à mieux connaître les notions de géographie, un colonel (Gilbert Diendéré) à accepter être le président de cette manifestation.


* VIIe Sommet du CEN-SAD

Une fois de plus le Burkina, carrefour diplomatique est sollicité. Le VIIe Sommet des Etats Sahélo-Sahéliens se tiendra au Burkina dans les prochains jours (date à confirmer). Plus de vingt-un chefs d’Etat et souverains sont attendus dans la capitale burkinabè.

Kantigui a ouï dire que du côté du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministre d’Etat, Issouf Ouédraogo met les bouchées double afin que ce rendez-vous de notre peuple et de notre pays avec la communauté internationale soit un succès total. Cet autre honneur fait au pays des Hommes intègres est la preuve que le "petit" Burkina sait s’inspirer dans un monde où seuls les grands ont droit à la parole.


* Que se passe-t-il à Celtel ?

Kantigui s’est souvenu que le délibéré du procès qui oppose Désiré Bakyono, précédemment chef d’agence de Celtel-Bobo à Celtel est pour demain, 28 avril 2005. Après plusieurs reports, les débats contradictoires avaient pue se tenir le 14 avril dernier. A cette occasion, les deux parties ont exposé leurs arguments.

Désiré Bakyono qui estime avoir été licencié abusivement réclame la somme de 25 millions de francs CFA. Quant à Celtel, elle reproche à l’ex-chef d’agence, une indifférence complice vis-à-vis de certains faits peu catholiques au sein de l’agence de Sya. Qui l’emportera ? Kantigui ne saurait le dire mais il se rend compte qu’il y a une sorte de cure à l’agence Celtel de Bobo-Dioulasso fraîchement inaugurée.

Après les licenciements de 2004, le mouvement semble continuer avec un licenciement deux jours après l’inauguration de la nouvelle agence. Kantigui a appris dans les coulisses que la direction générale ne compte pas s’arrêter en si bon (ou mauvais, c’est selon) chemin. Alors, la psychose serait, semble-t-il, la chose la mieux partagée à Celtel-Bobo.


* UPB : l’ESI aussi réclame...

Kantigui a vu circuler à Bobo-Dioulasso une lettre des étudiants de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) adressée au directeur de ladite école de l’Université polytechnique de Bobo. Dans la lettre, les étudiants de l’ESI demandent la révision des moyennes de passage de 12 à 10, la connexion effective à Internet, le recrutement en nombre suffisant d’enseignants de qualité et de spécialité, l’entretien des salles-machines et l’équipement en nombre suffisant de machines performantes.

Les étudiants demandent également l’activation des lecteurs de disquettes, le recrutement d’un reprographe et l’augmentation du nombre de tables, de chaises et l’équipement des salles en rideaux. Kantigui qui a voulu connaître la suite réservée à ces revendications a rencontré la direction de l’ESI pour qui toutes les difficultés soulevées par les étudiants ont été résolues, du moins pour celles qui relèvent de la compétence de la direction de l’ESI.

Quant à certaines revendications comme le recrutement des enseignants, sa résolution relève de l’Etat tandis que l’instauration de la moyenne de 10 au lieu de 12 pour passer en classe supérieure est de la compétence de l’Assemblée de l’Université de Bobo. La moyenne de 12/20 exigée pour passer à un niveau supérieur est appliquée dans les autres instituts et écoles de l’UPB. Kantigui constate avec joie que les étudiants de l’ESI bien qu’ayant leurs revendications sur la table des responsables de l’école continuent de suivre les cours en attendant qu’une solution définitive soit trouvée.


* Un magistrat et deux CRS devant le tribunal

Kantigui constate que des éléments CRS de Bobo-Dioulasso entretiennent des rapports assez difficiles avec un magistrat de la même ville. A preuve, Kantigui qui était de passage par hasard devant le palais de justice de Bobo, vendredi 26 avril dernier s’est laissé surprendre par le nombre impressionnant de bérets noirs et kakis des CRS et policiers qui se trouvaient là.

Renseignements pris, il s’agissait d’un magistrat et de deux agents CRS qui vidaient un contentieux devant le tribunal correctionnel. Au fond, une curieuse affaire de coup de fil dans un télécentre serait la cause de leur conflit. A ce qu’on dit, ce jour-là, le ton a été très sévère au secteur 21, lieu de l’incident et le pire a été évité de justesse tant les nerfs étaient tendus.

Par la suite, l’autorité judiciaire a décidé de saisir le tribunal pour "outrage à un magistrat". Mais Kantigui qui a essayé d’investiguer du côté du secteur 21 s’est posé la question de savoir ce qui pouvait bien conduire un magistrat et deux CRS devant le tribunal. Le procès qui devait s’ouvrir vendredi a finalement été reporté le 29 avril sur demande de la partie civile. Kantigui attend de voir !


* Deux mois sans salaire

Kantigui a reçu un fonctionnaire (enseignant) de Orodara dans le Kénédougou qui n’avait pas perçu de salaire depuis février 2005 alors qu’il travaille depuis (09) ans maintenant. Fin février, il se présente en banque pour percevoir son salaire mais se rend compte qu’aucun virement n’a été effectué à son profit. Il se rend au Trésor qui le réfère à la Solde à Ouagadougou.

Là-bas, après maintes péripéties, il s’entend dire que "c’est ok" même si personne ne parvient à lui dire l’origine du problème. A la fin du mois de mars, toujours rien. Il fait encore le pied de grue à la Solde. On lui promet qu’en fin avril, tout rentrera dans l’ordre. Lundi dernier donc, il va en banque et constate que ce n’est que le salaire d’avril qui a été viré.

En banque où il a un prêt en cours, les coupures sont systématiques et il ne lui reste pratiquement plus rien alors que, dit-il, il est père de famille. Il se voit obligé de faire un découvert auprès de sa banque pour pouvoir joindre les deux bouts. Notre brave instituteur a demandé à Kantigui s’il était possible qu’un salaire disparaisse de la sorte sans qu’on ne puisse donner une explication claire à l’intéressé. Kantigui renvoie la question à la Solde et au ministère puisque l’enseignant dit n’avoir ni abandonné son poste ni demandé un détachement.


* Déballage de documents pour clouer le bec à un empêcheur de tourner en rond

Kantigui évoquait, il y a quelques semaines, une bisbille pour des nuisances entre un promoteur de boîte de nuit et un hôtelier également propriétaire de ce genre d’établissement situé à quelques mètres du premier. Kantigui qui croyait qu’un modus vivendi avait été trouvé entre les deux protagonistes s’est au contraire rendu compte que la tension remonte.

Visiblement las des coups bas et des insinuations "assassines", le premier n’a pas hésité à brandir son attestation d’activité, son autorisation d’ouverture et de gérance d’un débit de boissons, le document attestant qu’une visite de sécurité incendie a été effectuée par la brigade nationale des sapeurs-pompiers, le descriptif des travaux de réaménagement de l’établissement, ses reçus de paiement des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale. Ce déballage de documents aurait pour finalité, a appris Kantigui, de "clouer le bec" une fois pour toutes à son "adversaire".

Le promoteur de la boîte de nuit qui croit plutôt à une cabale contre son établissement doute bien que son "emmerdeur" puisse fournir des documents similaires pour prouver qu’il exerce son activité en toute légalité, c’est-à-dire "conformément aux lois et règlements en vigueur".


* Moussa Ouattara et non plus Moumouni Fabré

Kantigui commence à avoir du tournis par rapport à la désignation du coordonnateur du CDP dans les Hauts-Bassins pour l’élection présidentielle de novembre 2005. On en serait à une troisième personne après Idrissa Zampalégré directeur général de la CNSS annoncé au départ et remplacé par la suite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Moumouni Fabré. Kantigui vient d’apprendre que ce dernier aurait également été remplacé par Moussa Ouattara, directeur de cabinet du président du Conseil économique et social et ancien recteur de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Cet autre revirement (Kantigui espère que c’est le dernier) aurait été motivé par le fait que la désignation du ministre Fabré aurait créé une levée de boucliers, d’une part et une certaine gêne, d’autre part. Le ministre, coordonnateur de campagne, pourrait alors être perçu comme juge et partie. Ce serait pour éviter une situation embarrassante que le directeur de cabinet du président du CES aurait été mis sur la sellette.

Kantigui voit toujours planer l’ombre de Thomas Sanou, président du CES. Moussa Ouattara aurait été préféré à Mme Pascaline Tamini parce qu’à un certain moment, il faudra que le coordonnateur réside à Bobo-Dioulasso. Cela ne serait pas évident pour Mme Tamini, contrairement à Moussa Ouattara dont la famille réside à Sya. Mme Tamini va le seconder dans sa tâche.


Bagarre des transporteurs aériens autour des "Kundé 2005"

Kantigui a suivi avec stupéfaction, une "bagarre" sourde et sournoise que se sont livrés des sponsors des Kundé 2005, avec des bonifications à Abidjan, pour en arriver à empêcher certains de figurer sur la liste des sponsors de cette manifestation culturelle. Et cela, bien que sur les tickets d’accès aux Kundé, ladite société comme celle qui l’a combattue figurait au même titre que tous ceux qui soutiennent les Kundé 2005, comme sponsors.

Au final, c’est Jah Press et son comité d’organisation qui perdent les 5 000 000 de sponsors que Point Afrique est prêt à allouer aux Kundé 2005.

Décidément !
Kantigui
Sidwaya

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